Revue de presse PSG : Coupe de France, finale, retour des blessés, Mbappé, Maxwell, Tuchel, Neymar…

Vu et lu au sujet du PSG ce samedi 27 avril 2019 dans la presse hexagonale.

Dans l’Equipe, il est bien sûr question de la finale de Coupe de France entre Rennes et le PSG. « Au fond, décrocher une treizième Coupe de France ne changerait pas la vie du Paris-Saint-Germain. Tout le club étalerait son bonheur à la face du foot français. […]La laisser filer, en revanche, provoquerait un séisme dont les répliques auraient des conséquences difficilement mesurables aujourd’hui. De Thomas Tuchel, l’entraîneur, à Antero Henrique, le directeur sportif, en passant par quelques joueurs de l’effectif, les cibles de Doha seraient multiples et les dégâts considérables. Mais Paris n’en est pas là et il s’avance dans la peau de l’immense favori« , indique le quotidien sportif. « Comment une équipe qui n’a remporté qu’un seul de ses neuf derniers matches pourrait-elle terrasser le PSG dans un stade où il est invaincu sous l’ère qatarienne ? En adoptant la même attitude qu’à Séville, contre le Betis (3-1, le 21 février), par exemple, ou en appréhendant ce rendez-vous comme elle a abordé ceux face à Lille, le deuxième de L1, en huitièmes de finale (2-1, le 6 février), puis à Lyon, le troisième, en demi-finales de Coupe de France (3-2, le 2 avril).[…]Finalement, il flotte dans l’air la promesse d’une soirée débarrassée des peurs et des réflexes sécuritaires qui poussent des finalistes à se recroqueviller aux premiers frimas. Ça donne envie, non ? »

Il est aussi question du retour des blessés dans le quotidien sportif.

« Blessés plusieurs semaines, les Parisiens Cavani, Di Maria et Marquinhos seront aptes samedi soir. Pas tous dans le même état. « Marquinhos, touché à la cuisse droite en demi-finale de Coupe de France face à Nantes (3-0, le 3 avril), a été victime d’un temps de jeu trop important, 3386 minutes. […] Marquinhos, qui dispose d’une morphologie solide, a récupéré dans des délais très courts : dix-huit jours. […] Il est perçu comme à 100 % par le staff technique parisien. Cavani, c’est le cas le plus épineux. La blessure à la hanche d’Edinson Cavani va sans doute laisser des traces tant du côté de l’Uruguayen que du côté du club. […]Cavani est entré dix-sept minutes face à Monaco. Le staff technique estime qu’il lui est difficile d’être aligné pendant un match entier. Di Maria, a mis près de trois semaines à revenir dans les séances collectives. C’est le cas depuis quinze jours. Une reprise progressive – il a participé à tous les entraînements – qui ne lui a pas permis dans l’immédiat de reprendre la compétition. Tout risque de rechute voulant être évité. Sur le banc contre Monaco, Di Maria n’est pas entré en jeu. Il est jugé à 100 % dans chacune des séances récentes. Et apte à débuter un match. »

Dans l’Equipe, il est aussi question de Maxwell, coordinateur sportif du PSG depuis deux ans qui, « reste pourtant dans l’ombre de l’actualité du club. » « Maxwell, cherche désormais, par ses actions, à définir un peu mieux son rôle et à peser un peu plus dans le processus de décision avec, pour l’heure, un succès relatif. […]Maxwell avait souhaité une fonction, plus en retrait, de relais entre l’effectif et l’entraîneur d’une part, et entre l’effectif et la direction sportive d’autre part. Son quotidien consiste ainsi à arriver tôt au Camp des Loges. Puis il assiste à tous les entraînements, s’entretient avec certains, débriefe avec Tuchel et son staff. Au-delà de suivre l’équipe première à la trace, d’être de tous les déplacements et sur le banc les soirs de match, il garde un œil sur la communication des Parisiens, peut estimer, pour certains, que ce n’est ni le jour ni le moment de s’exprimer, et se prononce aussi sur les opérations marketing. Le nouveau rôle de Maxwell le place parfois en porte-à-faux vis-à-vis d’anciens coéquipiers. Aujourd’hui, une partie non négligeable du vestiaire confie s’en méfier. L’intéressé rétorque qu’il n’est plus joueur mais l’un des garants des intérêts du club, qu’il ne se veut prisonnier d’aucun lien antérieur. La saison passée, il s’était montré d’une inflexibilité et d’une froideur redoutables lorsque Thiago Motta, Thiago Silva et Marquinhos lui avaient demandé de plaider la cause d’Hatem Ben Arfa pour que ce dernier perçoive la prime des champions. […] Son activité l’incline à reporter régulièrement à Henrique. C’est le cas, par exemple, lorsqu’il discute avec les agents, souvent accompagné de Jaime Teixeira, le bras droit du directeur sportif portugais, pour des prolongations de contrat. Maxwell n’a pas l’autorisation de mener les négociations. En revanche, il a celle de dire ce que le club pense des joueurs, ce qu’il en attend, la fourchette de prix proposée et comment il envisage la suite. » « En nommant Maxwell à ce poste, Nasser al-Khelaïfi attendait néanmoins de lui qu’il se pose aussi en garant de l’institution, à l’image de ce que faisait Leonardo au début de l’aventure qatarienne. Après cinq ans et demi comme joueur du PSG et avec un palmarès européen pour bagage, « Max » avait une légitimité et un poids incontestables. Son efficacité est délicate à mesurer, pour l’instant« , conclut l’Equipe.  

