
Revue de Presse PSG : Lorient, Dembélé, polyvalence…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mercredi 29 octobre 2025. Le match face au FC Lorient, le plan de relance de Dembélé, la polyvalence demandée par Luis Enrique…

Dans son édition du jour, L’Equipe fait un focus sur Ousmane Dembélé. De retour de sa lésion à l’ischio-jambiers depuis deux matchs, le numéro 10 du PSG va lancer sa saison dans les prochaines semaines, lui qui court encore après ses meilleures sensations. « Pour lui, l’enjeu sera aussi plus lointain. Avec, au printemps, les matches brûlants de Ligue des champions. Et l’été prochain, la probable Coupe du monde avec les Bleus, aux États-Unis. » Entre sa blessure le 5 septembre avec l’équipe de France et son retour à la compétition contre le Bayer Leverkusen (21 octobre), l’international français a manqué sept semaines de compétition. Un délai long qui était volontaire de la part du club parisien. Il était prévu qu’il reprenne la compétition face au RC Strasbourg quelques jours plus tôt (17 octobre), mais « Luis Enrique et le staff médical/performance ont décalé ce ‘come-back’ de quelques jours. Pour coller avec une politique assumée de précaution après cette saison longue de 65 matches et sans préparation. » Ousmane Dembélé connaître-t-il sa première titularisation depuis sa blessure face à Lorient ? « Paris entend, dans tous les cas, planifier un retour progressif. Hors terrain, le tourbillon médiatico-commercial s’est estompé. Dembélé est un joueur sollicité, mais dans des proportions presque équivalentes à la période d’avant sa récompense individuelle suprême. Il y a une volonté assumée chez Luis Enrique d’éloigner cette séquence », explique L’E.
L’attaquant de 28 ans a disputé 27 minutes contre le Bayer Leverkusen puis 23 minutes contre le Stade Brestois. Il n’a pas encore retrouvé 100% de ses aptitudes physiques et le principal intéressé sait qu’il lui faudra encore du temps pour retrouver toutes ses sensations physiques et techniques. Dans le vestiaire, Ousmane Dembélé reste inchangé : un personnage facétieux, à l’énergie communicative. Avec l’ambition, par ses courses défensives, de montrer un exemple. Reste désormais à savoir s’il sera convoqué pour la prochaine trêve internationale avec l’équipe de France. Après la vive polémique du mois de septembre, le staff des Bleus se sait particulièrement attendu sur la question de la gestion des joueurs parisiens. « S’il joue, il est sélectionnable », précise-t-on dans l’entourage des Bleus. D’autant plus que ce rassemblement de novembre sera décisif pour la qualification à la Coupe du monde 2026. « Il n’a pas échappé au sélectionneur qu’un succès contre l’Ukraine suffirait à valider son ticket pour la Coupe du monde. Et le deuxième match, en Azerbaïdjan, pourrait être l’occasion de faire jouer des doublures et donc de ne pas solliciter le Parisien », conclut le quotidien sportif.
- À lire aussi : Le PSG signe une saison de tous les records !

De son côté, Le Parisien évoque ce match face au FC Lorient ce mercredi soir (19h sur Ligue 1+), à l’occasion de la 10e journée de Ligue 1. Cette rencontre doit permettre aux doublures et blessés d’avoir du temps de jeu, comme Lucas Beraldo, Gonçalo Ramos voire João Neves. Absent des terrains depuis le 17 septembre, le milieu portugais a de grandes chances de débuter le choc face au Bayern Munich en Ligue des champions, le 4 novembre prochain. En revanche, pour les remplaçants habituels, « la pige dans le Morbihan ressemble davantage à de l’entretien athlétique en condition réelle » face à un adversaire barragiste (16e de Ligue 1). Après avoir retrouvé son fauteuil de leader le week-end dernier, « le PSG ne donne pas dans le sentimental, en général dans ce type d’opposition déséquilibrée, accélérant suffisamment pour gagner, gérant assez pour en donner plus ce samedi contre Nice. » Cette rencontre au Moustoir devrait permettre à Dembélé, Marquinhos et Désiré Doué de retrouver du rythme.

Le quotidien francilien met aussi en avant la polyvalence chère aux yeux de Luis Enrique. « La présence du coach espagnol sur le banc est synonyme d’innovations, d’adaptabilité et de dépassement de fonctions. » Face au FC Lorient, Warren Zaïre-Emery, milieu de formation, pourrait occuper le poste de latéral droit en l’absence d’Achraf Hakimi. « Mais ce qui pouvait s’apparenter à des expérimentations tactiques, pas toujours lisibles, lors de ses premiers mois s’avère être, finalement, un principe fort du management de Luis Enrique qui a fait de la polyvalence de ses joueurs une arme redoutable, rendant le collectif encore plus imprévisible. » Cela offre un éventail de possibilités et une grande variété au jeu parisien. Senny Mayulu est le cas qui représente le mieux cette polyvalence demandée par le coach. Le Titi est apparu dans une position de faux numéro 9, dans l’entrejeu ou encore latéral droit. Kang-in Lee symbolise aussi cela (ailier, faux numéro 9, milieu relayeur, sentinelle) tandis que Nuno Mendes a pu évoluer par moment comme ailier gauche.
« Ce mode de fonctionnement n’est pas forcément commun et a pu demander un certain temps d’adaptation. Mais c’est notamment à travers des échanges individuels avec Luis Enrique, qui portent généralement sur la compréhension des espaces à occuper ou des déplacements à effectuer selon le positionnement des partenaires, que l’apprentissage se fait », rapporte LP. En conférence de presse ce mardi, Luis Enrique a expliqué ce choix : « C’est important de sortir le joueur de sa zone de confort. Pour être important pour l’équipe, il faut lui ouvrir la tête pour qu’il trouve un autre rôle gratifiant. Nous sommes un exemple d’équipe qui change de position pendant tout le match. » Cette imprévisibilité apporte une force supplémentaire au PSG. Ainsi, le club parisien devient illisible pour les équipes adverses, comme l’explique le coach adjoint du Toulouse FC, Jordan Galtier, qui a croisé à six reprises la route du PSG depuis 2023 : « Les principes sont connus : un jeu de position, l’utilisation de la largeur, de la profondeur mais on ne sait pas avec quels joueurs cette philosophie sera développée. Cela entraîne des animations différentes selon les profils. Certaines structures sont fixes mais il y a, aussi, ce que j’appelle des structures circulantes avec des joueurs qui permutent, qui sont en mouvement… Les joueurs ont des rôles et des missions à remplir plus que des positions. C’est un Tetris permanent. »





