Revue de Presse PSG : CdF, Rennes, Mbappé, Dembélé, tirs de loin…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mercredi 3 avril 2024. La demi-finale de Coupe de France face au Stade Rennais, le nouveau positionnement d’Ousmane Dembélé au PSG, les tirs de loin la nouvelle spécialité parisienne…

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Dans son édition du jour, L’Equipe évoque la demi-finale de Coupe de France entre le PSG et le Stade Rennais (21h10 sur France 3 et beIN SPORTS 1). Les Parisiens auront pour objectif d’atteindre la finale de la compétition pour la première fois depuis 2021. Club le plus titré avec 14 trophées, le club de la capitale veut renouer avec le succès dans cette compétition. « Lorsque les sommets se profilent, Luis Enrique sait mettre de côté sa volonté de faire avancer son projet pour se concentrer un peu plus sur le résultat. » Si le temps de jeu de Kylian Mbappé a grandement été réduit en Ligue 1 depuis l’annonce de son départ, il a disputé l’intégralité des rencontres à fort enjeu, inscrivant trois buts face à la Real Sociedad (1-2) en Ligue des champions et l’OGC Nice (3-1) en Coupe de France. Le capitaine des Bleus devrait ainsi débuter la rencontre ce soir au Parc des Princes.

Ces derniers temps, la gestion de Luis Enrique n’a pas eu d’impact sur la dynamique du groupe puisque son équipe reste invaincue depuis le 7 novembre, soit une série de 25 matches sans défaite toutes compétitions confondues (18 victoires, 7 nuls). Ce match face aux Rennais sera la dernière grande répétition avant le quart de finale aller de Ligue des champions face au FC Barcelone (10 avril). La rencontre face à Clermont ce week-end (6 avril) servira à faire tourner l’effectif. « Personne ne voulait l’avouer en interne avant le déplacement à Marseille, mais c’est bien ce match face aux Bretons qui est considéré comme le plus important avant le Barça. Surtout que le club de la capitale n’a plus rencontré Rennes dans la compétition depuis sa défaite en finale en 2019 (2-2, 5-6 aux t.a.b.). » Depuis cette finale perdue par les Rouge & Bleu, les deux équipes se sont affrontées dix fois pour quatre victoires chacune et deux résultats nuls.

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Le quotidien sportif fait aussi un focus sur le nouveau rôle d’Ousmane Dembélé. Installé dans un rôle de faux numéro 9, le numéro 10 des Rouge & Bleu montre des aptitudes intéressantes dans cette position. Luis Enrique a utilisé son joueur à deux reprises à ce poste, face à la Real Sociedad (1-2) et l’Olympique de Marseille (0-2). Une manière d’amener du surnombre dans l’entrejeu en utilisant « Dembouz » dans un rôle de playmaker et de miser ainsi sur la profondeur avec les deux ailiers. « L’entraîneur espagnol, qui définit son numéro 10 comme ‘le joueur le plus déséquilibrant du football mondial’, imaginait ce schéma depuis plusieurs mois. Dès leurs premiers échanges l’été dernier, avant même que l’ancien Barcelonais ne s’engage à Paris, le technicien avait émis l’idée de l’installer dans cette zone axiale. » Au Borussia Dortmund en 2016-2017, l’international français évoluait dans cette position axiale derrière deux attaquants. Et à ce jour, cela reste la saison la plus prolifique de sa carrière avec 10 buts et 21 passes décisives en 49 matches toutes compétitions confondues.

