Revue de presse PSG : Henrique, Aulas, Rabiot, Neymar

Vu et lu au sujet du PSG ce samedi 2 février 2019 dans la presse hexagonale.

« Tuchel réclamait au moins deux joueurs. Il n’a eu que Paredes, inexpérimenté en Ligue des champions : Henrique a perdu du crédit avec le mercato hivernal, alors qu’il faudra déjà jouer sans Neymar contre Manchester United, dès le 12 février, commente l’AFP. Les 47M€ déboursés pour recruter Paredes, en plus d’envoyer un mauvais signal à l’UEFA dans le cadre du fairplay financier, ont symbolisé un recrutement tardif, illisible, et insuffisant. De quoi envenimer des relations déjà loin d’être idylliques entre l’Allemand et le Portugais. « Attendu au tournant », de l’aveu même d’un ancien directeur sportif du PSG, pour ne pas avoir « répondu cet été aux attentes du club et de l’entraîneur » en dénichant le successeur de Thiago Motta, Henrique n’a pas réussi à faire taire les critiques. La question de l’avenir du Portugais, sous contrat jusqu’en 2021, est posée. Si la direction n’a cessé de démentir la piste Wenger mais en interne certains militent déjà pour son arrivée. Crédible ? « C’est un poste qui pourrait vraiment l’intéresser », confie un proche de l’entourage de l’ancien entraîneur d’Arsenal, « toujours très attentif à l’actualité » du PSG. Au président Al-Khelaïfi de trancher. »

L’Equipe

« Même englué dans l’affaire du fair-play financier, le PSG continue de recruter comme si de rien n’était. C’est ce qui interpelle Jean-Michel Aulas, challenger d’un soir du PSG et adversaire de toujours d’un club qu’il estime dopé financièrement », écrit L’Equipe pour mieux donner la parole au président lyonnais : « Soit le PSG pense qu’au fond il a raison, soit qu’il est plus fort que l’institution UEFA. Ce qui est possible aussi… Ce sont des gens très puissants, ils l’ont démontré par le passé. J’ai entendu dire qu’ils étaient prêts à aller jusqu’à Bruxelles pour faire tomber le fair-play financier. C’est vrai qu’on a l’impression qu’ils sont sûrs d’eux. On voit bien que le PSG a un train de vie très important et qu’en particulier, sur toutes les sociétés liées, il y a un certain nombre de sujets qui peuvent poser question. […] Face au capital d’un État, ça devient de plus en plus difficile de pouvoir lutter. Maintenant, je serais à la place du PSG, du moment où on ne m’empêche pas de le faire et que l’on ne me sanctionne pas, j’aurais tort de me gêner. Je ferais probablement la même chose. Mais sur un plan économique, c’est un non-sens. Le total des charges du PSG, l’année dernière, est de 680M€. » 

Pour rappel, vous pouvez lire ici les propos du Directeur de la Communication du PSG, Jean-Martial Ribes, au sujet des sorties médiatiques du président de l’OL, Jean-Michel Aulas.

« La direction parisienne a tout fait depuis un mois et demi pour écœurer Rabiot et le pousser à partir, lit-on également dans L’Equipe. Obtenir la réintégration de Rabiot constitue un enjeu majeur pour Tuchel dans sa guéguerre avec Henrique. Leur cohabitation apparaît aujourd’hui impossible et l’un des deux va devoir quitter Paris. Le cas Rabiot pourrait donner une indication du rapport de forces. Henrique n’a pas pu prendre une telle direction sans l’assentiment de al-Khelaïfi. Le président effectuera son grand retour ce week-end. Si Rabiot venait à rejouer, c’est que le patron qatarien aura donné son accord. Un tel revirement n’aurait rien de bon pour le PSG. En termes d’image et d’autorité de l’institution, il y a meilleur signal que refaire appel à un banni, qui a refusé de prolonger son contrat. Mais sans Neymar, le PSG a plutôt intérêt à mettre tous les atouts de son côté. Rabiot en est un assurément. »

Enfin, le quotidien sportif rapporte du mieux pour Neymar, qui « ressent des douleurs moins vives » au pied droit. Le joueur suit un traitement à base de kiné, de magnéto-thérapie et d’injection de PRP.

Le Parisien

« Tuchel a évoqué la situation de Rabiot avec Henrique hier et insiste pour réintégrer le milieu dans son groupe les jours de match. Pourquoi pas mercredi contre Villefranche, rapporte Le Parisien. Un membre du club estime que le dernier mot reviendra à l’Allemand. Reverra-t-on Rabiot porter le maillot du PSG ? Sans doute. Reste à connaître l’accueil du public, surtout au Parc des Princes. En grande majorité, il ne s’est pas privé de tancer et d’insulter Rabiot. » 

Antero Henrique « devrait terminer cet exercice 2018-2019, ajoute le quotidien francilien. Le PSG version Qatar n’a pas pris pour habitude de couper les têtes en cours de saison. Les actionnaires et décideurs parisiens ont une conviction : il faut attendre que le dernier objectif soit atteint avant d’annoncer les changements. En 2018, le PSG a officialisé quelques jours après le gain de la Coupe de France l’arrivée de Tuchel, même s’il s’agissait d’un secret de Polichinelle. Henrique n’a pas convaincu en interne une partie du board. Le nom de Wenger pour chapeauter toute la structure sportive, en dehors de l’équipe première, revient avec insistance. Il est toujours sans club ni sélection. L’Alsacien adorerait travailler avec Tuchel et l’Allemand rêve de l’avoir à ses côtés. En tout cas, il n’en peut plus d’Henrique. »

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