Revue de presse PSG : Clermont , Mukiele, Marquinhos…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce dimanche 7 avril 2024. Clermont, un match à oublier, la sortie de Nordi Mukiele, Marquinhos dans l’histoire du PSG…

Lequipe 7 Avril 2024

Dans son édition du jour, l’Equipe revient sur le match nul entre le PSG et Clermont (1-1) à quatre jours de la réception du FC Barcelone en quart de finale aller de la Ligue des champions. Contre les Clermontois, le PSG a profité de ses douze points d’avance en tête du championnat pour offrir un week-end off, ou presque, à la plupart de ses cadres, avance le quotidien sportif. Avec onze changements dans son équipe de départ et la titularisation des deux jeunes titis Yoram Zague et Senny Mayulu, la motivation première de Luis Enrique était de ménager ses troupes en vue de la Ligue des champions. « Mais le coach espagnol escomptait sans doute aussi un engagement total de ses « coiffeurs », dont la plupart n’ont aucune chance de jouer les premiers rôles en milieu de semaine prochaine, mais avaient l’occasion de marquer des points ou se rappeler au bon souvenir de leur coach. » Résultat des comptes, Luis Enrique ne tira peu d’enseignements de cette soirée assez ennuyeuse, indique l’Equipe. Après une première période insipide, les Parisiens ont haussé le ton au retour des vestiaires, se procurant plusieurs grosses occasions, mais se montrant toujours aussi inefficace face au but. Il faudra attendre les cinq dernières minutes et une offrande de Kylian Mbappé pour Gonçalo Ramos pour voir le PSG revenir dans le match. L’une des seules satisfactions de la soirée, l’ambiance des grands soirs au Parc des Princes, conclut l’Equipe.

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Le quotidien sportif évoque aussi la situation de Nordi Mukiele. Titulaire pour la première fois depuis un long moment, le latéral droit du PSG a dû quitter le terrain dès la huitième minute de jeu en raison d’un choc avec le gardien clermontois et un protocole commotion. Mais au moment de quitter le terrain, l’international français n’a pas compris pourquoi il ne pouvait pas poursuivre le match. L’ancien du RB Leipzig, déjà victime d’une commotion avec le club allemand en 2020, « explique immédiatement que, malgré le choc et son saignement à la bouche, il se sent apte à reprendre. Qu’il n’a pas eu de perte de connaissance. Et que ce n’est en rien comparable à ce qu’il a vécu il y a quatre ans. Ce n’est pas l’avis du médecin qui estime que l’international (26 ans), compte tenu du choc, ne peut pas rentrer sur le terrain. » À cet instant, malgré les protestations de Mukiele, le staff médical et Luis Campos, étonnamment présent dans la zone technique, tentent de convaincre le Français de sortir, indique l’Equipe. En vain, de colère, l’ex Montpelliérain frappe sur le banc et s’en va rejoindre le vestiaire. » Une fois apaisé, Mukiele est revenu sur le banc de touche. La mise en place de ce protocole pourrait avoir des conséquences plus lourdes. Conformément au règlement, Mukiele va devoir être surveillé durant les 48 prochaines heures, avance le quotidien sportif. Alors qu’Achraf Hakimi est suspendu face au Barça, Mukiele sera-t-il disponible potentiellement mercredi ?, conclut l’Equipe.

