Mordacq (DNLH) exige une tolérance zéro sur les fumigènes

Ce soir, il sera question à la commission de discipline de la Ligue des fumigènes allumés lors du PSG/Nice à Auteuil pour les dix ans de la K-Soce Team. Le risque étant un huis-clos partiel concernant la tribune. En effet, deux matches avec sursis planent au dessus de la tête du club francilien suite aux légers incidents de la finale de la dernière Coupe de la Ligue, à Lyon. Coïncidence ? Antoine Mordacq, commissaire à la tête de la division nationale de lutte contre le hooliganisme, prend la parole ce joueur médiatiquement via l’AFP.

« Les clubs doivent avoir une tolérance zéro sur les fumigènes. Ils doivent discuter avec leurs supporters, il faut qu’il y ait aussi des échanges avec les autorités publiques, c’est ce à quoi la DNLH travaille. Mais en tout état de cause, il faut, sur la palpation de sécurité, sur la fouille préalable des tribunes qui sont de la responsabilité des clubs, qu’il y ait un net renforcement des mesures pour que ces engins ne puissent plus arriver en tribunes. Les clubs peuvent parfaitement autoriser, et même soutenir, les déploiements de « tifos » à l’occasion d’événements particuliers comme notamment les anniversaires de groupes de supporters. Mais les engins pyrotechniques, c’est un vrai danger dans un milieu confiné, et notamment en tribunes où il y a une concentration de personnes extrêmement forte, affirme Mordacq. Les groupes de supporters demandent l’accroissement des déplacements libres des supporters dans les stades, mais encore faut-il que les incidents dans le stades cessent pour montrer que c’est possible. L’affluence, les animations en tribunes, les déplacements de supporters visiteurs, tout cela peut être discuté avant le match, mais le plus important c’est que les groupes de supporters s’engagent sur un certain nombre de principes convenus avant la rencontre, et que ces principes soient respectés ».

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