Ménès : « Qu’on ne vienne pas me parler du fric du Qatar. Pas contre Chelsea »

Les détracteurs de Laurent Blanc disaient qu’il était aisé de décrocher des titres grâce aux millions de QSI, que l’ancien sélectionneur n’avait pas de mérite au PSG… Éliminer le Chelsea de José Mourinho élimine cet argument selon Pierre Ménès.

« On sait que je ne porte pas José Mourinho dans mon cœur. Malgré un palmarès immense et un vrai talent de meneur d’hommes, le coach portugais a aussi une part d’ombre insupportable. Cet art consommé de transformer des grands techniciens du ballon en travailleurs de l’ombre. Mourinho avait fait ce qu’il fallait avant le match, en faisant des tonnes sur l’agressivité des Parisiens à l’aller. Le Mou qui se plaint de l’agressivité. Ça serait à mourir de rire si l’arbitre n’était pas tombé dans le panneau avec délectation, écrit le journaliste dans Direct Matin. Comment ne pas s’attarder sur Laurent Blanc. Celui qui n’a pas d’autorité, celui qui ne sait pas faire de choix, celui qui ne fait pas travailler ses joueurs, celui qui va prendre la porte à la fin de la saison. Pour sa troisième participation à la Ligue des champions comme entraîneur, il se qualifie pour la troisième fois en quart de finale. Et qu’on ne vienne pas me parler du fric du Qatar. Pas contre Chelsea. Beaucoup disaient qu’il s’agissait du match de l’année pour le PSG. En cas d’élimination, cela aurait effectivement été le cas. Mais l’aventure parisienne continue. Sur les quatre tableaux. Et après avoir franchi un tel obstacle, dans des conditions aussi épouvantables, Paris peut se lancer dans un sprint final infernal. »

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