Pour Marca, Jesé est le plus gros talent de « La Fábrica » depuis 10 ans

Le départ de Jesé du Real Madrid, vers le PSG, représente le départ du plus gros talent de la formation merengue, « La Fábrica », depuis 10 ans, estime le journal Marca. Mais entre ce qu’il aurait pu être et ce qu’il est à 23 ans, il existe une marge notamment à cause d’une blessure au genou. A Madrid, on l’imaginait un jour potentiel Ballon d’Or. Son avenir se dessine à Paris, le quotidien madrilène publie dans son édition d’hier un article qui rend un hommage appuyé au dernier grand espoir du Real Madrid. Non sans oublier son comportement rebelle et son caractère détrempé qui ne collait pas vraiment à l’image de la Maison Blanche.

« Jesé s’en va. La plus grande pépite du centre de formation des dix dernières années, le génie si difficile à dompter, l’oiseau rare dont Florentino était amoureux » …. « Le poète solitaire au refrain rebelle, un joueur qu’on voyait capable de marcher un jour sur le tapis rouge de Zurich, mais que le Real pourrait laisser partir sans option de rachat, avec une simple clause anti-Barça… », « ce qui ressemble plus à un Au revoir qu’à un à bientôt ».

On y retrace son parcours tourmenté, ses rapports avec ses entraîneurs, de Mourinho à Valdano, en passant par son père spirituel Alberto Toril et par un certain Carlo Ancelotti qui lui offrit une place de titulaire…. avant cette satanée blessure du genou.

« Carletto le connaissait à peine. Mais il lui a suffi de le voir frapper la balle. Ancelotti répétait à son entourage Quand tu entends ce bruit de frappe tu sais que le joueur est spécial. C’était le bruit du ballon qui passait par les pieds de Jesé. Certes, il eut du mal à se frayer un chemin à l’ombre de la BBC et de Morata, mais il profita des blessures, grappilla de précieuses minutes… » et devînt le nouveau roi éphémère du Santiago Bernabeu. « Avec le soutien de Zidane, entraîneur adjoint à l’époque, il se fit indispensable grâce à des buts particulièrement importants. Jusqu’à ce qu’un certain Kolasinac ne se croise sur sa route… »

“Aux antipodes des Morata, Nacho, Carvajal ou Lucas Vazquez, aussi bien sur comme en dehors du terrain, Jesé n’a pas l’image du gendre parfait ni du joueur idéal du Real Madrid » « Il n’hésitait pas à assister aux actes officiels du club avec sa casquette de rappeur sur la tête, passionné de musique au point de se faire rebaptiser JEY M, de créer sa propre marque et de se faire tatouer le nom de ses fidèles TEAM PRESI MONEY… »

« C’est l’histoire de Jesé. Et l’histoire de Jesé au Real se termine ici. A mi-chemin entre ce qu’elle aurait pu être et ce qu’elle n’a finalement pas été » « Paris l’attend, avec l’exigence d’Unai Emery. C’est sa dernière chance pour s’approcher de ce qu’il a toujours voulu être : le meilleur joueur du monde »

Traduction proposée par Stephane Desmarquest.

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