Revue de presse PSG : Lucas Chevalier, arbitrage…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mardi 11 novembre 2025. Lucas Chevalier traverse une zone de turbulence, pourquoi la vie de Chevalier au PSG est plus dure qu’ailleurs, la Direction de l’arbitrage n’a constaté aucune erreur manifeste lors de Lyon / PSG…

L'Equipe 11 11

Dans son édition du jour, L’Equipe fait un focus sur Lucas Chevalier. Le gardien du PSG a été pris dans la tempête après avoir liké « par erreur » une publication Instagram connotée « Rassemblement national ». Sportivement, il ne traverse pas non plus une période particulière sereine, assure le quotidien sportif. « L’ancien gardien du LOSC sortait de la sieste, dimanche, à quelques heures du choc contre Lyon (3-2), lorsqu’il a été informé par son club d’un « like » dont il n’avait a priori pas connaissance : Chevalier a « aimé » par erreur une publication dans laquelle le vice-président des Républicains, Julien Aubert, défendait l’idée selon laquelle le Rassemblement national valait mieux que la France insoumise en cas de confrontation entre les deux partis au second tour de la future présidentielle. Le « like » a été aussitôt supprimé. Avec, dans un premier temps, la décision prise en concertation avec le PSG de patienter pour mieux appréhender l’évolution d’une affaire dont Chevalier a très vite saisi la portée. » La récupération politique orchestrée notamment par le député des Alpes-Maritimes, Éric Ciotti, et le déferlement de haine constaté après la victoire obtenue au Groupama Stadium a finalement incité le gardien de 24 ans à prendre les devants. Seul, sans prendre la peine de mettre son community manager ni son club dans la boucle. Fils de policier et petit-fils de militaire, avec des valeurs strictes, Chevalier est issu d’une famille en partie métissée du côté de sa tante. Son éducation a été bâtie en partie sur l’idée que les extrêmes n’amenaient jamais rien de bon. Le fait d’être assimilé à une personne possiblement raciste lui était insupportable, indique L’Equipe. « Le PSG a apporté son soutien à son joueur et fait valoir la sincérité du communiqué. Avec l’envie réciproque de vite tourner la page. » 

Sur le terrain, le constat, a posteriori, est qu’il n’a pas diffusé beaucoup de sérénité, impuissant sur les deux buts lyonnais, mais surtout particulièrement inquiétant dans ses sorties aériennes, un soir où il n’a pas eu grand-chose d’autre à faire. La prestation du gardien du PSG aurait probablement été moins problématique si elle ne s’inscrivait pas dans un début de saison où il n’a pas offert toutes les garanties. Jusqu’ici, son principal fait d’armes – et ce n’est pas rien – a eu lieu à Udine, le 13 août, lorsque son arrêt face à Micky Van de Ven durant la séance de tirs au but avait contribué à offrir au PSG la Supercoupe d’Europe aux dépens de Tottenham (2-2, 4-3 aux t.a.b.), au bout d’une prestation où il n’avait pas été irréprochable non plus. « Son entourage a constaté, comme nous, qu’il sous-performait et qu’il lui manquait encore un match référence. Cela fait probablement partie de son apprentissage, avec de nouvelles attentes et une nouvelle méthodologie de travail à appréhender. » Plus exposé médiatiquement qu’à Lille, Chevalier mesure chaque jour la difficulté de passer après Gianluigi Donnarumma, l’un des grands artisans du sacre en Ligue des champions, conclut L’Equipe.

