Marquinhos : « J’ai la chance aujourd’hui d’être troisième capitaine du PSG »

A l’instar de Marco Verratti l’année dernière, c’est désormais Marquinhos qui se mue en chroniqueur pour Goal une fois par mois. Dans son premier billet, le défenseur du PSG revient sur ses premiers pas au club et sur son évolution qui lui a permis d’être vice-capitaine du PSG. Extraits.

« Quand j’ai entendu parler de l’intérêt de Paris à cette époque, j’étais content car le projet était très intéressant : un projet jeune, sur le long terme et très ambitieux, comme moi. J’avais 19 ans, je venais d’arriver en Europe, je voulais grandir avec un grand club ayant de grandes ambitions. A cet âge-là, on change beaucoup. Nous footballeurs, on doit devenir mature très vite. Quand je suis arrivé à Paris c’est ce que j’ai fait. Il y avait de très bons joueurs, je savais que je devais patienter pour avoir ma place et surtout apprendre de tous. A mon arrivée, Alex était devant moi dans la hiérarchie et je le savais. L’évolution d’un joueur se fait surtout grâce aux joueurs que tu côtoies. Et moi j’ai cet état d’esprit : j’essaie d’apprendre tout le temps des gens que je considère, que j’apprécie, que j’admire. Tous les joueurs m’ont beaucoup apporté. » 

Sur l’était actuel de la défense du PSG, le Brésilien est conscient de la qualité de ses coéquipiers Thiago Silva et Presnel Kimpembe et apprécie cette concurrence : « C’est cette concurrence qui fait du bien à notre équipe. Pour avoir une équipe au top, il faut avoir des joueurs de très haut niveau, du titulaire au remplaçant. Je pense qu’Unai est en train de bien gérer ça, moi je dois me concentrer pour faire le maximum sur et en dehors du terrain. »

Nommé capitaine à quelques reprises, Marquinhos est désormais le 3e vice-capitaine du PSG et il sait que cela représente une tâche difficile : « J’ai la chance aujourd’hui d’être troisième capitaine du PSG. Je prends très à cœur mon rôle. Aujourd’hui, je connais bien la langue, le club et ses ambitions, mais aussi tous les gens qui travaillent ici, j’ai un bon rapport avec eux. C’est ça qui fait l’importance dans le vestiaire. (…) C’est délicat parce qu’il faut dire ce qui ne va pas tout en veillant à ne pas faire mal. Il faut être très intelligent dans l’approche. On n’est pas psychologue, on est humain, donc on fait des erreurs. Un joueur de foot doit devenir mature très tôt. Il y a des métiers où le chef a plus de temps pour apprendre. Moi j’ai 23 ans et je suis troisième capitaine ici à Paris… J’ai grandi en même temps que le club. Je ressens une grande fierté de faire partie de ce projet depuis 2013. Quand tu restes, que tu vois tous les gens passer, qui viennent et qui partent, des choses qui changent, qui s’améliorent… toi t’es là encore et… tu ressens de la fierté. Ce n’est pas seulement de se dire qu’on est là depuis le début mais aussi de savoir que ton travail est reconnu. (…) Avec le temps, mon amour pour Paris a grandi. » 

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