[L’édito de Daniel] C’était il y a 10 ans

Midi, c’est Juampi. Vous avez apprécié les billets de Daniel. Il vous propose ce mois-ci un édito du lundi au vendredi, à la mi-journée.

La finale de ce samedi ne sera pas une affiche inédite. Il y a 10 ans, le PSG et l’OM s’étaient déjà affrontés en finale de Coupe de France avec le résultat que l’on connaît tous. Une ouverture du score de Kalou venant fermer le clapet du Kop marseillais en plein « olé » pour saluer un geste de Taïwo puis une frappe aussi magnifique qu’inattendue de Dhorasoo me procurèrent une des mes plus belles émotions de supporter.

C’était il y a 10 ans… quelle claque le temps qui passe… un PSG d’un autre temps qui paraît tellement amateur face à son descendant d’aujourd’hui. Un PSG capable de se faire ridiculiser par les minots marseillais au Parc et de terrasser l’équipe première pourtant favorite à quelques mois d’intervalle. Car oui à l’époque c’était bien l’OM qui était favorite, qui était sur la pente ascendante pendant que notre PSG sauce Lacombe\Colony entamait sa lente descente aux enfers avec comme point d’orgue ce match de la peur face à Sochaux à Bonnal (tribune Amara Diané on en parle ?).

C’était il y a 10 ans, intervalle maudit entre les ères Canal et QSI ne nous épargnant pas les pires humiliations au fil des matchs, des coachs et des saisons… Un temps où notre buteur originaire des Balkans n’était pas Zlatan mais Kezman. Un temps où fêter la victoire en Coupe de France était encore possible entre supporters, ultras et joueurs en plein Paris… vraiment une autre époque…

Époque qui mis mes nerfs de supporter à rude épreuve, relativisant tant bien que mal nos nombreux échecs et fêtant plus que de raison nos petites victoires. Aujourd’hui je me surprends cependant à faire la fine bouche malgré les nombreux trophées et exploits de mon PSG. Ces 10 ans me paraisse si loin… Mais je n’ai rien oublié de ce temps, je ne suis ni ingrat, ni amnésique. Je me suis seulement assoupi…

Allez Paris ! Samedi j’espère fêter et surtout apprécier comme il se doit un double quadruplé historique !

Daniel Julian