Revue de presse PSG

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse nationale ce dimanche 18 décembre 2016.

« Le PSG finit l’année civile en déliquescence dans un manque criant de confiance. Jamais le PSG version qatarie (depuis 2011) ne s’était incliné quatre fois pendant la première partie de championnat, publie l’AFPMais si la crise couve, c’est surtout parce que le quadruple champion de France en titre, qui n’a encore jamais été leader cette saison, risque désormais d’être décroché par Nice et Monaco, devant le PSG à respectivement quatre et trois points avant de recevoir Dijon et Lyon dimanche. Les individualités sont en souffrance : dans le secteur offensif, seul Edinson Cavani offre des garanties, avec déjà 17 buts en championnat et un engagement jamais démenti. Le principal échec de cette demi-saison se concentre sur Angel Di Maria, qui perd plus de ballons qu’il n’en bonifie, malgré la confiance inébranlable que lui témoigne Emery, qui le conserve mordicus dans son onze type. Lucas peine à franchir un cap pour devenir un repère de l’attaque, Jean-Kevin Augustin pèse trop peu, Javier Pastore fréquente plus l’infirmerie que le terrain et les recrues Hatem Ben Arfa et Jesé n’ont apporté aucune plus-value. La défense est poreuse, du gardien Alphonse Areola, qui peine à se montrer décisif, à la charnière Thiago Silva-Marquinhos, moins souveraine qu’à l’accoutumée, jusqu’à un Layvin Kurzawa catastrophique samedi. »

« Ce n’est pas le départ en trombe, sans un mot, ce qui ne lui ressemble pas, de Nasser al-Khelaïfi qui viendra contredire le climat de tension, écrit L’EquipeCe dimanche matin, le PSG se réveille en crise, celle de décembre, qui n’avait pas pointé le bout de son nez depuis bien longtemps. Marco Verratti, le meilleur Parisien samedi, ne dit pas autre chose, même si son discours est différent de ceux de Matuidi et Thiago Motta, un peu comme sur le terrain, finalement. […] Verratti a beau vouloir épargner son entraîneur, Unai Emery nourrit, match après match, le scepticisme. L’ancien Sévillan ne parvient pas à booster ses joueurs, dans leur grande majorité très en deçà de leur niveau, à l’exception de Verratti et Cavani. Le technicien multiplie aussi les choix tactiques hasardeux, passant sans cesse du 4-3-3 au 4-2-3-1. Il s’entête avec Matuidi attaquant gauche. Samedi, le message au sommet du club était de répéter que le technicien basque n’était pas menacé. Une nouvelle contre-performance mercredi, juste avant la trêve, devrait toutefois contraindre l’état-major de la capitale à réfléchir à une solution de remplacement. Sous peine de voir filer un à un ses objectifs et de courir vers une catastrophe industrielle. »

« Angel Di Maria, Thiago Silva et Alphonse Areola symbolisent cette nouvelle faillite du PSG, ajoute le quotidien sportif. La gestion des gardiens par Emery soulève des interrogations. Sa volonté de ne pas désigner publiquement Areola numéro 1 a-t-il pu affaiblir le portier français ? Et forcément, désormais, la question du retour de Kevin Trapp va se poser. Dès mercredi face à Lorient ? […] Les doutes ne se limitent pas à l’entraîneur. La qualité des recrues pose question, chez certains joueurs notamment : « Krychowiak, techniquement et dans l’utilisation du ballon, certains le trouvent léger », détaille un proche du groupe. »

Les notes de L’Equipe : Areola 3 / Aurier 2 / Marquinhos 4 / Silva 3 / Kurzawa 3 / Verratti 7 /Motta 3 / Matuidi 3 / Di Maria 2 / Cavani 5 / Nkunku 4

Les notes du Parisien : Areola 3 / Aurier 4 / Marquinhos 4 / Silva 4 / Kurzawa 5 / Verratti 6 /Motta 4 / Matuidi 4 / Di Maria 2 / Cavani 6 / Nkunku 3

« Et si le sort d’Unai Emery était vraiment suspendu au résultat de cette dernière sortie de l’année ? Hier soir, la direction du club diffusait l’idée qu’Unai Emery n’était pas menacé, sans préciser bien sûr à quelle échéance, commente Le Parisien. Un plan B serait pourtant en cours de préparation, au cas où… De sources italiennes, Paris se serait ainsi mis à la recherche d’un nouvel entraîneur, très expérimenté, afin de se donner le maximum de chances de passer les 8es de finale de la Ligue des champions face au FC Barcelone et, bien sûr, de redresser la situation en Ligue 1. Deux noms se dégagent : Roberto Mancini et Fabio Capello. Le premier est libre depuis son licenciement de l’Inter Milan l’été dernier. Capello n’entraîne plus depuis un an et demi et son départ de la sélection russe. Son âge, 70 ans, a toujours constitué un frein aux yeux des décideurs parisiens. Ces prises de contact ont été démenties hier soir par la direction du PSG. »

« Le dernier mercato, raté dans les grandes largeurs, est l’une des explications de fond, lit-on également dans le journal francilien. C’est aujourd’hui une évidence, surtout lorsqu’on observe certains bancs de touche. Dans les très grands clubs, au Real Madrid, au Bayern ou à City, ces moments de disette n’existent pas. A cela s’ajoutent d’autres circonstances défavorables. Hier, encore, le Basque a regretté l’absence d’Adrien Rabiot et de Javier Pastore. »

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