Revue de presse PSG : Coupe de France, Mbappé, notes…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse nationale ce jeudi 13 mai 2021, lendemain de qualification pour la finale de la Coupe de France aux dépens de Montpellier, aux tirs au but (2-2, 5-6 TAB), avec un doublé de Kylian Mbappé (10e et 50e) au passage. Ce sera la septième finale de Coupe de France d’affilée pour Paris.

« La première demi-finale de la Coupe de France s’est achevée au bout du suspense par la qualification du PSG, tenant du titre, constate l’AFP. Il s’en est fallu de peu, tout de même, et Montpellier n’est pas passé loin d’enfoncer encore un peu plus les Parisiens. La finale se déroulera à huis clos le 19 mai au Stade de France, aucune dérogation de couvre-feu n’ayant été accordée. »

« Montpellier échoue en demi-finale de la Coupe de France, sur le même pallier qu’en championnat où se profile la 8e ou 9e place. Dans une compétition comme dans l’autre, la générosité de son jeu spectaculaire et la réussite de son attaque se sont heurtés au principe de réalité. Celui du PSG de Neymar et Mbappé, joueurs hors-norme », commente le Midi Libre.

« Les Parisiens ont eu de multiples occasions pour creuser l’écart, mais ils ont fini par être rattrapés par les Montpelliérains et n’ont dû leur salut qu’à l’épreuve des tirs au but », observe Le Parisien. « Trois jours après un décevant match nul à Rennes, le PSG a certainement livré sa meilleure première période en France depuis bien longtemps avec pas moins de sept occasions franches, et au moins autant après la pause. Mbappé est revenu mettre de l’ordre dans la maison. Bertaud, le gardien montpelliérain, auteur d’une partie fantastique, mérite quelques louanges. Côté parisien, il y avait tout ce dont rêve un entraîneur. De la mobilité, de la justesse technique et une envie jamais démentie de jouer vers l’avant. Avec un Gueye en mode Bayern, capable de casser les lignes d’une passe, un Mbappé percutant autant qu’efficace, et un Icardi retrouvé dans son jeu dos au but, le PSG a surclassé un Montpellier confiné dans sa partie de terrain pendant 45 minutes. Michel Der Zakarian a eu beau opérer un changement tactique en repassant à quatre défenseurs après avoir débuté à cinq, rien n’y a fait. […] Trahi par son arrière droit, le PSG l’a ensuite été par son latéral coupable d’avoir oublié le même Laborde sur la seconde égalisation héraultaise de Delort. Paris va devoir mieux couvrir ses ailes, s’il souhaite sauver sa saison mercredi prochain au Stade de France. »

  • Les notes dans le journal Le Parisien : Navas : 5 – Florenzi : 4 – Marquinhos : 6 – Diallo : 6 – Bakker : 4 – Paredes : 7 – Gueye : 7 – Rafinha : 6 – Sarabia : 4,5 – Mbappé : 8 – Icardi : 5
  • Les notes pour le PSG dans L’Equipe : Navas : 5 – Florenzi : 4 – Marquinhos : 6 – Diallo : 6 – Bakker : 5 – Paredes : 6 – Gueye : 7 – Rafinha : 6 – Sarabia : 4 – Mbappé : 8 – Icardi : 4

Kylian Mbappé a été le « héros dans l’Hérault », souligne L’Equipe avant de se poser une question. « Que se serait-il passé s’il avait été lancé sur la pelouse de Manchester City ? Il restera autour de sa contracture du mollet des questions et des zones d’ombres. Et cette impression tenace que le scénario de ce match aurait pu basculer sous l’effet d’une accélération du n°7 parisien. » Et on peut également lire : « La prestation du PSG au stade de la Mosson pourrait d’ailleurs faire l’objet d’une thèse pour un doctorant en sport sur le thème : «collectif et individualités comment les faire cohabiter ?» Tout le paradoxe de la soirée parisienne d’hier tient dans le fait que le PSG a livré l’un de ses meilleurs matches d’un point de vue collectif sans son maître à jouer : Neymar, laissé sur le banc par Pochettino, comme Di Maria, au coup d’envoi. Alors que le Brésilien vient d’être prolongé jusqu’en 2026, ce constat va devoir être médité par lui-même mais aussi son coach et l’ensemble du club. »

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