Revue de presse PSG : la rivalité entre le PSG et Barcelone, Zaïre-Emery…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mardi 9 avril 2024. Une rivalité et des tensions entre le PSG et le FC Barcelone, la méforme de Warren Zaïre-Emery…

Une Lequipe 9 Avril 2024
Lequipe 9 Avril 2024

Dans son édition du jour, l’Equipe fait sa Une sur l’affrontement entre le PSG et le FC Barcelone demain soir en quart de finale aller de la Ligue des champions. Le quotidien sportif fait un focus sur les relations entre les deux clubs, qui se sont détériorées depuis 2017 et la tentative du Barça de recruter Marco Verratti. Si les relations sont si tendues entre le PSG et le FC Barcelone, c’est parce que que Barcelone a mis en œuvre des méthodes que Nasser al-Khelaïfi a jugées déloyales pour tenter de recruter Thiago Silva en 2013, Marquinhos en 2014 et surtout Marco Verratti en 2017. « Irrité pour le premier Brésilien, fâché pour le second, il était carrément ulcéré lorsque le Barça a obtenu l’accord du milieu italien, qui avait prolongé son contrat dans la capitale à peine un an plus tôt. La foudre tomberait alors en Catalogne. » Le président du PSG n’a pas attendu longtemps et dès juillet 2017,  il s’est immiscé dans la faille qui figurait dans le contrat de Neymar à Barcelone. Les dirigeants catalans l’avaient prolongé l’été précédent après une première approche parisienne. « En 2016, le club de la capitale était soucieux de ne pas contourner le fair-play financier. En 2017, il n’est plus question d’être fair-play du tout et encore moins avec Barcelone. » Autre point de discorde entre les deux équipes, le cas Xavi Simons, qui a préféré signer son premier contrat professionnel au PSG plutôt qu’au Barça, où il a débuté sa formation. Il y a aussi la tentative du club catalan de rapatrier Neymar en 2019. Cette tentative ressemblait plus à une volonté de semer le trouble au PSG plutôt qu’à une envie sincère de se renforcer, avance l’Equipe. Le dossier Georginio Wijnaldum est aussi un point de tension entre le PSG et le FC Barcelone. Alors que ce dernier pensait avoir scellé l’arrivée, libre de tout contrat, du milieu de terrain néerlandais de Liverpool, le PSG avait réussi à doubler les Catalans. « Même si la carrière parisienne de Wijnaldum n’a pas tenu ses promesses, à cette époque, ce coup avait été considéré comme formidable par la majorité des observateurs. Et comme une terrible amertume pour Barcelone qui voyait un joueur libre lui filer sous le nez. » Les relations diplomatiques entre les deux clubs ne se sont pas arrangées ces derniers mois et leurs différends sur le projet de Superligue les ont dégradées un peu plus encore, conclut le quotidien sportif.

Le Parisien 9 Avril 2024

Dans son édition du jour, le Parisien évoque aussi les relations houleuses entre le PSG et le FC Barcelone. Le quotidien francilien estime que la rivalité entre les deux clubs s’exprime sur au moins trois terrains. Sur le rectangle vert, la rivalité est officiellement apparue après la remontada. Après une rencontre où le Barça a bénéficié de nombreuses erreurs d’arbitrage, « la haine entre ces deux équipes n’est plus très loin. » Cette rencontre est devenue un classique puisque les deux équipes font s’affronter pour la 14e fois demain, la dixième depuis 2013. Cette saison, cette rivalité pourrait se tenir sur trois tableaux, avec le quart de Ligue des champions, celui en EHF Champions League en handball et une possible finale d’UEFA Women’s Champions League. Les tensions entre les deux clubs peuvent aussi être associées au côté économique. « L’arrivée du PSG version Qatar sur la scène européenne en 2012 a été globalement rejetée par les clubs historiques et tout particulièrement par deux oligarques de ce milieu : le Bayern Munich et le FC Barcelone, les plus remontés médiatiquement », avance Le Parisien. À son arrivée au PSG, Nasser al-Khelaïfi a fait savoir qu’il cherchait le nouveau Messi, « mais les Catalans ont surtout compris qu’il voulait le vrai, Lionel Messi. Paris tentera ainsi plusieurs fois de recruter le génial gaucher au faîte de sa gloire, comme il sondera régulièrement l’entourage de Cristiano Ronaldo, alors au Real Madrid. Pour signer son arrivée dans le grand monde, Paris voulait signer les deux joueurs les plus dominants, talentueux et bankables de la décennie précédente. » Barcelone n’a pas aimé et encore moins quand est survenu l’impensable, le rachat de la clause de Neymar en août 2017, lance le quotidien francilien. Ce dernier explique que « les deux entités n’entretiennent désormais aucune relation, si ce n’est celle artificielle pour la photo et le semblant de politesse qui reste. En cause : la Superligue. »

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Lequipe 9 Avril 2024 1

L’Equipe fait aussi un focus sur Warren Zaïre-Emery. Le quotidien sportif trouve le titi du PSG moins brillant ces dernières semaines. Cette saison, le milieu de terrain (18 ans) affiche le cinquième temps de jeu de l’effectif parisien avec 2 704 minutes jouées. « Dans leur approche, Luis Enrique et Luis Campos partagent la même vision sur la manière de développer les jeunes potentiels. Avec une volonté, chez les deux hommes forts du PSG, de soumettre ce type de profil à des charges de travail élevées et un temps de jeu conséquent. En estimant que cela fait partie de leur apprentissage. » Géré comme les autres cadres depuis début février, Zaïre-Emery a été très sollicité ces derniers mois, note l’Equipe. « Perçu depuis ses années de formation, par son volume de jeu, comme un phénomène athlétique, le milieu apparaît moins souverain ces dernières semaines. « WZE », et ses appuis exceptionnels, peut résister dans le duel mais il semble moins efficace à la récupération. » En privé, Warren Zaïre-Emery explique ne pas ressentir de fatigue, avance l’Equipe. Face à Marseille (2-0, le 31 mars), Rennes ou en équipe de France contre l’Allemagne (0-2, le 23 mars), il a pourtant donné l’impression de subir, par séquences, dans l’intensité, analyse le quotidien sportif. Ce dernier explique aussi que le fait qu’il soit ballotté d’un poste à un autre ne l’aide pas, en outre, à trouver des repères solides. Le titi a également vu son quotidien bouleversé ces derniers mois. « S’il est resté en marge des négociations, la signature de son nouveau bail, qui reste en très bonne voie, a nécessairement occupé une partie de ses pensées. Surnommé « le Robot », WZE reste un jeune homme de 18 ans », conclut l’Equipe.

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