
Revue de presse PSG : Dembélé, Cherki, billetterie LDC…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mardi 13 mai 2025. Ousmane Dembélé favori du Ballon d’Or, Rayan Cherki définitivement plus sur les tablettes parisiennes, une coupure vraiment bénéfique pour les joueurs du PSG (?), les difficultés à la billetterie pour la finale de la Ligue des Champions…
Dans son édition du jour, Le Parisien révèle que Rayan
Cherki devrait bien quitter l’OL dans les prochaines
semaines et rappelle qu’il était proche de rejoindre le
PSG l’été dernier, sous l’impulsion de
Luis Enrique, après avoir donné son accord à Paris
avant de se raviser à la dernière minute pour choisir Dortmund…
puis finalement rester à Lyon.
« Tout était calé : le prix du transfert
(15 millions d’euros), le contrat, le salaire. Mais alors
qu’il n’avait plus qu’à poser sa griffe sur un bout de papier, le
jeune talent rhodanien a préféré se raviser. Ce qui avait rendu fou
de rage le PSG, en particulier Luis Campos qui
pensait bien avoir ficelé les choses » raconte le quotidien
francilien. Néanmoins, le club de la capitale n’a pas relancé cette
piste et ne compte pas le faire. En effet selon le journal
francilien, l’entourage de Nasser Al-Khelaïfi
assure qu’il n’y a « aucune rancœur à l’encontre du Lyonnais,
mais le président qatarien, tout comme son conseiller sportif
Luis Campos, n’en fait pas une cible potentielle
et se réjouit des choix qui ont été faits depuis son refus, afin
d’optimiser l’équipe ». Certaines voix au sein du club disent
même avoir trouvé « mieux » avec Désiré
Doué. Pour le joueur, la Bundesliga reste une
destination plausible, mais c’est surtout en Angleterre que les
intérêts sont les plus sérieux avec autour de la table des clubs
comme Manchester City Liverpool ou encore
Tottenham.

Toujours dans Le Parisien, un article détaille les difficultés d’accès à la billetterie pour la finale de la Ligue des champions, qui opposera le PSG à l’Inter Milan le 31 mai prochain à l’Allianz Arena de Munich. Sur les 64 500 places disponibles, seulement 60 % sont mises en vente, soit 38 700 billets. Chacun des deux clubs finalistes se voit attribuer 18 000 places, laissant à peine 2 700 tickets accessibles au grand public, mis en vente en avril. Le reste est réservé aux médias, partenaires, fédérations, et autres acteurs de l’organisation. Côté billetterie, le club parisien a instauré un système de priorité basé sur l’ancienneté d’abonnement et la fidélité au stade, avec plusieurs vagues d’accès. L’Inter Milan, elle, privilégie uniquement l’ancienneté de ses abonnés. Pour ceux qui n’ont pu obtenir de ticket classique, la seule alternative est l’offre d’hospitalité, vendue… 5 900 euros hors taxe. Un accès très limité donc, pour un événement parmi les plus prisés de l’année dans le football mondial.

Dans les colonnes de L’Équipe de ce mardi, Anthony Clément dresse le portrait d’un Ousmane Dembélé métamorphosé et désormais couronné meilleur joueur de Ligue 1. Récompensé lors des Trophées UNFP, l’attaquant du PSG a confirmé son statut de pièce maîtresse du collectif de Luis Enrique, avec 21 buts en 28 matchs cette saison. Longtemps perçu comme un ailier peu efficace, il s’est imposé comme un redoutable finisseur, à 27 ans, dans un PSG dominant à l’échelle nationale. Au-delà de cette reconnaissance individuelle, Dembélé regarde déjà vers les sommets européens, avec la finale de la Ligue des champions contre l’Inter Milan en ligne de mire. Son ambition ? Marquer l’histoire avec Paris et viser le Ballon d’Or, dont il est désormais un candidat crédible. Une évolution qui le positionne comme le digne successeur de Kylian Mbappé, passé au Real Madrid, mais toujours présent dans les palmarès.

Hugo Delom de son côté revient sur une décision audacieuse prise
par Luis Enrique : accorder une semaine de congé à
plusieurs cadres du PSG après la qualification en finale de Ligue
des champions. Gianluigi Donnarumma, Marquinhos, Hakimi,
Nuno Mendes, Vitinha ou encore Fabian Ruiz ont ainsi pu
souffler, tandis que le reste de l’effectif a bénéficié de trois
jours de repos. Une stratégie assumée par le staff parisien, qui
mise sur la fraîcheur mentale à l’approche des deux finales à venir
: la Coupe de France contre Reims, et surtout la Ligue des
champions face à l’Inter Milan.
Le préparateur physique du Borussia
Mönchengladbach, Nicolas Dyon, défend ce
choix peu habituel dans la culture française. Pour lui, la
récupération mentale prime en fin de saison sur la charge
athlétique, d’autant qu’une coupure de quelques jours n’entraîne
pas de perte physique significative. Il souligne également que les
bénéfices d’une séance de maintien sont souvent plus efficaces loin
du cadre habituel d’entraînement. Reste que certains experts, dont
un ancien du staff médical du PSG, redoutent un «
effet coupure » trop net pour les joueurs habitués à enchaîner les
matchs, au risque de briser un cycle de préparation. Pendant ce
temps, l’Inter Milan opte pour une approche inverse, avec un rythme
élevé maintenu jusqu’à la finale. Deux méthodes opposées, mais un
seul vainqueur le 31 mai à Munich…