Luis Enrique : « Cela ressemble à une mauvaise blague »
Après avoir subi une défaite très amère face à l’Atlético de Madrid en Ligue des champions, le PSG devra aller chercher sa qualification lors des quatre matches restants.
Le PSG n’avait pas le droit à l’erreur ce mercredi pour pouvoir être dans le bon wagon pour les places qualificatives dans cette nouvelle édition de Ligue des champions. Mais cette défaite sur le gong face à l’Atlético de Madrid place le club parisien dans une position très inconfortable. Désormais, les quatre derniers matches restants (Bayern Munich, RB Salzbourg, Manchester City et Stuttgart) auront une importance capitale pour revenir parmi les qualifiés. Malgré ce revers cruel, Luis Enrique continue de garder espoir, comme il l’a expliqué en conférence de presse d’après-match.
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Comment expliquer cette inefficacité ?
« Il faudrait que je le revoie pour analyser en profondeur. C’est inexplicable ce qui nous arrive lors des trois matchs. C’est inexplicable et injuste. Ce sont les mots qui définissent le mieux la situation. »
Va-t-il modifier sa philosophie de jeu suite aux résultats décevants en C1 ?
« À dire vrai, le responsable de la création de 50 occasions, c’est l’équipe et le responsable de tout ça, c’est l’entraîneur. C’est moi le responsable de tout cela. Je vais faire en sorte que l’équipe continue de créer des occasions. C’est difficile d’expliquer cette série de trois matchs en Ligue des champions à domicile. Cela ressemble à une mauvaise blague. Je me sens très mal. Il faudra analyser la tête froide. Jusqu’à la fin, la dernière minute, on essaiera. C’était presque drôle aujourd’hui entre guillemets. Il nous faut 20 occasions pour marquer alors que l’adversaire éternue et marque. »
Un vrai attaquant, la solution à tous les problèmes ?
« Apporte-moi l’attaquant si tu l’as ! Je le sors d’où cet attaquant ? Je reste fidèle à mes idées. Le jour où j’échouerai dans le football, ce sera avec mes idées, pas avec celles des journalistes ou d’un autre entraîneur. C’est une série invraisemblable et inédite. Le football récompense les buts, pas les occasions de but. Le but de Madrid est une blague de mauvais goût. C’est un but où l’adversaire n’a rien fait. La foi en mes joueurs et mon équipe est inébranlable. Cette défaite nous met dans une situation très compliquée. On va essayer de se qualifier. Sinon, les mesures qui devront être prises seront prises. Je ne travaille dans le football avec la peur. Les joueurs font ce que je leur demande. Personne ne rend les armes au Parc des Princes mais je ne suis pas sûr qu’on va se qualifier compte tenu de notre classement. »
L’explication de l’entrée en jeu de Kolo Muani
« La situation du match. L’Atlético était regroupé derrière. Ils ont maintenu 5 défenseurs jusqu’à la fin. Malheureusement, Randal n’a pas réussi à marquer. J’ai aimé son attitude. C’est un joueur de haut niveau, je n’ai aucun doute là-dessus. »
Ce qu’il a dit à ses joueurs après le match
« Je ne parle jamais avec les joueurs à la toute fin. Il n’y a plus rien à faire. Quoi que l’on dise, c’est trop tard, on ne peut plus rien changer. Il faut baisser le niveau d’énergie négative. Mais le lendemain, on s’y remet. C’est un résultat totalement injuste. Le football est injuste, la vie est injuste. Aujourd’hui, c’est clairement un soir de merde. Demain, on verra ce que l’on peut améliorer. On va préparer les quatre derniers matchs comme quatre finales, car ce sont quatre finales. »
Quels sont les risques d’une non-qualification ?
« Si la dynamique reste la même… Je ne sais pas. Cette compétition a commencé de manière bizarre avec un tirage anormal pour une équipe du chapeau 1. On aurait dû gagner nos trois matchs à domicile et les gagner facilement. Cela va être très difficile. Il reste quatre finales. Nous avons encore quatre matchs pour changer la situation. La vie peut changer en 16 secondes. Il n’y a rien de tragique. »