Fernandez sur son passage au PSG : « Ce club sera toujours en moi »

Ancien joueur, entraîneur et dirigeant parisien, Luis Fernandez a crée un lien fort avec le PSG. Le vainqueur du championnat de France 1986 a déjà clamé à plusieurs reprises son amour pour le maillot parisien. À l’occasion des 50 ans du PSG, le journal Le Parisien a interrogé Luis Fernandez sur son passage au sein du club de la capitale en tant que joueur (1978-1986). Il s’est notamment exprimé sur son histoire avec le PSG.

« Je suis né au PSG, j’ai grandi ici, je connais le PSG à fond, je n’ai jamais triché, j’ai toujours essayé de tout donner. C’était mon jardin. J’y ai toujours été chez moi. Le fait d’entrer sur la pelouse et de voir les tribunes pleines me portait. J’avais une motivation décuplée. Je le dis encore aujourd’hui aux supporters : sans vous, je ne serais pas devenu celui que l’on connaît. Ce club sera toujours en moi. J’y suis arrivé au début, dans un centre de formation qui se mettait en place. J’ai débuté, j’ai gagné les premiers titres du club. J’ai fait le maximum, le nécessaire, en tant que joueur et entraîneur. J’ai entendu que j’avais trahi le club parce que je suis allé au Matra Racing », a exposé Luis Fernandez au quotidien francilien.

Dans cet entretien, Luis Fernandez a également évoqué son intégration dans le vestiaire parisien lors des ses débuts avec le maillot des Rouge et Bleu. « J’ai 18 ans. Je n’étais pas timide, j’amenais cette joie qui a toujours été en moi. Je suis également très respectueux. On ne m’entend pas, j’obéis, je regarde. J’étais en admiration devant tous ces grands joueurs : Dominique Bathenay, Dominique Rocheteau, Jean-Pierre Adams… J’évitais de commettre la moindre faute. Je restais à ma place, je refusais de m’enflammer. En revanche, sur le terrain, je me lâchais. Je voulais montrer que j’avais de l’envie, de la motivation. A chaque match, je remettais ça. Je finissais mort de fatigue, mais je ne voulais pas que l’on dise que je me reposais sur mes lauriers. Les gars du centre de formation voulaient m’emmener en boîte de nuit. Je refusais, il fallait que je récupère, j’étais épuisé. Je ne voulais pas sortir. J’étais hyper concentré sur mon travail. Je voulais mettre tous les atouts de mon côté. »

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