A la Une

Revue de presse PSG : Neymar, Donnarumma, fumigènes et Mbappé-Haaland

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale en ce jeudi 8 septembre : Neymar étincelant mais décrit comme frustré hors du terrain, Gianluigi Donnarumma qui interroge en interne, pas de fermeture de tribune après les fumigènes et la « rivalité » Mbappé-Haaland décortiquée.

L’EQUIPE a choisi d’axer sa couverture du PSG du jour en s’axant sur Neymar, tout particulièrement sur son excellente forme du moment. Le Brésilien, « personnage central » du match contre la Juventus, voit son influence dans le jeu s’étendre aux yeux du quotidien français. « La manière dont Neymar a conduit et donné le tempo de l’animation parisienne mardi est impressionnante », peut-on lire. Précisément, Neymar s’attelle désormais davantage à travailler en jeu combiné et non à privilégier le un contre un, exercice dans lequel il est davantage en difficulté depuis une saison et demie. Prenant l’exemple de sa louche pour Kylian Mbappé sur l’ouverture du score du PSG contre la Juventus, L’EQUIPE parle de « justesse technique délicieuse » de la part du numéro 10 parisien dont l’engagement sur le terrain est en outre peu critiquable. Précieux dans ses courses défensives, Neymar s’est même porté volontaire lorsque Christophe Galtier a voulu confier à l’une des trois stars de l’attaque la mission de contenir la première relance turinoise en limitant l’activité de Leandro Paredes.

Alors, tout va bien dans le meilleur des mondes pour Neymar ? Pas vraiment, puisque le joueur serait assez frustré en dehors des terrains selon les informations de L’EQUIPE, en témoigne le fait qu’il n’ait pas souhaité parler à la presse ce mardi après son étincelante prestation contre la Juventus alors que l’idée lui avait été proposée. « Tu es sûr ? Vraiment ? Parce que si je parle ce soir… ça va faire des problèmes hein ! », aurait alors répondu le joueur parisien en rigolant après avoir été sollicité. Oublié par Kylian Mbappé à deux reprises en seconde période, Neymar est sorti irrité du match contre le club italien selon L’EQUIPE. En fait, la relation entre les deux stars serait encore fraiche d’après le média sportif, quand bien même le Brésilien ne veuille pas entrer en guerre ouverte avec le Français. Le clan Neymar est en revanche présenté comme étant plus véhément, celui-ci ne comprenant pas « comment le club a pu donner les clés de la maison PSG au champion du monde cet été ». Conscient de son déclassement, le Brésilien est en tout cas frustré, et cela se serait matérialisé à l’entraînement il y a une quinzaine de jours : selon L’EQUIPE, Neymar aurait eu une réaction déplacée envers un jeune coéquipier dans un exercice anodin, ce qui a nécessité l’intervention de Sergio Ramos pour le calmer.

Autre chose abordée par L’EQUIPE dans son édition du jour, le départ de Mauro Icardi pour Galatasaray. Le joueur est arrivé en Turquie ce mercredi soir et, dans sa brève, le quotidien français confirme qu’il s’agit bien d’un prêt gratuit sans option d’achat et que le PSG prendra en charge 60% du salaire de l’Argentin.

L’EQUIPE consacre une seconde brève à l’attitude lamentable de certains supporters de la Juventus au Parc des Princes, eux qui ont été filmés en train d’effectuer des saluts nazis et pousser des cris de singe. Quatre individus ont été interpellées comme l’a annoncé la préfecture de police, tandis que l’UEFA s’est saisie du dossier et a ouvert un « cas disciplinaire » contre le club italien déjà concerné pour des faits similaires en Serie A. Dans ce type de cas, le club concerné est en général sanctionné d’une interdiction de déplacement contre ses supporters. Autre chose abordée dans cette brève, le cas des fumigènes déployés par les supporters du PSG avant le coup d’envoi. L’UEFA a ouvert un cas disciplinaire qui devrait déboucher sur une amende pour le club, mais sans doute pas d’une fermeture partielle de la tribune.

Dernier dossier abordé dans L’EQUIPE du jour au sujet du PSG : celui de Gianluigi Donnarumma, lui qui pensait que Keylor Navas partirait cet été et dont les performances font débat. Christophe Galtier fait lui-même partie de ceux qui se posent des questions selon le quotidien français, le coach parisien s’interrogeant sur certaines actions réalisées par le portier italien cette saison, et ce alors que ses difficultés dans la profondeur ainsi que ses prises de risque dans le jeu au pied ne sont pas passées inaperçues en interne. Preuve de la confiance mesurée accordée en Gigio Donnarumma, « Luis Campos a notamment voulu s’assurer en début de saison qu’il ne faisait pas une erreur en acceptant le départ de Navas » n’ayant finalement pas eu lieu.

L’entourage de Gianluigi Donnarumma se charge en tout cas de prendre sa défense en expliquant qu’il est compliqué « de relancer avec de longs ballons si aucun coéquipier devant n’est en capacité de négocier les ballons de la tête, alors que les relances courtes supposent une disponibilité des défenseurs qui n’est pas toujours évidente ». Aussi, ses proches soulignent qu’il est irréprochable sur sa ligne. Enfin, l’ancien gardien de l’AC Milan estimerait qu’une promesse n’a pas été tenue, à savoir le départ de Keylor Navas, une situation qui lui fait craindre un acte II de la saison dernière avec un Costaricien envahissant. Pour autant, Christophe Galtier maintient en l’état sa confiance à l’égard du vainqueur de l’Euro 2020, même s’il n’exclut pas de faire jouer Keylor Navas de temps en temps, comme tout numéro 2. « Seulement, si l’ancien madrilène performe, ce qui n’est quand même pas une option irréaliste, quelle attitude adoptera le staff ? », conclut L’EQUIPE en s’interrogeant sur cette question que l’entraineur du PSG et ses adjoints n’auraient pas voulu se poser.

Dans son édition de ce jeudi, Le Parisien se concentre sur la rivalité entre Kylian Mbappé et Erling Haaland. D’emblée, le quotidien régional explique bien qu’il ne faut pas s’imaginer une bataille de l’acabit de celle que se sont menés Leo Messi et Cristiano Ronaldo pendant des années. Pour l’heure, les deux attaquants du PSG et de Manchester City sont qualifiés de « relève prometteuse ». Leur point commun avec l’Argentin et le Portugais est exposé par Claude Puel : « ils sont tous les deux attirés par les statistiques ». Précisément 9 buts en en 7 matchs pour Kylian Mbappé et 12 buts en plus de 1 passe décisive en 8 rencontres pour Erling Haaland. Chacun a d’ailleurs inscrit un doublé lors du premier match de Ligue des champions de la saison, faisant ainsi tomber un record chacun. Le Français est devenu le plus jeune joueur à atteindre 35 buts dans la compétition, tandis que le Norvégien est devenu le plus jeune à en inscrire 25, et le premier à le faire en 20 matchs.

Néanmoins, Le Parisien note que seul « leur amour de la performance » est un point commun entre eux tant ils évoluent dans des registres différents. Quand le Norvégien réalise des finissions cliniques en une touche de balle après réception du ballon, le Français est plus impliqué dans la construction et a davantage de variété dans son jeu et sa finition. Il s’agit en tout cas de deux jeunes partis à la chasse aux record. « Avec une génération des années 2010 qui se dirige lentement vers le clap de fin, Mbappé et Haaland incarnent déjà le présent et la promesse de saisons haletantes. Être aussi décisifs, aussi indispensables, aussi talentueux et aussi matures fait déjà d’eux des joueurs générationnels », conclut Le Parisien.

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page