Gomez (L’Equipe) : « Avec le PSG vous gardez un pourcentage élevé d’être ridiculisé au retour »

Ce midi, les amoureux de football jetteront un œil sur ce qu’il se passe dans une ville suisse de 18.000 habitants, Nyon. En effet, c’est dans les structures de l’UEFA que se déroulera le tirage au sort des huitièmes de finale de la Champions League. Chelsea, Tottenham, Dortmund, Naples, l’Atalanta Bergame ou l’Atlético de Madrid, un de ces six clubs deviendra à la mi-journée le prochain adversaire du PSG. Mais pour Paris, cela ne change pas grand chose, s’amuse la journaliste de L’Equipe Mélisande Gomez, car avec le club de la capitale, le pire est toujours possible.

« Quand on est le PSG, avant, on est angoissé et après, on est angoissé aussi. Les supporters parisiens sont préparés, sans doute, à vivre ce grand raout de l’UEFA avec détachement et fatalisme : ils savent bien qu’ils ne seront pas plus avancés à 13 heures qu’à midi moins dix. Ils tombent sur un os, sur l’Atlético ou sur Tottenham, entraîneurs rodés et finalistes récents ? Aïe. Ils évitent les cadors et héritent d’un duel abordable face à l’Atalanta ? Aïe aussi. Ils ont gagné 2-0 à l’extérieur à l’aller ? Aïe. Ils ont gagné 4-0 à domicile après un match à sens unique ? Aïe aussi, explique Mélisande Gomez dans L’Equipe du jour. On se moque un peu, mais ne sous-estimons pas la marque laissée par le club parisien dans cette compétition. Le PSG des Qatariens est la preuve qu’un match n’est jamais perdu (en tout cas pour son adversaire). Avec les Parisiens, que vous ayez 10, 20, 70 ou 90 % de chances de vous qualifier, cela ne change rien : vous gardez un pourcentage élevé d’être ridiculisés au retour. »

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