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Le Parisien 11 11

De son côté, Le Parisien parle également de Lucas Chevalier. Trois mois seulement que le gardien a rejoint le PSG et déjà une première secousse extra-sportive qui lui rappelle, si besoin en était, qu’il est entré, en paraphant officiellement son contrat de cinq ans le 9 août, dans une autre dimension, lance le quotidien francilien. Être portier d’une institution mondialement connue n’a, en effet, pas que des avantages. « Quand tu es gardien au PSG, ta boulette, elle fait le tour du monde, avance Jérôme Alonzo. Encore plus aujourd’hui. Moi, à l’époque quand ça m’arrivait, ça ne dépassait pas les frontières de Téléfoot et du Canal Football Club. Mais maintenant, ça se termine avec des montages et des détournements qui font le tour du monde sur les réseaux sociaux et ça te suit pendant des semaines, voire des mois ! » Mais si le PSG est un rêve, évidemment, pour nombre de joueurs pros, une façon de s’accomplir au plus haut niveau et d’atteindre des sommets que seule la caste des meilleurs peut briguer, il confronte aussi à des réalités que tous, même les plus talentueux, ne sont pas forcément en mesure d’affronter. Encore plus au poste si singulier de gardien de but. « Dans les vestiaires du Parc des Princes, il se murmure ainsi que les coups de gueule ou les petites vannes d’Ibrahimovic à l’endroit de gardiens qu’il ne trouvait pas au niveau en ont parfois déstabilisé certains« , lance le quotidien francilien. Lucas Chevalier en a vraisemblablement pris conscience lui qui, au sortir de la victoire à Brest (0-3) fin octobre disait essayer « de faire abstraction au maximum de ce qui peut se dire » sur lui, précisant « que compte tenu du contexte autour du club, c’est un nouveau job, une nouvelle vie » qu’il découvre dans la capitale. Un nouveau traitement aussi. Ce n’est donc sans doute pas un hasard si, début octobre, le nouveau portier parisien a par exemple restreint la possibilité de laisser des commentaires sous ses posts Instagram, avance Le Parisien. Ce mental en fer forgé que les événements mettent aujourd’hui à l’épreuve sera, selon Karim Boukrouh, son formateur, ce qui permettra dans un avenir proche à Lucas Chevalier de mettre tout le monde d’accord dans la capitale. Mais Chevalier est, pour ceux qui l’entourent, fait d’un autre bois, « de ceux qui ne se défaussent pas et sont armés pour réussir. Il faut juste lui laisser le temps », termine son formateur. Une vertu qui à Paris n’existe pas, conclut Le Parisien.

L'Equipe 11 11 2025 (1)

L’Equipe évoque aussi la colère des Lyonnais sur certaines décisions arbitrales qui auraient favorisé le PSG selon leurs dires lors de la victoire du club de la capitale sur la pelouse du Groupama Stadium dimanche soir (2-3). »Sachant que le carton rouge adressé à Nicolas Tagliafico (90e+3) juste avant le but de la victoire parisienne inscrit par Joao Neves (90e+5) ne souffre aucune contestation – car les deux avertissements qui l’ont amené, soit un tirage de maillot flagrant (58e) puis une obstruction grossière (90e+3), étaient tout à fait légitimes -, nous revenons ici sur les trois décisions qui prêtent le plus à discussion », indique le quotidien sportif. Le première, la main d’Illia Zabarnyi sur un corner lyonnais à la 28e. Le geste du défenseur central ukrainien du PSG est très suspect, mais ses phalanges sont repliées au moment où elles sont très légèrement effleurées par le ballon, dont la trajectoire ne semble pas modifiée, analyse L’Equipe. « Selon notre interprétation, ne pas siffler penalty sur cette action ne peut pas être considéré comme une erreur manifeste, donc M. Brisard a sans doute eu raison de ne pas appeler M. Bastien pour aller visionner les images. » Amaury Delerue, manager des arbitres de Ligue 1 à la Direction de l’arbitrage (DA), abonde dans ce sens : « Le VAR a respecté le protocole de l’IFAB en visionnant tous les angles et toutes les images à sa disposition, aucune ne montrant clairement que la décision de ne pas siffler penalty est erronée avec certitude, et donc si Zabarnyi a touché le ballon ou non. »

Le second fait de jeu qui a agacé les Lyonnais, l’intervention de Vitinha sur le but de Khvicha Kvaratskhelia. Ici, on peut, selon notre analyse, bien davantage considérer que l’erreur manifeste est proche et que le VAR aurait dû appeler l’arbitre central pour qu’il visionne les images et refuse ce but, avance L’Equipe. Après des discussions au sein de la DA, Amaury Delerue résume la position établie : « Il s’agit d’une situation très complexe sur laquelle la DA n’a pas pu déterminer une position unanime à 100 %. Car le ballon est touché par Vitinha après un contact derrière le genou de la jambe d’appui de Tessmann. Ce contact impacte sa capacité à garder la maîtrise du ballon. C’est pourquoi on irait prioritairement vers une faute à la récupération et un but refusé. Mais on est en zone grise, raison pour laquelle la décision du VAR de ne pas interpeller l’arbitre central peut se comprendre. »

 









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