Ménès : « Je n’avais pas prévu que le PSG livrerait une prestation aussi apocalyptique »

Pierre Ménès avait pronostiqué que le PSG ne gagnerait pas le match retour contre le FC Barcelone mais qu’il se qualifierait pour les quarts de finale de la Ligue des champions. La prédiction du journaliste a été juste, même sil ne s’attendait pas à un PSG aussi mauvais.

« Très franchement, je voyais un 2-1 pour Barcelone ou un 2-2. Évidemment, je n’avais pas prévu que le PSG livrerait une prestation aussi apocalyptique, avec une première-mi-temps abominable« , écrit Pierre Ménès sur son blog Canal Plus. « La faute à qui ? Eh bien pour commencer, la faute à des latéraux à la ramasse. Florenzi n’avait pas le niveau physique et Kurzawa pas le niveau tout court. Mais la grosse déception vient des milieux. Gueye s’est bien battu mais demeure trop limité techniquement. Paredes semblait paralysé par la peur de prendre un carton jaune – qu’il a finalement pris – et s’est montré effroyable. Quant à Verratti, il n’a jamais réussi à se sortir du pressing et a été muselé. Franchement, sans un Navas exceptionnel, le Barça aurait très bien pu refaire son retard dès la mi-temps. […] Alors, les explications à ce non-match sont multiples. D’abord, à part l’aller au Camp Nou et la victoire à Manchester, le PSG a été défaillant dans tous les gros matchs cette saison. Au moins, les rageux primaires ne pourront pas dire que les Parisiens ont éliminé une équipe en carton – équipe qui soit dit en passant est 2e de Liga. Et puis peut-être que le traumatisme de 2017 était plus important que ce que l’on pouvait penser. Maintenant, si les Parisiens lisent la presse, cela fait trois semaines qu’ils entendent parler de remontada. Psychologiquement, il y a mieux comme préparation. D’ici le quart de finale début avril, le PSG va récupérer des joueurs importants. Je pense à Neymar évidemment, mais aussi à Kean, dont l’importance dans le repli défensif et dans le jeu se voit quand il n’est pas là. Alors on va me parler de l’absence de repli défensif de Mbappé mais il faut savoir ce qu’on veut : on ne peut pas demander à la seule target offensive de revenir jusqu’à ses 16 mètres, il faut bien qu’il fixe deux ou trois défenseurs et qu’il ne soit pas obligé de faire 80 mètres pour aller porter le danger. Je n’en dirais pas autant de Draxler, qui avait une chance inouïe de reconquérir les cœurs parisiens mais qui a fait un match « à la Draxler », en donnant l’impression d’être là pour prendre l’air. »

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