Son ancien coach à Rennes, Roland Courbis, estime aussi que cette position axiale est son meilleur poste : « C’est ma préférence quand il est ‘caché’ derrière un numéro 9. Par exemple, on peut l’imaginer avec Gonçalo Ramos cette saison au PSG. J’attends qu’on me prouve l’inverse, mais, pour moi, avec Mbappé qui se balade à droite ou à gauche, Dembélé dans l’axe et Ramos en 9, c’est la meilleure formule. » Cependant, dans ce positionnement, Ousmane Dembélé est souvent dos au but, ce qui peut générer une certaine frustration avec moins de ballons touchés par match (53 face à la Real Sociedad et 47 face à l’OM contre 80 en moyenne cette saison). Lors du Classique, l’ailier de 26 ans a aussi eu un déchet important avec 10 ballons perdus. « Dans les matches à enjeu, Luis Enrique, pas convaincu par les aptitudes dans ce rôle précis de Kolo Muani ou Ramos, entend sans doute reproduire cette animation. Et aller jusqu’à installer un 4-2-3-1 avec Dembélé en 10 ? Pas encore, mais les derniers matches de L1, sans enjeu, pourraient être un laboratoire intéressant pour travailler cette animation… », conclut L’E.

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De son côté, Le Parisien évoque aussi cette demi-finale de Coupe de France entre le PSG et le Stade Rennais. Cette rencontre sera aussi une répétition parfaite avant le quart de finale de Ligue des champions face au FC Barcelone (10 avril). Mais ce match face aux Bretons est plus que cela, il représente le dernier obstacle pour espérer affronter l’Olympique Lyonnais en finale et soulever la 15e Coupe de France de son histoire. Mais Luis Enrique devra composer avec quelques incertitudes en défense. Lucas Beraldo est suspendu pour cette rencontre tandis que « Marquinhos et Nuno Mendes semblent encore un peu trop justes pour faire leur retour dans le onze de départ. » Ainsi, une défense expérimentale pourrait être alignée. Il faudra aussi surveiller comment sera géré Kylian Mbappé. Titulaire face à l’OM ce dimanche, le vice-capitaine parisien était sorti avec la tête des mauvais jours après une prestation compliquée. « Sera-t-il de nouveau titulaire et en condition ce mercredi pour retrouver le chemin des filets et mener Paris au succès ? Là, encore, Luis Enrique semble n’avoir que très peu de doutes. »

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Enfin, le quotidien francilien met en lumière l’une des nouvelles spécialités du PSG cette saison, les frappes de loin. Parmi les équipes des cinq grands championnats européens, la formation de Luis Enrique est celle qui marque le plus depuis l’extérieur de la surface. « Avec 14 réalisations, toutes inscrites en championnat, Paris devance largement Manchester City (10) et le RB Leipzig (9). Un chiffre qui représente 22 % de ses 64 buts en L1″, rapporte LP. À la fin de l’entraînement, certains joueurs comme Kylian Mbappé, Achraf Hakimi, Vitinha ou encore Warren Zaïre-Emery et Lee Kang-In s’essayent à ce genre d’exercice. « Cet atelier, source de bonne humeur et de cohésion, a aussi une répercussion directe en match. » Présent en conférence de presse ce mardi, Luis Enrique a été questionné sur ce sujet : « Une équipe de football doit avoir différentes solutions et tirer profit de toutes les caractéristiques de ses joueurs. Cela dépend du type de match, de l’adversaire et parfois il vaut mieux faire des centres, parfois des tirs. Nous, on travaille plusieurs types d’attaques et il est vrai que c’est une statistique importante parce que les joueurs sont très bons sur cet aspect du jeu. Nous n’insistons pas particulièrement là-dessus à l’entraînement. Au fil de la semaine, on aborde différentes situations de jeu que l’on veut voir en match. Mais pour les buts en dehors de la surface de réparations, cela dépend exclusivement de la qualité des joueurs. »

Cette saison, Kylian Mbappé a déjà marqué cinq buts depuis l’extérieur de la surface, suivi de près par Vitinha (4 réalisations sur ses 7 buts en Ligue 1). Marco Asensio est également un spécialiste dans cet exercice. « Il s’entraîne beaucoup dans ce domaine. Ce n’est pas un hasard s’il a marqué autant de buts depuis l’extérieur de la surface », explique-t-on dans son entourage. S’ils n’en font pas un travail spécifique à l’entraînement, Luis Enrique et son staff incitent les joueurs à prendre leur chance de loin. Warren Zaïre-Emery travaille notamment à la vidéo pour améliorer ses projections vers l’avant dans le but de se retrouver dans les meilleures conditions possibles pour frapper au but.

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