Revue de presse PSG : Icardi, Al-Khelaïfi, Leonardo, Tuchel, salaires, confinement…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mercredi 8 avril 2020.

L’Equipe propose trois pages sur le Paris Saint-Germain (avec une interview de Luis Fernandez et un flash-back sur 1995) parce que l’air de rien, le club de la capitale aurait dû disputer hier ou aujourd’hui son quart de finale aller de la Ligue des champions… Mais un coronavirus est passé par là. Il faut donc patienter, confinés.

« Depuis le 8e de finale, ils n’ont plus effectué le moindre entraînement, remarque le journal sportif. Le club aurait préféré que tout l’effectif reste en région parisienne. C’était la recommandation. Les retours en France, à l’issue du confinement, pourraient s’avérer délicats (en cas de frontières fermées ou de quarantaine), notamment pour Neymar, qui n’a pas de double passeport européen. Mais le Brésilien a assumé de prendre ce risque car il ne se voyait pas traverser cette épreuve cloîtré à Bougival. […] Certains se sont fait livrer du matériel dès le début du confinement, mais la plupart étaient déjà bien équipés. D’autres font appel à des préparateurs pour leur concocter un programme plus poussé. Objectif : réduire la phase de remise en rythme qui sera inévitable. […] Les salariés œuvrent en télétravail et, activité réduite oblige, vont bientôt passer en chômage partiel. Un dispositif qui pourrait concerner aussi le groupe pro (dont la masse salariale dépasse les 300 M€) : des discussions sont toujours en cours pour les basculer en chômage partiel et/ou instaurer une baisse ou un paiement différé des salaires. Et les dirigeants dans tout ça ? Si le sportif est en sommeil, ils ne chôment pas. Depuis Doha, le président est à la manœuvre dans tous les dossiers. De Jean-Claude Blanc à Victoriano Melero, un des défis sera de gérer un manque à gagner estimé, selon le pire des cas, à 215 M€. Cette zone d’ombre, qui s’ajoute à celles du calendrier et d’un éventuel assouplissement du fair-play financier, pèse évidemment sur le travail de Leonardo. À ses interlocuteurs, le directeur sportif explique que « ce n’est pas l’heure du mercato  ». Sur le dossier Icardi, par exemple, rien n’est encore fait et la deadline pour lever l’option d’achat (fin mai) pourrait même être rallongée en fonction d’un amendement des dates du marché. Ça n’empêche pas « Leo » de passer beaucoup de temps au téléphone, comme à son habitude. À l’affût d’un beau coup ou pour préparer tous les scénarios ? […] Une des inconnues de l’été sera de savoir si Tuchel restera accomplir sa dernière année de contrat. Pour le moment, il se dit focalisé sur la fin de saison, en contact constant avec son staff. Il confiait ces dernières semaines en privé que s’il devait quitter Paris à l’intersaison, il privilégierait une année sabbatique. »

Le Parisien constate que Nasser Al-Khelaïfi est un président sur tous les terrains. « De Doha, armé de ses trois téléphones mobiles, le président enchaîne les réunions. Il peut changer de casquette dix fois par jour pour faire entendre sa voix au PSG, bien sûr, mais aussi à la Ligue (LFP), l’UEFA ou l’ECA, l’influente association européenne des clubs, lit-on. « Il n’a aucune ambition personnelle, assène-t-on au PSG. Il veut que le monde du football français reste uni pour repartir comme avant. » Un avis partagé par le nouveau président de Rennes, Nicolas Holveck : « Nasser est d’un investissement incroyable alors qu’il est le seul président à n’avoir pas trop de souci financier. On doit tous mettre notre ego de côté pour sauver tout le monde et on envoie les meilleurs. Nasser est un expert. » […] Souvent salué pour sa courtoisie, Al-Khelaïfi se montre beaucoup moins diplomate ces derniers temps. Boy de la Tour et Quillot (LFP) sont devenus ses cibles préférées. « Il lui arrive de plus en plus souvent de nous parler de façon véhémente », regrette un membre du conseil d’administration de la LFP. Cette attitude s’explique, selon ses conseillers, par son envie de faire bouger les lignes.« 

Le PSG a jusqu’au 31 mai pour se positionner sur le dossier Mauro Icardi, prêté par l’Inter Milan (option d’achat de 70M€ à lever ou pas). « La tendance est toujours largement positive, explique le journal francilien. Il possède aujourd’hui toutes les chances de s’installer dans la durée au sein du projet parisien. »

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