Revue de Presse PSG : Atlético, Hakimi, Luis Enrique, contre-pressing…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mercredi 6 novembre 2024. Un match capital face à l’Atlético de Madrid en Ligue des champions, Achraf Hakimi développe son leadership au PSG, l’amélioration des Parisiens dans le contre-pressing, les méthodes de management originales de Luis Enrique…

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Dans son édition du jour, L’Equipe évoque le match de Ligue des champions entre le PSG et l’Atlético de Madrid ce mercredi soir (21h sur Canal Plus) au Parc des Princes. Une rencontre importante pour les Rouge & Bleu mais aussi pour Luis Enrique, qui n’a remporté que 6 de ses 15 matches de C1 en tant que coach parisien. Le club de la capitale devra donc élever son niveau de jeu et envoyer un message en Ligue des champions face à un adversaire également en difficulté dans la compétition. « On pourrait objecter qu’il n’y a eu que trois journées, jusque-là, et qu’il n’y a pas le feu, mais dans une phase de ligue à huit matches, on sent assez nettement le réchauffement, quand même, à l’heure de constater que le PSG est 23e, et l’Atlético 28e. » En LdC, la formation de Diego Simeone s’est déjà inclinée à deux reprises (0-4 face à Benfica, et 1-3 contre le LOSC).

De son côté, Luis Enrique dispose de l’équipe qu’il avait souhaité cet été. C’est lui qui a décidé de ne pas chercher un avant-centre en attendant le retour de Gonçalo Ramos fin novembre et en s’appuyant sur les vertus d’un faux numéro 9. Cependant, les Parisiens arrivent à produire une multitude d’occasions sans parvenir à marquer beaucoup de buts. Mais cela était également le cas lors de l’exercice précédent. Depuis le début de la saison passée, le PSG est l’équipe de Ligue des champions qui présente le plus grand différentiel négatif entre ses buts (21) et ses expected goals (29,8). Paris a vraiment du mal à finir le travail avec un Ousmane Dembélé inefficace dans cette compétition (12 buts en 53 matches de C1) et un Bradley Barcola encore trop tendre à ce niveau (1 but en C1). Si cela se passe mal ce mercredi soir au Parc des Princes, un calendrier compliqué attendra les Parisiens par la suite avec des déplacements au Bayern Munich, à Stuttgart et à Salzbourg et la réception de Manchester City. « Ce n’est pas le destin attendu du cinquième club à l’indice UEFA, hissé trois fois dans le dernier carré lors des cinq dernières saisons. Et c’est précisément pour cette raison qu’il faut marquer les esprits, et quelques buts à un moment donné. »

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Pour remporter ce match face à l’Atlético, le PSG compte s’appuyer sur l’un de ses hommes forts de cette saison, Achraf Hakimi. Le Marocain a pris une place plus importante dans le vestiaire parisien et veut développer son leadership chez les Rouge & Bleu. Si des rumeurs avaient annoncé un possible départ du joueur vers le Real Madrid pour rejoindre son ami Kylian Mbappé, il n’en a rien été finalement. En effet, le latéral droit est devenu le vice-capitaine du PSG cette saison et il s’apprête même à prolonger son contrat à Paris. Au club, on annonce que « tout est ficelé dans les négociations » pour un nouveau bail qui devrait s’étendre jusqu’en 2029 mais que « l’annonce officielle ne devrait pas intervenir à court terme. » Trois ans après son arrivée à l’été 2021, le Marocain de 26 ans fait désormais partie des cadres de ce jeune groupe parisien.

Aux côtés de Marquinhos, Achraf Hakimi compte bien assumer son nouveau rôle. « Ses prises de parole sont plus nombreuses devant la presse avant et après les matches, mais aussi auprès de ses coéquipiers. » Luis Enrique a aussi noté ce changement de dimension : « Je n’ai jamais rencontré un meilleur latéral droit que lui, mais je le répète il a une énorme marge de progression. Il se découvre en tant que joueur et en tant qu’homme. Malgré sa jeunesse, il a beaucoup d’expérience et il doit être une référence sur et en-dehors du terrain. Pour ça, il ne faut pas que des mots, mais tu dois le démontrer par les actes et il est dans cet aspect-là. Je le sens mieux par rapport à l’an dernier », expliquait le coach parisien vendredi dernier avant la réception du RC Lens (1-0). Comme en sélection, Achraf Hakimi se montre de plus en plus investi au PSG. Et en cas de départ de Marquinhos dans le futur (l’Arabie saoudite pousse toujours pour le recruter), « Hakimi aurait alors des arguments solides pour prétendre porter le brassard au PSG. »

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Enfin, L’Equipe fait un focus sur l’amélioration du PSG dans le contre-pressing. Tous les adversaires sont unanimes à ce sujet-là, l’équipe de Luis Enrique s’est améliorée dans son attitude sans ballon. Le technicien espagnol accorde une grande importance au contre-pressing de ses joueurs. Dans sa zone technique, « il s’agite, interpelle ses joueurs, les maintient sous pression pour que jamais la concentration et l’objectif d’avancer ne faiblissent. » Sa construction de l’effectif lui permet notamment cela. Deux recrues estivales lui ont apporté un saut qualitatif dans ce contre-pressing cher à ses yeux : João Neves et Willian Pacho. « Le Portugais apporte de la rugosité et de la bonne nervosité dans l’entrejeu (il est le joueur de Ligue 1 qui tente le plus d’actions défensives dans les pieds de l’adversaire). Ensuite Willian Pacho : la capacité du grand Équatorien (1,88 m) à gagner des duels aériens et à perturber le jeu dos au but de l’attaquant permet au PSG de récupérer plus souvent le ballon à la médiane lorsque son pressing force l’adversaire à jouer long », rapporte L’E.

