Marquinhos : « Ce sera drôle d’affronter des joueurs qu’on a l’habitude de côtoyer au quotidien ! »
C’est le quatrième jour de la Coupe du Monde de football et deux
des grands favoris de la compétition font leur entrée. L’Allemagne
de Julian Draxler et Kevin Trapp rencontre le Mexique à 17h00 dans
le groupe F et à 21h00 le Brésil rencontre la Suisse.
Parmi le large contingent parisien au sein de la Seleçao,
Marquinhos ne démarrera pas cette rencontre. Le jeune
défenseur central a été interviewé pour le site
du Figaro – Sport24 à quelques heures
de cette confrontation. Il expose les ambitions de son
équipe nationale et la concurrence à distance avec ses coéquipiers
au Paris Saint-Germain pour remporter le titre mondial.
La coupe du monde et le
PSG :
Sa relation avec les autres
internationaux parisiens :
Ça chambre un peu .
Surtout lors du tirage au sort. C’était juste après
l’entraînement, on était tous dans la salle pour y assister. Ce
sont de bons moments. Mêmes si nous sommes coéquipiers en club, que
nous sommes toujours ensemble tout au long de la saison, ce
sera un peu drôle d’affronter des joueurs qu’on a l’habitude de
côtoyer au quotidien. Mais c’est ça le foot, la Coupe du monde, de
jouer en
sélection.
Les plus chambreurs au PSG
:
Ça dépend des
moments. On a joué récemment contre l’Allemagne, et on a gagné
(1-0). On a un peu chambré les Allemands. On est France,
donc on rigole avec les kinés, les préparateurs et les
joueurs, Kylian (Mbappe), Adrien (Rabiot), Kimpembe…
Mais ça montre aussi la qualité de notre effectif au
PSG : beaucoup d’entre nous pouvaient être sélectionnés pour
la Coupe du
monde
La concurrence :
Les équipes les plus dangereuses
:
Il
y a les champions du monde en titre allemands, l’Espagne, la France
et la Belgique a une belle génération aussi. En Amérique
du Sud, on a affronté de belles équipes aussi, comme
l’Argentine, l’Uruguay d’Edinson Cavani et une belle
génération en Colombie. Ce sera une belle Coupe du monde.
Le niveau est vraiment très relevé.
L’équipe de France
:
Quand je
suis en sélection, avec le décalage horaire, ce n’est pas toujours
évident de suivre les matches. Mais je les ai quand même un peu
vus, j’ai vu quelques matches et certains de mes coéquipiers
briller. Comme je suis ici en France, j’entends beaucoup
parler des Bleus évidemment. Ils jouent bien, c’est une belle
génération. Il suffit de regarder la liste… Il y a
beaucoup de qualité pour faire de belles choses.
Le Brésil
:
Sa première
coupe du monde :
C’est un rêve
d’enfance ! Jouer une Coupe du monde… Pas juste la
jouer, essayer de faire notre maximum pour la gagner. Au Brésil, il
y a une grande culture du football. Dès 5 ou 6 ans,
beaucoup d’enfants pensent déjà à jouer au football, regarde les
matches à la télévision, suivent la Seleçao et voient leurs idoles
jouer. Du coup, ils veulent aller loin dans le football.
Pour moi, ça a été comme ça. C’est un rêve qui se
réalise.
L’ambition de remporter la
coupe du monde :
Oui, mais on sait que c’est difficile.
Beaucoup d’autres équipes ont les qualités pour l’emporter,
le mental, qui défendent bien et qui jouent bien ensemble. Ce n’est
pas facile. Le niveau est relevé au Mondial ! On y
voit toujours de bons matches… Ce sera magnifique, que du bonheur,
que du plaisir. Le Brésil, la France, l’Espagne, l’Allemagne, par
leur histoire, ont une certaine
responsabilité.
Les forces et faiblesses du
Brésil :
On a vraiment une force
collective. Il y a eu beaucoup de changements de joueurs,
le coach a fait beaucoup de tests, mais le niveau, le jeu offensif
et la cohésion défensive n’ont pas baissé. On a donné de
bonnes réponses lors de ces tests. Les faiblesses ? Je
ne sais pas, je ne vois pas. Mais même si je trouvais, je
ne le dirais pas
maintenant.