Revue de presse PSG : Finale, Les Herbiers, Donnarumma, Emery, Motta…

Vu et lu au sujet du PSG ce mardi 8 mai 2018 dans la presse hexagonale.

« C’est une équation à très peu d’inconnues. Elle tient en une question : comment rendre cette finale de Coupe de France attractive alors qu’elle ne revêt aucun enjeu sportif ? Le PSG va remporter l’édition 2018, sa quatrième de rang, tranche Dominique Séverac Le Parisien. Imaginer le contraire, c’est ouvrir la porte au plus grand exploit de l’histoire du football. […] La largesse du score dira où le PSG place la notion de respect et d’humiliation. 5-0 étant le plus large résultat connu en finale de la Coupe de France. […] Un conseil pour eux : allez-y, foncez, oubliez que vous n’avez aucune chance !« 

Le quotidien francilien évoque un « Neymar au plus près du groupe. Il assistera à la finale ce soir. La star devrait même passer une partie de la journée avec ses coéquipiers, qui prépareront le match à Rueil-Malmaison. […] Le président de la FFF assistera à la rencontre aux côtés du chef de l’Etat Emmanuel Macron. En cas de victoire, les Parisiens pourront savourer leur succès et se lâcher un peu. Une fête est prévue dans les salons du Parc des Princes pour les joueurs, le staff, les dirigeants et leurs familles. »

« À l’heure où les instances du pays planchent sur le développement du foot français à l’international en capitalisant sur l’astre Neymar, ce n’était peut-être pas l’affiche dont elles avaient rêvé, observe L’Equipe. Pourtant, cette finale entre le PSG et Les Herbiers met aux prises deux équipes qui symbolisent, chacune à sa manière, l’esprit de la Coupe de France. D’un côté, un spécialiste de l’épreuve, recordman de victoires (onze) et triple tenant du titre. De l’autre, un outsider de National, parvenu là à l’issue d’une épopée tourmentée. […] Le droit d’y croire, c’est l’essence même du sport et de cette épreuve à part. […] Les Herbretais sont réputés pour savoir manier le ballon mais, face au PSG, ils devraient modifier leur plan de jeu. La mise en place de dimanche laisse à penser que les Vendéens évolueront bas sur le terrain, proches les uns des autres, et avec trois milieux axiaux. […] Pour le dernier grand rendez-vous de sa carrière au PSG, Unai Emery s’est multiplié, hier soir, demandant beaucoup d’intensité à ses joueurs. La principale interrogation réside dans l’identité de la sentinelle. Emery offrira-t-il une dernière sortie à Motta ?« 

Gianluigi Donnarumma sera-t-il bientôt parisien ? Antero Henrique « s’y emploie mais le dossier dépend d’autres facteurs, comme le fair-play financier, avance le journal sportif. Depuis plusieurs semaines, les dirigeants ont validé en interne le recrutement d’un gardien pour la saison prochaine. Ils ne s’en sont pas caché auprès d’Areola. Depuis, alors que le Français a fait part de son attachement à son club formateur, ne repoussant pas l’idée de rester pour faire face à cette nouvelle concurrence, Henrique avance sur différents dossiers. Thibault Courtois est apprécié. Des rendez-vous entre les parties ont déjà eu lieu. Au moins à deux reprises. Mais le dirigeant portugais s’active aussi, et ce n’est pas nécessairement récent, sur le dossier Donnarumma (19 ans, AC Milan). […] Dans le camp de Donnarumma, on estime ainsi, en privé, que le projet parisien a un temps d’avance et on évoque même un accord contractuel. La réalité est plus nuancée. […] Si l’AC Milan, confronté au fair-play financier, n’exigera pas des sommes délirantes pour son gardien dont il a déjà acté le départ – on évoque un prix entre 40 et 45 M€ –, le PSG doit attendre de connaître les décisions de l’UEFA le concernant pour déterminer avec précision son enveloppe de recrutement. […] Pourquoi Mino Raiola placerait-il son poulain face à Alphonse Areola, dont il gère également la carrière ? Stratégie afin de valoriser la cote de son client italien, ou parce qu’il dispose déjà d’une porte de sortie pour le jeune Français ? Certains acteurs du marché n’écartent pas un de ces bluffs dont Raiola raffole. Avec une stratégie éculée : discuter avec Paris afin de faire apparaître d’autres courtisans. […] Enfin, la position de Tuchel sera bien entendu essentielle. »

> Extraits choisis de l’entretien de Thiago Motta dans L’Equipe à suivre.

« De ces deux ans au PSG, Unai Emery retiendra « 70 % de choses positives, de bonnes choses », comme il s’en est ­récemment expliqué. Dans le jeu, Paris n’a pas perdu son temps avec Emery, qui a, petit à petit, installé un jeu plus direct que sous Laurent Blanc (2013-2016), écrit Le Figaro. Même si le futur ex-coach parisien avoue avoir dû rétropédaler après six premiers mois où « il n’y avait pas de synergie entre l’entraîneur et les joueurs », avec un message trop « agressif » pour certains. Une reculade qui laisse des regrets, car c’était pour imposer sa patte, son style, que Nasser al-Khelaïfi avait recruté le Basque. A-t-il été suffisamment soutenu en haut lieu ? Probablement pas… Emery qui, en plus, a fait le choix de parler en français dès son arrivée en conférence de presse. Louable, mais contre-productif. Charge à son très probable successeur, l’Allemand Thomas Tuchel, de savoir imposer ses idées mieux et plus vite au PSG la saison prochaine. Avec un peu plus de chance au tirage aussi en Ligue des champions, ça ne peut pas faire de mal… »

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