La revue de presse PSG

Vu et lu dans la presse hexagonale au sujet du PSG ce mercredi 9 mars 2016.

« Sur la pelouse de Stamford Bridge, où il a tout connu ou presque en deux confrontations depuis 2014, le PSG va peut-être jouer son match le plus important. Il faut éviter une élimination, qui donnerait l’impression d’assister à une régression fâcheuse sur la scène continentale, non conforme aux ambitions des dirigeants qatariens, publie l’AFPPour Marco Verratti, un tel scénario serait un « désastre », a-t-il confié au Guardian. Pour Laurent Blanc, bien qu’il soit en situation de rééditer le quadruplé national, un échec viendrait remettre en question son avenir à la tête de l’équipe, en dépit de sa récente prolongation de contrat (jusqu’en 2018). Si, en revanche, la qualification est au bout, la performance sera de taille, même face à une équipe qui a perdu de sa superbe. Et le match le plus important serait alors le suivant. En espérant qu’il ouvre enfin la porte du dernier carré. »

« Pour le PSG, il ne faut pas calculer : il faut maîtriser le jeu en espérant s’appuyer sur l’équipe-type. C’est loin d’être garanti. Verratti, toujours fragilisé (inflammation du pubis), n’a pas pris part à toute la séance, hier, et il n’est pas parti pour débuter. Si l’Italien (sous la menace d’une suspension, comme Ibrahimovic et David Luiz) est trop juste, Javier Pastore est en pole pour le remplacer. Il serait ainsi associé à Thiago Motta et Blaise Matuidi, remis de sa contracture à une cuisse, poursuit l’agence de presse. Les regards seront aussi rivés sur Trapp, Ibrahimovic, qui devra prouver qu’il fait gagner les grands matches, et Angel Di Maria, qui devra répondre aux attentes placées sur lui. »

« Comme Zlatan Ibrahimovic, le PSG ne doit surtout rien changer, ce soir, à l’heure d’éliminer Chelsea dans son propre stade, devant son public. Il doit rester sûr de lui, de son talent, de son avenir, de sa capacité à remporter une compétition qu’il n’a jamais gagnée, positive L’EquipeCe n’est peut-être pas le plus périlleux mais il flotte comme l’odeur d’un piège autour de Londres. Et si ce n’était pas aussi facile ? Et si Chelsea restait éliminé jusqu’à la 80e ou la 85e minute, bien campé devant le but de ­Thibaut Courtois, tenant le 0-0, avant de crucifier Paris ? (…) Si la probable absence de Marco Verratti au coup d’envoi annonce peut-être un peu moins de fluidité dans le jeu, le PSG a néanmoins déjà démontré qu’il pouvait maîtriser sans sa pépite. Ce fut le cas à Madrid avec Adrien Rabiot, contre le Real, il n’y a pas de raison que cela ne le soit pas à Londres, avec Javier Pastore. (…) Paris veut avoir la possession et, bien qu’à l’extérieur, cherchera à prendre le jeu à son compte. Une manière de s’appuyer sur la philosophie développée par Blanc depuis son arrivée et rodée par ses joueurs semaine après semaine avec un certain succès. Une façon, aussi, d’éviter au PSG d’évoluer dans une configuration où il est moins à l’aise et qui pourrait s’avérer suicidaire. »

« Si on en est là à se tourmenter, c’est qu’on ne sait rien en fait. Le 2-1 de l’aller, grâce à Ibrahimovic et Cavani, ne donne aucune assurance, si ce n’est celle du coup d’envoi : Paris débute le match qualifié. Mais il aurait tort de s’en contenter, un coup franc, une erreur de Trapp, un penalty et c’est fini, écrit Le ParisienPour chasser les derniers doutes, on aimerait être sûr que l’esprit de la saison dernière, à dix contre onze avec de vrais héros sur la pelouse, flotte encore dans les rangs français. (…) Ce soir, il faut choisir : rentrer en stop ou en quart. »

« Marco Verratti a participé hier à l’ultime entraînement à Stamford Bridge, rappelle le quotidien francilien. S‘il a semblé jouer sans douleur, il n’a pas terminé la séance puisqu’il est rentré au vestiaire à la pause. Comme à l’aller, la décision finale de sa titularisation pourrait être prise à quelques heures du match. Un flou qui n’entoure plus la présence de Matuidi. Il sera présent au coup d’envoi. »

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