Lopez, Caïazzo et Kita montent au créneau pour dénoncer

C’est pas nous, c’est eux. Lors d’une conférence de presse téléphonique proposée par Première Ligue, le syndicat majoritaire des clubs de Ligue 1, il a s’agit de faire passer un message par rapport à l’arrêt de la Ligue 1 : « On a été mis devant le fait accompli ». Trois présidents de clubs de Ligue 1 – Gérard Lopez (Lille), Bernard Caïazzo (Saint-Étienne) et Waldemar Kita (Nantes) – ont pris la parole pour dissiper un flou.

« Sur quelle base le gouvernement a-t-il pris cette décision? » a demandé le président du LOSC pour mieux dénoncer un manque de « concertation ». Le président du syndicat Première Ligue, Bernard Caïazzo, a lui insisté sur la responsabilité du gouvernement dans ce choix : « On n’a pas la responsabilité, celui qui l’a c’est le Premier ministre, et le gouvernement. Tout le monde se préparait à reprendre et le 28 avril. Est-ce qu’il y a eu concertation avec les autres pays ? Non. Est-ce qu’il y a eu concertation avec les grands clubs de football ? Non. Moi je peux dire au nom de Première Ligue qu’il n’y a eu aucune concertation avec nous. Je veux juste rétablir les faits, c’est une aberration totale de dire que c’est nous qui ne voulions pas reprendre. Personne ne se saborde, personne ne se suicide, personne dans le football n’avait envie de tuer notre économie et d’avoir 600 ou 700M€ à gagner pour soi-disant protéger un classement. »

Mais on le sait, la saison 2019/2020 de Ligue 1 ne redémarrera pas. « Aujourd’hui, pour des questions organisationnelles, c’est trop dur, a regretté Waldemar Kita. Début avril, on était les seuls sur les cinq grands championnats à faire la proposition de reprendre le championnat. On était en avance, et on s’est foutu de (nous). On était la locomotive et les autres pays nous ont suivi plus tard… »

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