Revue de Presse PSG : champion de France, Luis Enrique, Mbappé, les surprises de la saison…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce lundi 29 avril 2024. Le PSG est officiellement champion de France, le trio Barcola-Mbappé-Dembélé en feu, la saison singulière de Kylian Mbappé, les belles surprises de la saison, Luis Enrique le chef d’orchestre de l’équipe…

Une Lequipe 3

Dans son édition du jour, L’Equipe rapporte que le PSG est officiellement champion de France grâce à la défaite de l’AS Monaco sur la pelouse de l’Olympique Lyonnais (3-2). Au bout d’une saison maîtrisée, le club de la capitale soulève le 12e titre de champion de France de son histoire. Le huitième sur les dix dernières années et le premier de Luis Enrique. Avec ce deuxième titre de la saison, la formation parisienne peut toujours rêver d’une quadruplé historique. Même si le technicien espagnol n’aura pas tout réussi en Ligue 1, « son Paris, encore perfectible dans le jeu, a grandi. Et est devenu, à défaut d’un collectif dominant, un groupe de caractère. Qui ne renonce pas. Ou pas souvent », constate L’E. Et contrairement à ses prédécesseurs, Luis Enrique n’a pas eu peur de prendre des décisions importantes comme la gestion de Kylian Mbappé. L’Asturien, porté par ses résultats, est sorti par le haut de ce dossier éminemment politique dont il a perçu dès début février les potentielles conséquences sur son groupe. « Ces derniers jours, au moment de dresser le premier bilan de cette saison de L1, les dirigeants parisiens, conscients d’avoir été accompagnés par une forme de bonne étoile sur certains moments clés de la saison, se félicitaient, en privé, d’un titre ‘différent’, acquis, plus que jamais peut-être dans leur esprit, au bout d’un processus collectif dans lequel chacun a contribué. » Le rêve parisien se situe désormais dans cette quête inédite du quadruplé.

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Le quotidien sportif évoque aussi la saison singulière de Kylian Mbappé, qui dispute sa dernière année comme joueur du PSG. En sept saisons chez les Rouge & Bleu, le numéro 7 parisien a glané son sixième titre de champion de France. Après l’annonce de son départ en février, l’international français en a payé les conséquences avec une gestion improbable de Luis Enrique. Une drôle de saison pour le joueur qui avait commencé dès le début de l’exercice 2023-2024. Après avoir décidé de ne pas lever l’option d’une année supplémentaire dans son contrat, Kylian Mbappé était parti au bras de fer avec ses dirigeants dès le début de l’été. Une décision qui l’a écarté de la tournée au Japon et de la première journée de Ligue 1. Furieux, l’état-major parisien faisait même planer l’idée d’une saison blanche pour le champion du Monde 2018. Mais après un accord oral avec le board parisien afin de renoncer à certaines primes de son contrat, l’attaquant de 25 ans a réintégré le groupe de Luis Enrique. Mais au fil des mois, il a traîné cette sensation d’une préparation athlétique tronquée alors qu’il avait enfin l’opportunité d’être la tête d’affiche de l’équipe suite aux départs de Lionel Messi et Neymar Jr. « Il y a eu de beaux moments, des séquences prometteuses, quelques coup d’éclat çà et là. Mais la crise de confiance était trop profonde pour qu’il puisse y avoir un espoir de retour et que la passion reparte de plus belle. »

