Revue de presse PSG : Barça, Navas, quarts, Neymar, notes…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mercredi 11 mars 2021, lendemain de match nul 1-1 contre le FC Barcelone synonyme de qualification (5-2 en cumulé) pour les quarts de finale de l’UEFA Champions League. Un ticket obtenu pour beaucoup grâce à un exceptionnel Keylor Navas. Le FC Barcelone n’avait plus été éliminé dès les huitièmes de finale de la Ligue des champions depuis la saison 2006-2007. Le Borussia Dortmund, le FC Porto et Liverpool sont également qualifiés pour l’instant.

« Pas de remontada mais pas de quoi pavoiser : le PSG, dominateur à l’aller, a galéré contre Barcelone mais son gardien Keylor Navas a sauvé sa place en quarts de finale« , écrit l’AFP. « Il a notamment arrêté un penalty de Messi (45e +1), pour éviter aux Parisiens un nouveau cauchemar. […] L’essentiel est donc assuré, mais sa prestation indigne d’un finaliste sortant fait mesurer au PSG à quel point Istanbul, hôte de la finale le 29 mai, est loin. Le retour attendu de Neymar, privé de retrouvailles avec son ancienne équipe, lui donne un motif d’être optimiste pour la suite, avant le tirage au sort des quarts le 19 mars. »

« Il n’est pas question ici de présager la suite de l’histoire parisienne dans sa campagne européenne, mais il est au moins possible d’imaginer, ce matin, que le PSG retrouvera la C1 dans moins d’un mois précédé par la rumeur d’un statut confirmé et la réputation d’une équipe capable de se transformer selon les circonstances et, désormais, d’éliminer les poids lourds du continent« , lit-on dans L’Equipe. « Joueuse et brillante il y a trois semaines au Camp Nou (4-1), elle est devenue courageuse et combative hier au Parc des Princes (1-1), s’accrochant à son avantage de l’aller comme on s’agrippe à la branche d’un arbre en pleine tempête. Plus précisément, les Parisiens ont longtemps été suspendus à Keylor Navas qui, lui, s’accrochait à la branche. Comme quoi avoir un grand gardien, ça aide. Cela ressemble surtout à une condition indispensable pour remporter une Ligue des champions. Mais elle ne suffit pas. […] Dire que le parfum d’une éventuelle remontada n’a jamais flotté au-dessus du Parc, hier, serait mensonger. Mais Navas n’a pas connu la remontada et, visiblement, il n’était pas disposé à faire sa connaissance. »

  • Les notes dans L’Equipe pour le PSG : Navas : 9 / Florenzi : 4 / Marquinhos : 6 / Kimpembe : 5 / Kurzawa : 2 / Diallo – / Gueye : 6 / Paredes : 4 / Draxler : 4 / Verratti : 4 / Mbappé : 5 / Icardi : 5
  • Les notes dans le journal Le Parisien : Navas : 9 / Florenzi : 4 / Marquinhos : 7 / Kimpembe : 7 / Kurzawa : 2 / Diallo 6 / Gueye : 5 / Paredes : 4 / Draxler : 3 / Verratti : 5,5 / Mbappé : 4,5 / Icardi : 4

« La « confirmada » ne restera pas dans l’histoire du football ni dans celle du PSG, absent à lui-même hier soir, juge Dominique Séverac dans Le Parisien. Il a certes réussi sa mission, mais en laissant la trace d’une équipe encore tourmentée par son passé, peu encline à se hisser à la hauteur du rendez-vous émotionnel de la compétition. 5-2 sur l’ensemble des deux matchs et on fait la fine bouche ? On aura certes bientôt oublié les jambes en coton et le mental en plastique, mais, pour la suite, l’histoire reste inquiétante. Au moins Paris va récupérer, pour ce calendrier d’avril, Neymar, sans qui il atteint les quarts pour la première fois. […] Le PSG est donc sorti vivant de 45 premières minutes de funambule, où il s’est montré à l’envers comme jamais. Plan de jeu ridicule — récupérer pour lancer Mbappé en profondeur —, manque désarmant de combativité, trouille collective pour un slogan antirévolutionnaire à souhait : faiblesse partout, justesse nulle part. C’est un premier acte inédit en matière de football : on a assisté à une équipe opposée à un gardien et c’est le gardien qui a gagné. Keylor Navas, niveau Ballon d’or, a sorti des arrêts irréels face à l’armada barcelonaise revenue à un sublime jeu de possession. Sa prestation sauve Paris et écrit la légende, mais surtout la sienne. Il y a souvent eu dix navets et un Navas côté Paris face au Barça. »

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