Les polémiques, son départ, Zaïre-Emery, Luis Enrique, Galtier sort du silence

Christophe Galtier avait rejoint le PSG en juillet 2022 pour deux ans. Mais malgré le onzième titre de champion de France historique, il a été l’entraîneur du pire PSG depuis l’arrivée de QSI. Il a donc été renvoyé. Outre les résultats sur le terrain, le coach a aussi été placé dans plusieurs polémiques qui ont pollué son passage sur le banc parisien. Deux mois après son départ, Christophe Galtier est sorti du silence pour le Canal Football Club. Il n’a éludé aucun sujet. Extraits choisis…

Les polémiques

« Au moment où j’arrive à Paris, on est à Paris pour gagner des matches, pour rentrer dans l’histoire du club, essayer d’aller plus loin en Ligue des Champions. On se prépare à ça. Mais est-ce que l’on peut se préparer à tout ce qui est arrivée derrière, non. Personne n’est préparé. Le char à voile ? C’était de l’humour que l’on peut faire entre nous et c’était surtout de l’humour qu’il ne fallait pas faire en public et encore moins à ce moment-là. Je fais très attention à la planète. Mais je vais quand même préciser quand même. Quand vous êtes l’entraîneur du PSG, c’est 500 prises de paroles, mais on retient le char à voile.« 

Ce qui m’a le plus réconforté durant cette période ?

« Mon président et Luis (Campos, NDLR). Ce qui m’a fait le plus mal ? Quand la direction a décidé de me remplacer. J’ai dit que je faisais l’effort de retenir que le bon et il y a eu beaucoup de bons à Paris. Honnêtement, je ne retiens que du bon et j’ai beaucoup de beaux souvenirs de ma période au Paris Saint-Germain. Du plaisir à entraîner le PSG ? Oui. J’ai travaillé avec un très bon groupe, à l’opposé de ce que les médias ont fait. Tout est amplifié. D’une étincelle, on en fait un volcan, d’une parole, on en fait un roman. Et d’un geste, c’est un film. Je suis surtout fier d’une chose, c’est d’avoir participé à l’obtention de ce onzième titre historique. C’est un titre de champion de France et c’est le premier en étant leader de la première à la dernière journée. Évidemment qu’il y a eu de gros passages à vide, mais voilà, il faut regarder ce passage-là, par ce genre de club-là, et tout ce que j’ai pu vivre, on n’est plus le même.« 

Le PSG de la saison dernière coachable ?

« Quand tu deviens l’entraîneur du PSG et que tu as ces trois joueurs-là (Neymar, Mbappé, Messi, NDLR), tu n’as qu’une obsession, comment je fais pour les associer, pour les rendre performants, pour l’intérêt de l’équipe, du jeu. Le fait de marquer des buts et aussi donner du plaisir aux gens. Après, il faut trouver le juste équilibre. Et ça, ça a été une réflexion permanente tout au long de la saison.« 

Un moment marquant avec ses joueurs

« C’est le but que l’on marque au bout de neuf secondes contre Lille. La veille, mon staff trouve des images d’un fameux coup d’envoi. On est donc à l’entraînement de veille de match et en fin de séance, je leur propose ce coup d’envoi. Après, ils se l’approprient, ils ne se l’approprient pas. Arrive le jour du match, mon staff me dit « coach, tu as oublié de parler en causerie du coup d’envoi ». J’ai dit non, je n’ai pas besoin d’en parler, ils l’ont vu, ils l’ont mis en place hier, après, c’est à eux, ça leur appartient. Ça appartient toujours aux joueurs et jamais à l’entraîneur. Je vois que cela se met en place, je sens qu’ils vont le tenter et je ne sais pas s’ils vont le réussir. Neuf secondes après, il y a but. Je me souviens de la joie de tous les joueurs quand ils vont féliciter Kylian. En fait, ils ne vont pas féliciter Kylian, ils se félicitent entre eux. Ce groupe-là était capable de ça.« 

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canalsupporters.com

Zaïre-Emery

« Très rapidement, tout le monde se rend compte qu’il n’était pas comme les autres. Ce n’est pas ma réussite. Et Warren n’est pas comme les autres. Il est amoureux du club, il est passionné de football et à 16 ans et demi, il fait déjà le métier.« 

Luis Enrique

« Ça n’a pas été facile les premières semaines. Après, je pense que Luis Enrique quand il arrive, il arrive avec l’image du sélectionneur de l’Espagne et de l’entraîneur de Barcelone avec qui il a gagné les plus beaux trophées. Il est plus armé que moi, point à la ligne. Après, il y a eu beaucoup de mouvement, de départ, d’arrivée. Il a fallu que cela se mette en place. Mais là, c’est lancé (interview accordée avant PSG / Nice, NDLR).« 

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