Revue de presse PSG : le nul contre Reims, Neymar et Mbappé, le turnover décevant
Vu et lu dans la presse hexagonale en ce dimanche 9 octobre : le match nul contre Reims analysé, les prestations de Mbappé et Neymar critiquées et des remplaçants encore une fois décevants.
L’EQUIPE du jour revient bien évidemment sur le match nul 0-0 entre le Stade de Reims et le PSG ce samedi soir au cours duquel les Parisiens se sont montrés particulièrement nerveux, en atteste le carton rouge reçu par Sergio Ramos à la suite d’une intervention de Marco Verratti. « La première erreur était pourtant celle de Mr Gaillouste, qui avait sifflé un coup franc contre Verratti sur une récupération de balle licite », note pourtant le quotidien sportif. Toujours est-il que le média français note que l’expulsion de l’Espagnol, qui manquera le match contre l’OM, n’a pas changé le rapport de force, Reims n’ayant pas attendu cet événement pour mettre le PSG en difficulté. Problème pour les Champenois, outre deux belles parades de Gigio Donnarumma, L’EQUIPE estime qu’ils « peuvent surtout regretter toutes ces fois où ils ont mal joué le coup par mauvais choix ou manque de justesse », soit à six reprises tout au long du match.
Côté PSG, L’EQUIPE estime que le turnover opéré par Christophe Galtier, avec la moitié de son équipe titulaire absente au coup d’envoi, a eu pour effet « un manque de maitrise collective » de la part d’un club parisien bien chahuté. L’entrée de Neymar a permis à Paris d’espérer gagner la rencontre à l’usure, mais le Brésilien a manqué une belle occasion et les autres mouvements ne furent guère plus réussis. La fin de ce match à 32 fautes fut bien plus hachée, où L’EQUIPE estime que Christophe Galtier a eu « le nez creux » en sortant Marco Verratti dès la mi-temps alors qu’il était déjà agacé contre l’arbitre. En attendant, le PSG reste sur deux matchs sans victoire, une première depuis l’arrivée du coach français sur le banc parisien, quand bien même il demeure toujours invaincu.
Dans un autre article, L’EQUIPE s’attarde plus longuement sur les cas de Neymar et Kylian Mbappé, qui ont été les deux premiers à quitter le terrain au coup de sifflet final. « Les deux attaquants ont aussi été les plus nerveux. Sûrement crispés par une prestation offensive globale de mauvaise qualité », écrit le quotidien français qui note que Paris a mis fin à une série de 18 matchs d’affilée – et 21 toutes compétitions confondues – en marquant au moins un but. La dernière fois que le PSG avait été muet, c’était contre Monaco le 20 mars dernier (défaite 0-3).
L’EQUIPE rappelle que Kylian Mbappé n’a pas été décisif deux matchs de suite avec le PSG, ce qui « n’est pas si courant » avec lui. « Mais au-delà de son rendement, c’est aussi l’attitude du Parisien qui a posé question. Toujours avec l’interrogation de son positionnement en filigrane. L’attaquant n’a touché que 37 ballons, très en deçà de sa moyenne depuis le début de saison (61) », écrit le média français. Quant à Neymar, L’EQUIPE estime que son entrée en jeu a fait du bien sportivement à des Parisiens en manque d’idées. Problème, essayant de faire des choses tout seul face au manque d’imagination de ses coéquipiers et s’exposant ainsi aux fautes de ses adversaires, sa « face plus sombre » est ressortie. Neymar s’est ainsi montré trop énervé en allant pester sur l’arbitre ou invectiver ses adversaires.
Dans son édition du jour, au moment de parler de ce match entre le PSG et Reims, Le Parisien parle même de « curieux retour en arrière » pour qualifier la prestation du club de la capitale. Les Parisiens ont été « méconnaissables dans le jeu comme dans ces attitudes qu’ils avaient longtemps donné l’impression de soigner depuis le début de l’ère Galtier ». Aux yeux du quotidien régional, l’absence de Leo Messi pourrait aussi ne pas avoir aidé ses partenaires, qui ont perdu « à la fois le nord et leurs nerfs ».
Aux yeux du Parisien, le turnover opéré par Christophe Galtier n’a, une fois de plus, pas eu l’effet escompté. Supposé redonné un peu de peps à son 3-4-1-2, celui-ci a finalement « un peu plus souligné l’importance des cadres et la difficulté de les suppléer », écrit le média francilien. Peu inspiré et agacé, le PSG a fini par perdre ses nerfs dès le carton rouge infligé à Sergio Ramos et n’a jamais sorti la tête de l’eau. Alors certes, le PSG conserve la tête de la Ligue 1. « Mais à trois jours des retrouvailles avec Benfica en Ligue des champions, à sept du Classique contre l’OM, il n’a pas vraiment fait le plein de confiance, ni de sérénité », conclut Le Parisien.