
Le PSG contre-attaque dans son litige avec Kylian Mbappé
Depuis son départ du PSG, Kylian Mbappé réclame 55 millions d’euros au club de la capitale. Le PSG a décidé de contre-attaquer dans ce dossier.
Après sept ans au PSG, Kylian Mbappé a décidé de quitter le club de la capitale, libre de tout contrat, l’été dernier pour rejoindre le Real Madrid. La séparation entre le PSG et le meilleur buteur de son histoire n’a pas été faite dans la joie. L’attaquant réclame en effet 55 millions d’euros à son ancien club pour de primes et de salaires impayés. Depuis plusieurs mois, les deux entités font appel à la justice pour régler leurs désaccords.
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« Kylian Mbappé doit de l’argent au PSG par les manœuvres dilatoires qui lui ont causé un préjudice »
Début avril, l’ancien attaquant du PSG a obtenu le droit de pratiquer une saisie conservatoire à hauteur de quelque 55 millions d’euros, en attendant des décisions dans d’autres procédures Ce lundi soir, l’AFP fait savoir que le PSG a demandé ce lundi au Tribunal judiciaire de Paris d’annuler la saisie conservatoire obtenue par Kylian Mbappé. L’AFP indique que lors d’une audience ce lundi devant le juge d’exécution des peines, les avocats du PSG ont estimé que Kylian Mbappé « n’a pas suffisamment apporté la preuve d’une apparence de créance et a échoué à démontrer une quelconque menace pour le recouvrement ». Me Thomas Azzaro indique que le PSG a introduit une action devant le Tribunal judiciaire pour faire annuler la décision l’enjoignant de payer 55 millions d’euros. De plus, le PSG a fait valoir une « contre-créance » de 98 millions d’euros : Kylian Mbappé doit de l’argent au PSG par les manœuvres dilatoires qui lui ont causé un préjudice », a assuré à l’AFP Me Renaud Semerdjian. « L’objet n’est pas de récupérer les 98 millions d’euros mais de montrer que s’il nous doit de l’argent, sa créance n’est pas fondée », a ajouté l’avocat. L’avocat de Mbappé s’est adressé à la présidente : « La décision sera très observée, si vous estimez que le juge sportif n’est pas un juge, c’est tout l’ordre juridique sportif qui s’effondre », conclut L’AFP.