À la perte du ballon, le porteur adverse est directement visé, et si possible aussi en venant dans son dos pour l’attaquer dans l’angle mort. Un autre joueur vient empêcher une avancée verticale trop rapide par la passe, dans le but de semer le trouble dans l’esprit du joueur adverse. « Pour le reste, les Parisiens pratiquent l’entre-deux. L’idée est de ne pas coller directement les receveurs potentiels mais se laisser une marge permettant de jaillir fort si la passe leur est destinée. L’équipe de Luis Enrique ne pratique donc pas forcément le marquage préventif. » Mais cette idée de défendre en avançant peut permettre à l’adversaire de remonter plusieurs mètres lorsque le terrain est ouvert. Vitinha est encore loin d’avoir retrouvé son niveau de la saison passée dans la protection de l’axe du terrain. « Le Portugais, comme le reste des milieux, s’engage avec tant d’allant qu’il peut trop facilement ouvrir la route vers son but, ce dont profitent peu les adversaires en Ligue 1. Luis Enrique le sait, il reste beaucoup de points d’amélioration », conclut le quotidien sportif.

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De son côté, Le Parisien se concentre aussi sur cette quatrième journée de Ligue des champions entre le PSG et l’Atlético. En cas de succès ce soir, les champions de France feront un grand pas pour se maintenir dans les 24 premières places. Mais en cas de contre-performance, l’affaire pourrait se compliquer avec trois déplacements (Bayern Munich, RB Salzbourg et Stuttgart) et une seule réception (Manchester City). Si Paris domine en Ligue 1, il affiche des difficultés à trouver la faille en C1 après un non-match à Arsenal (défaite 2-0) et des prestations poussives contre Girona (victoire 1-0) et le PSV Eindhoven (1-1). « Luis Enrique veut s’extirper de la règle du bilan comptable en avançant le contenu, un grand classique, un argument aussi souvent servi par les grands techniciens qu’il ne les protège de rien. Pour l’instant, sa troupe montre sa médiocrité en Europe, au sens littéral, c’est-à-dire son caractère moyen. Une équipe moyenne et homogène, où les insuffisances se répartissent à parts égales dans chaque secteur, du milieu de terrain contre Gérone au gardien face à Arsenal en passant par l’attaque devant le PSV. » Les Rouge & Bleu devront donc montrer leur capacité à se mobiliser.

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Le quotidien francilien met également en avant les méthodes de management originales et novatrices de Luis Enrique depuis son arrivée au PSG. Le technicien espagnol déteste la monotonie et est toujours à la recherche de nouvelles idées pour peaufiner sa méthode. « Je suis un entraîneur qui essaie toujours de changer les entraînements, les situations de jeu, de faire sortir les joueurs de leur zone de confort », explique-t-il. Le coach de 54 ans est un adepte du management participatif. Ainsi, ses adjoints Rafel Pol et Guillem Hernandez Folguera élaborent le contenu des séances. Une réflexion à laquelle participent également les préparateurs physiques Pedro Gomez et Alberto Piernas. « Ils partagent tous une idée commune : diversifier le plus possible les séances dans la semaine pour chasser la routine. » Les entraînements de Luis Enrique durent une grosse heure et plusieurs thématiques sont abordées comme le travail en phase de relance, le pressing, des séquences de passe à haute intensité ou encore la mise en place de diverses animations offensives.

De quoi trancher avec les années précédentes, où une forme de quiétude s’était installée dans le quotidien des Parisiens au centre d’entraînement. « Tout est minutieusement décortiqué et analysé, notamment à l’aide de deux écrans géants installés sur les terrains. » Luis Enrique peut ainsi stopper sa séance pour permettre à ses joueurs de revisionner les images et apporter des corrections quasi immédiatement. Depuis son arrivée au PSG, le technicien espagnol a fait plusieurs requêtes pour obtenir des appareils afin de maximiser la performance de ses joueurs et de son travail. « Pour l’aspect tactique, il a demandé qu’on lui installe un échafaudage pour suivre en hauteur les exercices tactiques. Pour la partie diététique, le club lui a fourni un scanner Dexa, qui permet de calculer la masse graisseuse, la musculature, le contenu minéral osseux et ainsi obtenir une cartographie du corps de chaque joueur. » En plus de cela, il n’hésite pas à réaliser des analyses et débriefing individuels en vidéo.

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