L’annonce de son départ à ses dirigeants en février a marqué un autre tournant de sa saison. « Officiellement, Luis Enrique ‘prépare l’avenir’ mais difficile de ne pas penser qu’il s’agit aussi d’une dernière vengeance d’un club qui supporte mal la contradiction », estime L’E. En janvier, avant même l’annonce du joueur, il était envisagé en haut lieu de reléguer à nouveau Mbappé sur le banc dans l’espoir de le faire changer d’avis sur son année optionnelle. Une manoeuvre qui n’a finalement pas été retenue. Mais son temps de jeu en Ligue 1 a grandement chuté depuis. Depuis le 13 février, il a commencé seulement un match sur deux comme titulaire, contre 89% avant l’annonce de son départ. Mais cela ne l’a pas empêché de rester dans ses standards avec 43 buts inscrits à date, dont 26 en Ligue 1. Il va ainsi boucler sa saison la plus prolifique de sa carrière (42 réalisations en 2020-2021). Il a un boulevard pour aller chercher un 6e titre de meilleur buteur du championnat d’affilée. Une performance qui va lui permettre de dépasser des joueurs comme Carlos Bianchi, Delio Onnis et Jean-Pierre Papin. « Il lui reste quelques semaines et une poignée de matches de C1 pour donner une tournure plus majestueuse à sa sortie. »

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Et d’autres joueurs se sont illustrés dans cette saison 2023-2024 du PSG. Avec notamment des belles surprises qui n’étaient pas forcément destinées à être des éléments majeurs. C’est le cas de Warren Zaïre-Emery (18 ans), Vitinha (24 ans) et Bradley Barcola (21 ans) qui sont devenus des joueurs importants du onze parisien. « Les trois ont bénéficié du management de Luis Enrique, qui n’hésite jamais à lancer des jeunes, comme il l’a fait tout au long de sa carrière de technicien. » Ils se sont imposés comme des titulaires indiscutables au fil de la saison. 42 matches toutes compétitions confondues pour Vitinha, 39 pour Zaïre-Emery et 36 pour Barcola. Recruté contre 50M€ à l’OL, Bradley Barcola était utilisé avec parcimonie dans un premier temps. Mais le repositionnement dans l’axe de Kylian Mbappé fin novembre a été un tournant pour l’international Espoirs français. « Depuis, Barcola a davantage été titulaire et commence à afficher des statistiques plus solides même si elles demeurent perfectibles. Aujourd’hui, il compte 4 buts et 8 passes décisives. Il multiplie surtout les différences dans le couloir gauche. » Des bonnes performances qui lui permettent de toquer à la porte de l’équipe de France juste avant l’Euro.

Concernant Warren Zaïre-Emery, il a effectué quatre premiers mois de très haut niveau qui lui ont permis de découvrir les Bleus de Didier Deschamps. « Luis Enrique a repéré son immense talent et sa grande maturité dès les premiers entraînements de la saison et la tournée en Asie. » Le Titi a apporté une verticalité qui faisait parfois défaut dans le jeu parisien. Il est le joueur sur lequel le PSG construit son présent et son futur. Enfin, Vitinha joue aussi un grand rôle dans la belle saison actuelle du PSG. Après une première année compliquée, le Portugais donne enfin sa pleine mesure (9 buts et 5 passes décisives). « Vitinha a suppléé Marco Verratti dans ce rôle de régulateur du PSG. Pas encore de faire oublier l’un des chouchous du Parc des Princes mais il n’est plus très loin d’en devenir un à son tour », conclut L’E.

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Enfin, L’Equipe se penche sur la demi-finale aller de Ligue des champions face au Borussia Dortmund ce mercredi. Et pour ce match, il y a peu d’incertitudes dans le onze de départ. Lors des matches face au FC Lorient (1-4) et Le Havre (3-3), le staff parisien a réussi à faire reposer la quasi totalité de ses cadres. Alors que sa charnière centrale devrait être composée de Marquinhos et Lucas Hernandez, la rare zone d’ombre repose sur l’état de forme précis de Nuno Mendes. « Le technicien espagnol rappelle régulièrement qu’il faut être vigilant sur les sensations de son latéral gauche éloigné des terrains pendant dix mois après son opération aux ischios. » Titulaires lors des deux matches face au FC Barcelone, le Portugais n’a joué qu’un seul matches sur les cinq derniers en championnat. « Alors que la maîtrise des ailiers allemands (Sancho, Adeyemi…) sera une des clefs du match, ses sensations seront à observer avec attention lors de la séance du jour. »

