Ollé-Nicolle : « Katoto est le symbole d’un état d’esprit irréprochable »

Après la première trêve internationale de la saison, les Féminines du PSG retrouveront la D1 Arkema ce dimanche (14h45 sur Canal Plus Sport) face à Fleury 91 dans le derby francilien. Et pour ce match de la 15e journée de championnat, les Parisiennes (2e, 39 pts, +43) voudront poursuivre leur belle série afin de rester au contact du leader, l’Olympique Lyonnais (42 pts, +56). Et avant cette rencontre, le coach des Rouge & Bleu, Didier Ollé-Nicolle, est revenu sur la période actuelle des Parisiennes, dans un entretien au Parisien.

La semaine particulière à l’entraînement sans les internationales

« C’est un contexte très particulier car, contrairement à d’habitude, certaines filles ont joué jusqu’à trois matchs en sélection. Il y a en six qui jouaient encore hier soir (mercredi). On a géré très peu de joueuses ici. Vingt-cinq joueuses étaient parties ! La semaine dernière, on avait une gardienne et deux joueuses : Charlotte Voll, Estelle Cascarino et Aminata Diallo. »

Un casse tête dans la gestion de l’effectif ?

« Cette semaine est très, très compliquée oui, car les filles arrivent depuis lundi (21 février). Il faut tenir compte de leur temps de jeu et de la semaine (…) Il faut gérer la récupération selon qu’elles ont joué vingt minutes ou trois matchs complets. Une fille comme Ashley Lawrence a joué trois fois 90 minutes, dont le dernier match mercredi. Elle rentre vendredi. On verra dans quel état elle est. Heureusement il n’y en a pas beaucoup qui ont joué les trois matchs. On avait échangé avant avec les sélectionneurs et sélectionneuses pour tenir compte de ça. »

Une trêve internationale qui est arrivée au mauvais moment ?

« Cette trêve n’est pas arrivée au bon moment parce que j’avais vraiment le sentiment qu’on était dans une vraie montée en puissance, avec les matchs de Saint-Étienne (5-0), Lyon (3-0 en Coupe), Guingamp (6-2), Dijon (5-0). On a senti une équipe qui prenait d’assaut l’adversaire, avec un vrai collectif et une équipe un peu type qui s’était dessinée. Donc j’espère que cette coupure n’aura pas créé trop de fatigue. »

La montée en puissance de Katoto

« Bien sûr. Ce qu’on sent depuis un moment, quand elle est comme ça, c’est qu’il faut qu’il y ait une vraie machine autour d’elle, que tout le monde travaille. Parce qu’elle bosse, mine de rien, ce n’est pas l’avant-centre qui attend le ballon. Et, aujourd’hui, je pense qu’elle franchit un cap par rapport à un état d’esprit, un rôle de leader,  une prise de conscience de constance dans l’effort au quotidien, de travail, de progression. Et puis je pense que, comme l’équipe, elle s’est approprié cette saison à objectifs. Marie est le symbole d’un état d’esprit irréprochable. L’équipe est récompensée et elle aussi. Elle a battu un record (meilleure buteuse de l’histoire du PSG) et vraiment c’est mérité. »

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