Dans le Parisien, on parle également de la finale de Coupe de France.

« Pour éviter de sombrer dans la crise et d’afficher le pire bilan de l’ère qatarienne depuis 2012, le PSG se doit de remporter la finale de la Coupe de France face à Rennes. […]Quand Paris cible un match en France, il le remporte et aucun adversaire ne peut s’opposer à cette fatalité de la puissance du talent et de l’argent, Paris dominant la France de tout, de la tête et des épaules jusqu’au porte-monnaie. Mais dans la drôle saison parisienne, avec une superbe formation jusqu’au 5 mars, qui s’est sabordée le lendemain dans des proportions inexplicables compte tenu de ce qui précède, on ne peut plus jurer de rien. […]Chaque année, le triplé national venait passer un baume apaisant après les déconvenues européennes. Il s’agirait cette année de ne pas ajouter des déconvenues françaises à la déflagration de la Ligue des champions. Il n’y aura plus rien après pour adoucir la douleur. Seulement les yeux pour pleurer en attendant la colère de Doha, une nouvelle fois ridiculisé à plusieurs milliers de kilomètres de là. Une défaite ce samedi soir indiquerait la porte, soit à certains (Tuchel ? Henrique ? Al-Khelaïfi ?) soit au projet sportif, pas assez consistant. Mais le PSG ne devra pas oublier non plus une petite introspection poussée en cas de victoire ce soir« , afin de ne pas revivre une telle saison conclut le Parisien.

Dans le Parisien, on parle aussi de la petite alerte de Mbappé à l’entraînement hier,  » Mbappé a dû écourter la séance en raison d’un problème à la jambe droite. Il s’agit certainement d’une précaution prise par l’attaquant et le staff parisien. Un test sera très certainement effectué samedi matin, après cette alerte, afin de valider ou non sa présence pour le match face au Stade Rennais. » Alors que Thiago Silva reste très incertain. L’optimisme règne par contre pour Verratti.

Il est aussi question de Neymar dans le Parisien. « Faute de joueurs créatifs, l’entraîneur allemand est dans l’obligation de faire débuter Neymar. « Six jours après avoir effectué son retour à la compétition contre Monaco, Neymar devrait commencer la rencontre face à Rennes. Même s’il a logiquement manqué de rythme après quinze bonnes minutes dimanche dernier, il a démontré que même sur une jambe il peut encore créer des décalages intéressants pour ses partenaires. Et puis Paris a besoin de lui. Le PSG pourrait être privé de la puissance créatrice de Marco Verratti, toujours pas assuré de débuter face à Rennes. […] Jeudi soir, la Gazzetta dello Sport croyait apercevoir le Brésilien à Turin pour fêter l’anniversaire de Douglas Costa son partenaire en sélection. Mais Costa est né en septembre et « Ney » était en Italie pour un événement promotionnel selon son club. Ainsi va la vie de Neymar à nourrir les fantasmes et à subir parfois les contrecoups de la réalité. » 

Le Parisien évoque aussi Thomas Tuchel, qui « joue une partie de son crédit » contre Rennes ce soir. « L’entraîneur allemand devrait, quoi qu’il arrive, poursuivre l’aventure au PSG. Mais le résultat de la confrontation face aux Bretons changera le bilan de sa première saison », explique le quotidien francilien. […]La situation contractuelle de l’Allemand est scellée, il a déja paraphé sa prolongation de contrat d’un an même si celle-ci n’est pas encore officielle. Sera-t-elle remise en cause en cas de revers face aux Bretons ? Depuis l’arrivée du Qatar, aucun coach n’est à l’abri d’une décision venue de Doha (Kombouaré, Blanc, Emery). Ancelotti avait, lui, des envies d’ailleurs. Ce qui n’est pas le cas de Tuchel à ce jour. »Débutant à ce plus haut niveau (il n’avait connu qu’une campagne de Ligue des champions avec Dortmund), Tuchel a prouvé sa capacité à gérer un vestiaire de stars, maniant la carotte et le bâton avec aisance. […]Après l’hiver, son groupe lui a alors échappé petit à petit les doublures répondant moins bien aux exigences (postes, intensité) de « TT ». Ce qui est, aussi, en partie de son fait. »    

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page