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L’Equipe revient également sur l’accomplissement de Marquinhos avec le PSG. Entré en jeu à une demi-heure de la fin, le capitaine du PSG a égalé Jean-Marc Pilorget pour le joueur le plus capé de l’histoire des Rouge & Bleu avec 435 matches joués. « Le Brésilien s’inscrit un peu plus dans la mémoire du club et il faut y voir une forme de logique pour un joueur qui n’a jamais voulu s’éloigner de la Ville Lumière. » Même s’il a eu des approches d’autres grands clubs (Barcelone, Real Madrid, Chelsea), l’international brésilien n’a jamais réclamé à ses dirigeants d’aller découvrir la couleur de l’herbe ailleurs. « Sous contrat jusqu’en 2028, il pourrait boucler quinze ans en rouge et bleu. À l’exception de ses premiers pas professionnels au Corinthians (BRE) et d’une saison à l’AS Rome (2012-2013), il serait l’homme d’un seul maillot. » Marquinhos est moins charismatique, moins glamour, mais son attachement au PSG est incontestable, profond, il mêle sa vie et sa carrière, indique le quotidien sportif. Arrivé à 19 ans au PSG, « il a gravi tous les paliers : jeune espoir régulièrement déporté sur le côté pour laisser la place à David Luiz, puis vice-capitaine en apprentissage à l’ombre de Thiago Silva, enfin taulier installé héritant du brassard en 2020. Aujourd’hui, père de famille nombreuse à 29 ans, il campe le dernier vestige de la conquête des années QSI. » Le quotidien sportif indique que Marquinhos a traversé les époques, a tout connu au point qu’il incarne aux yeux de certains les désillusions passées. « Il a pris sa part, de la remontada au Camp Nou en 2017 (1-6 ; 4-0 à l’aller) au naufrage contre le Real Madrid en 2022 (1-3 ; 1-0 à l’aller). Mais ce serait oublier ces années en haut de la rampe et le rôle déterminant joué lors de soirées mémorables, parfois jusque dans la surface adverse. »

Dans ces moments-là, ses poses extatiques trahissent le monstre de compétition qui sommeille en lui. Le phénomène se révèle par d’autres biais : au printemps 2023, contre le Bayern encore (0-2), il avait choisi de jouer avec une côte fêlée. Malgré la douleur insupportable, contenue tant bien que mal avec des infiltrations, il avait tenu près d’une mi-temps avant de céder sa place, se remémore l’Equipe. « Dans ces moments-là, ses poses extatiques trahissent le monstre de compétition qui sommeille en lui. » La popularité de Marquinhos, auprès du public, de ses dirigeants ou de ses coéquipiers tient d’abord à cela : son état d’esprit irréprochable. Dévoué au collectif, jamais dans l’ego ou la jalousie, il a toujours affiché un comportement salué en interne, au point de reléguer parfois au second plan ses états d’âme ou ses intérêts personnels. « Aux yeux de Luis Enrique ou de la direction sportive, il n’incarnait d’ailleurs pas le chef de meute idéal. Mais le technicien espagnol, fidèle à son fonctionnement, a respecté le choix des joueurs. Ceux-ci ont reconduit son magistère en début de saison par un vote en bonne et due forme. Une reconnaissance que seul son niveau de performance, moins indiscutable que par le passé même s’il reste élevé et régulier, semble pouvoir contrarier », conclut l’Equipe.

Le Parisien 7 Avril 2024

De son côté, Le Parisien revient aussi sur le match nul du PSG contre Clermont (1-1) à quatre jours du FC Barcelone. Lors de ce match, Luis Enrique avait décidé de réaliser un turn-over massif. Et ce « n’est pas la prestation des joueurs qui ont démarré face à la lanterne rouge qui va amener le technicien espagnol à bouleverser ses plans et à le faire douter sur ces choix. » Il a fallu attendre que les éléments amenés à débuter contre le Barça (Marquinhos, Lee, Mbappé) entrent à l’heure de jeu pour que le PSG s’évite une première défaite en Ligue 1 depuis le 15 septembre qui aurait fait tache, aussi anecdotique soit-elle, lance le quotidien francilien. « Dans cet épais brouillard, la seule éclaircie est venue de Gonçalo Ramos, décidément bien inspiré quand vient l’heure du money-time. » À part ça, dans une telle soirée, sans enjeu, sans grande passion, faisant office de laboratoire géant, que retenir de la prestation des hommes de Luis Enrique ? On a envie de souligner l’envie et la détermination des titis parisiens Yoram Zague et Senny Mayulu, qui ont eu l’audace d’animer le couloir gauche d’une équipe parisienne bien endormie, souligne Le Parisien. Titulaire pour la première fois depuis son retour de blessure, Milan Skriniar est passé à côté de son match. « Le Slovaque a démontré qu’il n’était pas encore à 100 % de ses capacités et bien loin de bouleverser la hiérarchie dans un secteur défensif concurrentiel. » Jusqu’au bout, le PSG y a cru et a étalé sa détermination pour ne pas goûter à la défaite à quatre jours de recevoir le Barça. Des ingrédients qu’il faudra à nouveau mettre dans quatre jours face au Barça pour continuer à rêver d’un printemps festif, conclut Le Parisien.

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