Revue de presse PSG : Arsenal, Dembélé, Marquinhos…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mardi 29 avril 2025. Le match contre Arsenal, Marquinhos et sa gestion émotionnelle, Dembélé, leader offensif du PSG…

Une l'equipe
L'equipe 29 042025

Dans son édition du jour, L’Equipe fait sa Une sur la demi-finale aller de la Ligue des champions entre Arsenal et le PSG. Le quotidien sportif indique que cette demi-finale va opposer deux clubs assez proches, et qui ont fini par se retrouver dans l’idée de la construction d’une équipe et de son identité. Ils ont donné les clés à deux entraîneurs pareillement intransigeants et dogmatiques, qui ont bâti un collectif avec quelques grands joueurs, de Bukayo Saka à Ousmane Dembélé, mais sans une star à laquelle leurs principes auraient dû s’adapter. « Luis Enrique a construit une force assez remarquable, au fil de la saison, et il est assez naturel de se demander, aujourd’hui, si elle va reprendre de l’ampleur, et si elle saura éteindre cet Arsenal qui a joyeusement marché sur le Real en quarts de finale. L’occasion qui s’offre au PSG d’aller en finale de la Ligue des champions, et donc de s’approcher du rêve qu’il poursuit depuis toujours, est aussi belle qu’il y a un an, et donc aussi difficile. » Au fil du temps, Paris s’est déshabillé d’autres malédictions plus tenaces, et d’avoir survécu à la tempête, contre Aston Villa, ressemblerait presque à un signe. Pour le reste, l’histoire est éternelle : si Paris revient au niveau d’agressivité, de mouvement et d’efficacité qu’il avait quand il a éliminé Liverpool (0-1, 1-0, 4-1 aux t.a.b.), Arsenal peut souffrir. Dans le cas contraire, c’est le PSG qui va souffrir, conclut L’Equipe.

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Le quotidien sportif fait également un focus sur Marquinhos. Le capitaine du PSG « est le seul à avoir survécu au 3-5-2 de Manchester City, à la remontada, à Manchester United, au Real Madrid, au Bayern Munich… Le seul à avoir traversé les tempêtes, les désillusions, les succès, les changements de projets, de discours, d’entraîneurs et de dirigeants… Marquinhos a tout vécu au PSG, mais pas encore cette soirée rêvée par le club qui le verrait soulever la Ligue des champions. » La trace laissée est indéniable. Mais au moment du bilan, que pèsera le reste ? Et ces soirées maudites. L’enjeu de cette demi-finale face à Arsenal se situe là. Faire basculer les souvenirs du bon côté, avance L‘Equipe. « Le capitaine connaît trop le contexte parisien pour ne pas mesurer l’attente autour de sa prestation, ce soir. Cette seconde période exécrable à Birmingham, face à Aston Villa (2-3), a soudainement fait ressurgir les fantômes, malgré un début de match convaincant. Il y a longtemps que le Brésilien n’avait pas livré une partie de match aussi inquiétante en Ligue des champions. Longtemps que son langage corporel n’avait pas rappelé cette peur entourant les matches à élimination directe du PSG il y a quelques années. » Sa capacité à gérer la mobilité des Leandro Trossard, Bukayo Saka ou Martin Ödegaard, ce mardi soir ou dans une semaine au Parc, sera observée à la loupe. Tout comme sa faculté, dans les moments brûlants, à incarner un leadership efficace. Pour l’une de ses dernières apparitions avec le PSG en Ligue des champions ?, se demande le quotidien sportif. « Les semaines passent, et l’avenir du Brésilien, sous contrat jusqu’en 2028, n’a jamais semblé aussi incertain. Dans les bureaux du Campus PSG, alors que le Championnat saoudien se montre pressant depuis plusieurs mois sur le cas du défenseur, l’hypothèse d’un départ du capitaine n’est plus balayée d’un revers de la main », conclut L’Equipe.

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Le quotidien sportif évoque aussi Ousmane Dembélé. Ce qui a vraiment changé dans la saison du numéro 10 du PSG, c’est son repositionnement dans l’axe, indique L’Equipe. Avant d’affronter Arsenal en demi-finales aller de Ligue des champions, personne en interne ne remet en question le leadership de Dembélé. Un statut affirmé depuis janvier. « Depuis toujours, l’ancien Barcelonais a ce truc en plus dans un vestiaire : une joie de vivre contagieuse, une bienveillance et une attention particulières envers les plus jeunes. » À Paris, Dembélé n’a pas changé. Sans être aussi proche des « titis » que Presnel Kimpembe, tuteur du moindre joueur arrivant en équipe première, il est considéré par ces derniers comme un « grand frère » qui suit de près leur évolution, même quand ils jouent ailleurs, souligne le quotidien sportif.  « Dembélé a toujours été un homme totalement intégré dans les groupes au sein desquels il a évolué. Sa faculté à être proche de tous ses coéquipiers – car il parle aussi plusieurs langues – en fait un joueur crédible lorsqu’il s’agit de prendre la parole. Le Français n’est pas pour autant un élément bavard dans un vestiaire, avant ou après un match, lorsqu’il s’agit de hausser le ton. L’attaquant préfère l’intimité des petits groupes ou des face-à-face pour faire passer ses messages. » Sur le terrain, en revanche, l’international français ne cache jamais ses émotions, même auprès des siens. Il n’est pas non plus un homme très rancunier. Il est arrivé cette saison que de profonds désaccords se soient exprimés avec certains de ses coéquipiers. Si les attitudes du Français peuvent alors paraître théâtrales, elles sont plutôt définies comme « humaines et entières » en interne. Et les problèmes ne laissent jamais de traces sur le long terme, conclut L’Equipe.

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Le parisien 29 042025

De son côté, Le Parisien évoque aussi la demi-finale aller de la Ligue des champions entre Arsenal et le PSG. « Paris vient à Londres vérifier qu’il a changé, mûri, grandi, qu’il s’est endurci mais plus encore. Un an après une demi-finale de Ligue des champions ratée dans les grandes largeurs à Dortmund (1-0), il cherchera à démontrer sa nouvelle panoplie de super résistant capable des plus beaux éclats offensifs. » La bonne nouvelle, par rapport au quart de finale contre Aston Villa, c’est qu’il revient dans la peau d’un challenger, comme avant Liverpool. Il n’est pas favori contre Arsenal ou alors pas plus que les Gunners. Il se dévoile pour commencer à l’extérieur avant de s’expliquer à domicile dans un Parc des Princes volcanique le 7 mai, et débarque avec ses problèmes, surlignés par sa première défaite de la saison en Ligue 1, vendredi face à Nice (1-3), analyse Le Parisien. « Il s’est donc débarrassé de tous ces voiles qui avaient perturbé sa qualification contre la formation de Birmingham, « obligé » de passer après avoir sorti les Reds. C’est de ce confort psychologique, à l’instant où ils sont moins nombreux à croire en lui, qu’il peut se nourrir pour entrer dans le rêve et claquer un nouvel exploit », conclut Le Parisien.










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