Patrick Mboma : « Pierre Womé a 6 ou 7 ans de plus que sur ses papiers »

Dans un long focus qui lui est dédié, Patrick Mboma est revenu avec nous sur les différents passages de sa carrière mais également de sa vie d’homme. Accusé de corruption, de vol et d’être le père de l’enfant de son ancien ami Pierre Womé, Patrick Mboma n’a jamais communiqué pour défendre sa cause. Pourtant, c’est pour Canal Supporters que l’ancien attaquant du PSG s’est pour la première fois exprimé sur le sujet, afin d’enfin pouvoir défendre sa cause, lui qui a finalement été l’une des victimes dans cette affaire et qui a vu son nom injustement souillé dans la presse.

« Je rencontre des gars, mes amis aujourd’hui, et un autre qui est la tête pensante, monsieur Foumbi. Il m’a fait investir de l’argent, m’a fait appeler des amis pour investir, et moi naïvement je me laisse avoir. J’ai des valeurs, je suis proche de l’Afrique donc je me suis laissé fait avoir par la beauté du projet. Il me disait que c’était les gens connus comme moi qui pouvait aider l’Afrique. J’étais donc assis dans mon bureau sur les Champs-Elysées du lundi au samedi et je mène l’entreprise. De ma poche, 700 000€ sont sorties, puis de celle de mon meilleur ami à l’époque, Pierre Womé. Carlos Kameni a investi 150 000€. Je n’ai jamais gagné un seul euro. Je n’ai fait qu’en perdre. Pierre Womé, mon ami alors, raconte devant les médias que je lui ai volé son argent. Auparavant je l’avait fait investir dans l’immobilier, je l’avait déjà fait avant lui. Il investissait 300 000€, un an plus tard il a gagné 20% en empochant 360 000€. Mais il ne m’a jamais dit merci, malgré notre amitié. Quand je l’appelle pour Hope Finance, je ne vois pas que je me fais avoir. Mon directeur général me fait miroiter de l’argent, et c’était possible, mais le gars à voulu être le seul à gagner de l’argent et nous a escroqué en se servant de mon nom et de ma notoriété. Les gens dehors ont réussi à croire que j’étais capable de prendre l’argent de mon meilleur ami et de m’envoler avec. Ils sont restés sur les propos de Womé. Mais, contrairement à mes deux autres amis, il m’avait demandé une garantie au préalable, je suis donc devenu garant de l’argent qu’il avait investi. Comme je n’ai pas contre communiqué, les gens y ont cru. J’ai préféré me tenir au silence car j’estimais que la justice ferait son travail. La justice française  m’a condamné au remboursement, mais mes vrais amis avaient assigné le président directeur général, Jean-Emmanuel Foumbi, en justice pour faux, usage de faux et escroquerie, et il a été condamné à 20 ans de prison. Il me doit plus d’un million 300 000 euros. Si j’étais un escroc, pourquoi la justice me donnerait tout cela ? Womé a préféré m’attaquer moi plutôt que le directeur de Hope Finance. En plus il ajoute que je suis le père de son troisième enfant. La vérité c’est que Womé a 6-7 ans de plus que sur ses papiers, les blessures sont normales quand tu approches de la quarantaine réelle. Il allait donc voir des guérisseurs, dans plusieurs pays. Un jour, l’un deux s’est servi de sa foi pour le manipuler et lui soutirer de l’argent. Quand il a fallu lui rendre son agent suite à Hope Finance, je me rends compte que Womé essaie de me prendre mes sous, alors que le gourou lui-même lui en prenait. Ce gourou a détruit sa famille. Pierre en est venu à demander un test de paternité pour prouver ses propos. Test qui l’a contredit. Il disait m’avoir surpris seul chez lui alors qu’il était juste parti acheter des pizzas, et l’enfant dont je serais le père selon lui est né à peine un mois et demi plus tard ! Son fils qui lui ressemble le plus de surcroît ! Il a tout fait pour me déstabiliser en public, alors que je suis le parrain de son premier fils. Du jour au lendemain, un petit con veut ruiner mon image. En contre-partie il a bousillé sa vie de famille, il ne l‘emportera pas au paradis.  Il est allé tellement loin dans ses mensonges qu’il y a cru lui-même. Il a même corrompu la presse camerounaise. Ce fut très difficile pour moi. »

Si la presse camerounaise à fait grand vent de cette histoire, elle a également souvent prêté à Mboma des envies de sélection, ce qu’il a rétorqué.

« C’est faux, archi-faux. J’ai obtenu mon diplôme en mai, mais jamais à ce jour je n’ai postulé pour la sélection. Mon nom plaît à certains au Cameroun, on le cite. Mais c’est faux, je ne suis pas candidat. »

[Focus n°6] Patrick Mboma, Lion devenu Roi au Pays du Soleil Levant (avec sa participation)

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