Revue de presse PSG : Tuchel, Mbappé, Neymar, Verratti, attaque, abonnés fantômes…

Vu et lu au sujet du PSG ce mardi 5 mars 2019 dans la presse hexagonale.

Le Figaro

Le Figaro revient sur le choix du PSG en recrutant Thomas Tuchel : « Le pari était effectivement audacieux, commente le journal. Il aura pourtant suffi d’une phrase glissée par Tuchel, lors de sa présentation à la presse, pour briser la glace et cette image d’entraîneur au casque à pointe. […] Moins de dix mois après son arrivée, le technicien a réussi à mettre toute la capitale dans sa poche. Il s’appuie sur des convictions fortes dans le jeu mais aussi dans l’approche mentale de ses effectifs. Curieux de tout, cet adepte de la méditation est friand d’ouvrages traitants de management et de psychologie. […] Malgré un conflit ouvert avec Antero Henrique, concernant le mercato, la lune de miel se poursuit à Paris. À Dortmund, ses huit premiers mois avaient été exceptionnels avant que la machine ne s’enraye, suite à une élimination en quarts de finale de Ligue Europa face à Liverpool. Quand arriveront les premières turbulences, l’Allemand sera jugé sur sa capacité à maintenir ce souffle d’énergie positive au sein du club tout entier. Un club où il jouit, de la base jusqu’à son sommet à Doha, d’où il a été choisi, d’un crédit quasiment sans limite. »

Le Parisien

Thomas Tuchel, « c’est un sourire. Celui d’un homme décontracté qui ne s’embarrasse pas de conventions superflues, préfère le polo sombre au costume-cravate et semble porter la même attention à chacun de ses interlocuteurs. Le géant allemand (1,92 m) allie la clarté du propos et le sens de la formule. Il a aussi une qualité rare dans le foot : s’il ne dit pas toujours tout, il ne ment jamais, juge Le Parisien. Très proche de ses joueurs, qu’il ne critique jamais publiquement, il multiplie les gestes d’affection, les apartés et les encouragements. Le coach bombarde Neymar de SMS pendant sa convalescence comme il n’oublie pas d’envoyer un message à chacun pour son anniversaire. Une série d’attentions qui, associés aux résultats, font mouche. […] En Allemagne, Tuchel n’hésitait pas à aller au clash avec ses dirigeants. Mais rien de tel à Paris, où il entretient des relations cordiales avec le président. Il sait d’ailleurs mettre de l’eau dans son vin, comme dans le dossier Rabiot. Ses joueurs, en revanche, connaissent bien ses colères soudaines lorsqu’ils ne sont pas à la hauteur de ses exigences. « Il monte vite dans les tours, et ça fait du bruit, s’amuse un témoin. C’est rare mais efficace. Personne ne moufte lorsqu’il hausse le ton. »

Certains supporters du PSG « profitent de la très forte demande pour les grandes affiches comme celle de demain pour rembourser leur abonnement, voire arrondir les fins de mois, observe le quotidien francilien. Hier, plus de 3000 billets restaient en vente sur Ticketplace, moyennant 170€ à plusieurs milliers d’euros. »

L’Equipe

Mbappé (28 buts et 12 passes décisives en 30 matches toutes compétitions confondues) est « adoubé » via L’Equipe par des légendes du PSG : Pauleta, Dahleb, Bianchi, Ibrahimovic et Susic. « Au-delà des statistiques, son bagage et son style dévastateur impressionnent nos grands témoins. « Il est techniquement très fort, passe facilement en un contre un, commente Susic. Il a une explosivité que peu de joueurs ont. Je n’ai jamais vu un joueur aussi rapide balle au pied. Quand il part, il est impossible à arrêter, tu ne sais pas s’il va partir à droite ou à gauche. » Si Dahleb le compare à « Cruyff par ses gestes et sa vélocité », Bianchi pense au talent précoce d’un Ronaldo (le Brésilien) ou d’un Messi, rien que ça. »

L’Equipe

L’Equipe se concentre aujourd’hui sur l’entretien entre Neymar et la journaliste Glenda Kozlowski, diffusé dimanche sur TV Globo. Et ce propos alors qu’il est interrogé sur le Real Madrid : « Le Real est un des plus grands clubs du monde. Quel joueur n’aurait pas envie de jouer un jour sous le maillot du Real ?  Aujourd’hui, je me sens très heureux à Paris, je me sens très bien ici mais l’avenir, personne ne le connaît. Qui sait ce qu’il se passera dans trois mois ? Mais je ne suis pas en train de dire que je veux aller au Real Madrid, hein, du calme ! »

Un message de calme pas reçu par le quotidien sportif : « Il suffirait que l’intéressé manifeste explicitement son envie de rejoindre Madrid pour que le transfert devienne envisageable. Pour l’instant, au Brésil, c’est encore l’attitude du joueur qui fait débat. Alors que ses coéquipiers se préparent à un huitième de finale, il a participé activement au carnaval de Salvador de Bahia. Neymar, qui doit rentrer dans les prochaines heures, viendra à la rencontre de ses coéquipiers avant d’assister à leur match contre Manchester United. »

France Football

« Et si son moment était arrivé ? Et si le petit prodige du PSG profitait des prochaines échéances européennes pour prouver qu’il en a fini avec ses errements et s’installer – enfin – là où tout le monde l’attend, tout en haut ? », écrit France Football au sujet de Marco Verratti. « Plus fort et plus grand, celui qu’il devrait être et qu’on attend. C’est le moment. La promesse doit désormais inscrire l’avenir dans le présent. »

« Meilleure attaque de Ligue des champions, à égalité avec Manchester City (19 buts), le PSG tire son efficacité offensive d’un registre très varié, remarque l’hebdomadaire. En Ligue des champions, Paris n’est pas une équipe qui frappe énormément au but (13,37 tirs en moyenne par match, comparés aux 20 du Barça), a fortiori de loin (un tir sur trois déclenché hors de la surface). Elle n’abuse pas des centres (à peine 10 par rencontre contre plus du double pour le Real), préférant souvent amener ses latéraux à l’intérieur du jeu et combiner dans cette zone. Elle ne confisque pas non plus le ballon exagérément pour dominer et user ensuite ses adversaires (55,5 % de possession contre 60 pour le Barça, le Real et Manchester City). Son efficacité offensive repose avant tout sur la qualité d’accélération et de finition de Neymar et de Mbappé dans les vingt derniers mètres (9 buts à eux deux), c’est surtout que personne ne cadre autant qu’elle (52 %), personne ne provoque autant dans les dribbles et les un contre un (36 situations de ce type répertoriées par match avec 71 % de réussite) et que peu d’adversaires sont aussi à l’aise sur les trois tableaux à la fois : attaques rapides, attaques placées et coups de pied arrêtés. »

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