MHSC-PSG : on refait le match

Une pelouse en bon état

C’est bien connu, il pleut tout le temps à Paris et c’est dans le Sud que chaque saison on reporte des matches pour cause d’intempéries ! OM-Rennes et Monaco-Bordeaux ont donc été reportés en raison de fortes pluies. Longtemps, le doute a plané sur la rencontre Montpellier-PSG. Finalement, la pluie a épargné La Mosson (La Mousson ?) dans la journée de dimanche, si bien que le match a pu se jouer. La pelouse, apparemment un peu haute, était toutefois de bonne qualité.

Un stade qui sonnait creux

Contrairement à la saison dernière où Montpellier retrouvait l’élite avec un match contre le PSG en ouverture de championnat, la Mosson n’aura pas fait le plein hier au soir. Crise économique, temps maussade… en tout cas il y avait un peu moins de 20.000 spectateurs dans un stade qui peut en accueillir environ 33.000 et la tribune haute latérale était fermée.

Et Kombouaré changea de tactique

En faisant entrer Luyindula puis Sessegnon et Bodmer, le coach kanak du PSG a fait évoluer son équipe vers un 4-3-3 en cours de match. Contrairement au match de Lyon en Coupe de la Ligue où le PSG avait mis une mi-temps à s’adapter à ce système, hier les joueurs se sont tout de suite trouvés. Ou presque. Il faudrait aussi dans ce système changer de tactique aux abords de la surface. On a vu quelques centres aériens pour la tête de Guillaume Hoarau… qui n’était plus là !

Paris en panne d’attaque

L’attaque parisienne a encore été muette hier soir. Erding n’est plus que l’ombre de lui-même. Il ne gagne et ne tente pratiquement plus de duel aux abords de la surface et perd beaucoup de ballons. Etonnant quand on connait la qualité du bonhomme. C’est grave docteur ? Dans le même temps, son compère Guillaume Hoarau n’est pas plus en réussite, même si l’on sent chez le Réunionnais une pointe d’exaspération et une réelle envie de bien faire qui pourraient le remettre dans le droit chemin. Dommage, car c’est la saison où le PSG semble proposer un fond de jeu intéressant, que ses attaquants se mettent à flancher. On ne voudrait pas jouer les oiseaux de mauvaises augures, mais ça nous rappelle quand même la saison 2001-2002, quand Ronaldinho se battait tout seul avec les fantomatiques Aloisio et Alex devant lui (on notera tout de même qu’Erding et Hoarau c’est normalement un ton au-dessus). Avec un Pauleta cette année-là, Paris finissait sans doute champion. Le PSG terminera à la 4ème place, la plus mauvaise.

M. Ennjimi et les cartons

Comme on le souligne pratiquement chaque semaine, dans ce championnat de France il y a un règlement respecté à la lettre pour le PSG, et un autre, à la carte, pour nos adversaires. Hier soir encore, M. Ennjimi a succombé à la tentation de se montrer intraitable avec le PSG (la capitale, l’argent, le ressentiment de tous les Français, les medias qui suivent à la loupe…), sinon, comment expliquer sa gestion aléatoire des cartons ? Pour sa première faute, une demi-semelle, Nenê va prendre sa biscotte, tout comme Jallet pour une faute d’anti-jeu. Jusque-là, rien d’anormal. En revanche, il aura fallu attendre la 68ème minute pour voir Bocaly, l’adversaire direct de Nenê, longtemps empêché de jouer, prendre son premier carton ! Et que dire de cette semelle énorme et dangereuse de Belhanda sur Sakho (il restera à terre) qui ne récoltera ni commentaire ni réprimande ? Incompréhensible.

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