[L’édito d’Antoine] Et une vague d’Emery bashing… une

Midi, c’était Juampi. Antoine Ballet prend la relève. Il vous propose ce mois-ci un édito chaque jour, à la mi-journée (avec un peu de retard ce jeudi).

Il est de retour ! Atténué après la montée en puissance vue ces dernier temps, les deux derniers matchs ont relancé une vague d’Emery bashing, que ce soit dans les médias ou sur les réseaux sociaux.

Après le cas Ben Arfa, c’est la gestion d’équipe qui cristallise désormais les critiques. Des choix qui posent question. Mais l’a-t-il réellement ce choix ? Entre les blessés, les joueurs en méforme, et des remplaçants qui n’apportent rien, Emery est obligé de composer avec un effectif limité, et qu’il n’a pas choisi. Ben Arfa était une volonté de la direction, Jesé une opportunité, un pari, et Krychowiak, malgré les apparences, n’est pas un choix du coach basque mais bien d’Olivier Letang, de qui le Polonais est très proche.

Prenons pour exemple le coaching mardi soir. Alors que Paris est mené, Emery fait entrer deux latéraux. Un scandale. Vraiment ? Avait-il le choix ? Sur le banc : Trapp, Kimpembe, Kurzawa, Aurier, Krychowiak, Jesé, Augustin. Jesé est entré, Augustin apporte moins de niaque que Cavani capable de marquer n’importe quand. Et quand on connaît les qualités offensives de Kurzawa et Aurier, ce choix est loin d’être ridicule. On peut même parler de réussite, qui est passeur sur l’égalisation ? Kurzawa.

Comme l’a si bien dit Rothen : « c’est le recrutement qui est en cause, pas les compétences tactiques d’Emery ». Il y aurait eu une discussion animée entre Nasser Al-Khelaifi, Olivier Letang et Patrick Kluivert à ce sujet hier matin.

Les priorités sont nombreuses : Une doublure plus expérimentée qu’Augustin pour Cavani. Un 4e défenseur central pour compenser la vente de David Luiz, éventuellement un arrière gauche au cas où la pubalgie (et l’état d’esprit ?) de Kurzawa n’évoluerait pas dans le bon sens. Et un ailier pour faire souffler et/ou mettre sous pression Di Maria et Lucas.

La seule certitude à ce jour, c’est qu’Emery ne peut pas prendre sur lui toute la responsabilité de la situation actuelle. Il doit y avoir une remise en cause collective, des joueurs au président, et il faut s’entendre sur le recrutement (ce que pour l’instant Letang et Kluivert ne font pas). On ne pourra véritablement juger la patte Emery qu’à la lumière des deux prochains mercato.

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