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De son côté, Le Parisien met aussi en avant le titre de champion de France remporté par le PSG. « Gonflé par ce titre, le PSG va désormais vivre sa semaine la plus brûlante de la saison avec deux matchs à la vie à la mort sportive contre Dortmund. » Dans un excellent état d’esprit et avec des supporters et ultras qui n’ont jamais paru aussi fervents, Luis Enrique amène une touche de magie dans cet effectif parisien. « Kylian Mbappé ne boude pas ni son plaisir ni sur son visage et ses partenaires débarquent dans la Ruhr avec une attaque où chacun rayonne, de Bradley Barcola à Ousmane Dembélé. Vitinha régale et régule au milieu quand Gonçalo Ramos n’entre plus jamais pour rien. » Autre bonne nouvelle, il n’y a pas de nouvelle blessure avant la double confrontation face au BVB. Luis Enrique avait prévenu que sa formation allait être difficile à manoeuvrer pour les équipes adverses : « Nous sommes une équipe très difficile à battre dans tous les domaines : physique, tactique et mental. Nous pouvons utiliser 23 joueurs. Nous vivons notre meilleure période cette saison. Nous allons jouer la compétition que chaque équipe et tout joueur veut gagner. Nous sommes en mesure de nous battre au plus haut niveau. Je suis convaincu que nous allons batailler dur et nous qualifier pour la finale. »

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Le quotidien francilien fait un focus sur l’attaque Dembélé-Mbappé-Barcola. Trois joueurs qui apportent des garanties solides avant les demi-finales de Ligue des champions. Au fil des mois, Bradley Barcola s’est imposé comme un maillon fort de l’équipe parisienne en apportant de la variété à son équipe. Ces trois-là ont été alignés dix fois ensemble au coup d’envoi. Grâce à eux, le PSG excelle dans la prise d’espaces et les attaques rapides peuvent faire de gros dégâts. On pouvait craindre que les deux autres offensifs marchent sur les plates-bandes de Kylian Mbappé, mais le numéro 7 parisien a su se réinventer, quitte à être moins spectaculaire. « À eux trois, ils libèrent aussi de la place pour des milieux qui ont tout le loisir de s’engouffrer dans les failles et d’apporter le surnombre aux abords de la surface », constate LP.

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Enfin, Le Parisien met en lumière le chef d’orchestre de cette équipe du PSG, Luis Enrique. Après avoir soulevé son premier titre de champion de France, le technicien espagnol peut aussi devenir le plus grand coach de l’histoire du club dans moins de six semaines s’il parvient à rafler tous les titres, dont le plus prestigieux la Ligue des champions. Le PSG a donc rendez-vous avec son histoire dans les semaines à venir. « La semaine de la qualification à Barcelone et la victoire cinglante contre Lyon (4-1) ont établi l’assimilation parfaite d’un effectif aux principes forts d’un coach et ce, quels que soient les joueurs utilisés. Voilà enfin une équipe, un collectif répondant aux désirs d’un coach qui annonce à tous depuis des mois que la suite sera toujours mieux que le présent. » Alors qu’il fait de la possession de balle une arme importante dans chacune de ses équipes, Luis Enrique est finalement moins dogmatique qu’annoncé : « Nous sommes capables de marquer dans des espaces resserrés, mais aussi sur des contre-attaques. C’est le football moderne. Tu dois être en mesure d’affronter et de battre des adversaires parfois plus faibles et très resserrés, et d’autres équipes prêtes à te presser haut et à oser. Il faut des joueurs prêts à faire face à tout ça. En tant qu’entraîneur, j’aime contrôler le match et que mon adversaire n’ait aucune possibilité de marquer. Mais cette idée est presque irréelle au plus haut niveau. Les joueurs ont accepté et assimilé mes concepts de jeu et je suis content de ce que je vois de leur part », avait déclaré le coach parisien en conférence de presse.

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