
Revue de presse PSG : Rennes, Joao Neves, Kolo Muani…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce vendredi 27 septembre 2024. Joao Neves a une partie du destin du PSG dans ses pieds, Rennes pour bien préparer Arsenal, doit-on encore croire en Randal Kolo Muani ?…


Dans son édition du jour, L’Equipe fait un focus sur Joao Neves. Pour le quotidien sportif, l’international portugais apparaît comme le milieu du PSG le plus performant depuis le début de saison. Depuis ses premiers pas avec les Rouge & Bleu, il a donné un aperçu de son profil. Celui d’un milieu complet, capable par son activité de combler des déséquilibres et d’amener, balle au pied, de la créativité. « Joao Neves peut-il être une des clés d’une meilleure expression collective du PSG cette saison ? », se demande le quotidien sportif. La solidité du PSG en ce début de saison a été relevée. Elle s’explique, au-delà des performances de son quatuor défensif, par ce contre-pressing efficace au milieu. Neves en est un symbole, avance L’Equipe. « Le Portugais n’est pas un « pur » récupérateur. […] Sa culture défensive, qui se traduit par un nombre de duels joués par match très supérieur aux autres milieux, s’exprime différemment. Avec une volonté, en anticipant ou en harcelant, de ne pas laisser respirer son adversaire. » Le quotidien sportif se demande si quand l’intensité va monter en Ligue des champions, il sera toujours efficace. « Sa puissance du bas du corps peut l’aider. En dépit de son mètre soixante-quatorze, son apport dans le domaine aérien, qui reste le point faible parisien, est marquant. » Face à Brest et Reims, Paris est apparu en difficulté dans les transitions défensives. Les capacités de compensation de Zaïre-Emery sont connues. Celles de Neves seront précieuses, note L’Equipe. Ce dernier estime que ces derniers mois, la créativité du jeu parisien était ultra-dépendante de Vitinha. Mais l’international portugais est moins clairvoyant depuis quelques semaines. Son compatriote a un rôle à jouer dans l’animation du jeu, estime L’Equipe. Très mobile, disponible pour le porteur, Joao Neves sait amener un peu de verticalité. « La question, compte tenu de la personnalité forte et des convictions de Luis Enrique, est de savoir à quel point Neves va ne pas dénaturer son jeu. » Avec cette absolue envie de maîtrise, et c’est peut-être ce qu’ont égaré Zaïre-Emery et Vitinha, Neves va devoir trouver l’équilibre entre contrôle, changements de rythme et prises de risque. Le Portugais peut aussi apporter une forme de caractère au jeu parisien, conclut L’Equipe.

De son côté, Le Parisien se penche sur Randal Kolo Muani. Le quotidien francilien estime que l’attaquant du PSG n’incarne plus grand-chose en ce début de saison sous les ordres de Luis Enrique. « Avec une seule titularisation cette année, l’attaquant de 25 ans totalise deux buts en six matchs, sans la moindre passe décisive. » Le Parisien estime que treize mois après son arrivée, les doutes n’ont toujours pas disparu. « La question est même désormais un peu plus sévère dans la tête de certains supporters… Doit-on encore vraiment croire en lui ? » Luis Enrique l’a fait reculer dans la hiérarchie des numéros 9 et a attendu un gros turnover face à Reims pour lui donner sa première titularisation. Pas forcément de quoi redonner confiance à un attaquant qui en manquait grandement l’an passé, avance le quotidien francilien. Ce dernier estime que quand Randal Kolo Muani a eu sa chance cette saison, il ne l’a pas saisi. Des occasions manquées avec les couleurs du PSG. Sous le maillot bleu, en revanche, c’est toujours une autre histoire. Buteur contre la Belgique, il avait reçu les louanges de son sélectionneur, Didier Deschamps. Le Parisien conclut en expliquant que les fans du PSG attendent encore et toujours de voir au Parc des Princes le Randal Kolo Muani version bleu-blanc-rouge.
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Le Parisien évoque aussi la rencontre contre Rennes, qui va lancer des semaines intenses avec des matches de prestige qui vont s’enchaîner pour le PSG. Après la réception des Rennais, il y aura « deux déplacements à Arsenal puis à Nice, une trêve internationale qui concerne à chaque fois la quasi-totalité de son effectif, avant une reprise dense et des rencontres face à Strasbourg, Eindhoven, et Marseille et quelques jours d’accalmie fin octobre… pour mieux repartir. » Le quotidien francilien estime que contre Rennes, le PSG va devoir relancer la dynamique pour au moins trois raisons. « D’abord, parce que les rencontres face à Gérone (1-0) et Reims (1-1) ont quelque peu refroidi l’engouement qui accompagnait le champion de France. […] Il y a ensuite Marseille et Monaco qui suivent, pour l’instant, le rythme et mettent la pression sur Paris, à l’affût du moindre faux pas. Du moindre grain de sable dans une machine pas épargnée par les pépins. » Enfin, un autre rendez-vous capital se profile quatre jours après Rennes, le déplacement à Arsenal. Il permettra de situer la dynamique des Parisiens et de se jauger face à l’une des meilleures équipes d’Europe, conclut Le Parisien.