Revue de presse PSG : Lyon, Tuchel, Henrique, Wenger, Aulas, TAS…

Vu et lu au sujet du PSG ce dimanche 3 janvier 2019 dans la presse hexagonale.

« Lessivé par une fin de mercato agitée, privé de son étincelant Neymar, le PSG doit retrouver des couleurs à Lyon, dans un vrai test, à dix jours de son déplacement à Manchester United, écrit l’AFP. Le marché décevant de Paris a révélé les dissensions entre Tuchel et Henrique, donnant l’image d’un club désuni côté coulisses, à l’approche des grands rendez-vous de février. »

Thomas Tuchel jouit « d’une cote que n’ont jamais eue ses prédécesseurs, explique le JDD. Dans l’environnement, c’est une évidence. À l’intérieur du club, on assure aussi qu’il fait l’unanimité. Mais c’est éluder la fracture avec Antero Henrique, qui ne l’a pas choisi mais a placé ses hommes. La gestion de Rabiot, mis à l’écart avec le consentement du président, a envenimé l’histoire. Un des deux devra sans doute partir. Au son des éloges dans les hautes sphères du PSG, ce ne sera pas Tuchel, sauf s’il le décide lui-même. […] Hier, avec le sourire et dans son français ingurgité en deux semaines, il a expliqué qu’il n’avait pas demandé la réintégration de Rabiot comme il l’avait laissé entendre. A priori, il aura pourtant ce qu’il veut. Tant que les résultats suivent.[…] L’hypothèse de voir Arsène Wenger au PSG a repris de la vigueur. Avec Tuchel, l’admiration est réciproque mais, du côté du PSG, on dément cette piste. »

La décision du Tribunal Arbitral du Sport au sujet de la réouverture de l’enquête au nom du Fair-Play Financier par l’UEFA doit intervenir à la fin de ce mois, rapporte le Journal Du Dimanche.

« Si près des huitièmes de finale de la C1, cette rivalité peut faire des étincelles, prévient L’Equipe avant le OL/PSG. Il se détache de cette affiche quelque chose d’un feuilleton tendu, nourri par les reproches mutuels visant une capitale aux moyens étatiques illimités, et une province décrochée et envieuse. Mais la rivalité ne s’insinue pas, il ne faut pas exagérer, jusqu’à la lutte pour le titre. »

« Le PSG devrait aligner sa meilleure équipe, sans Neymar ni Verratti, remarque le quotidien sportif. Tuchel se méfie énormément de ce déplacement et, à dix jours du choc contre Manchester United, il a besoin d’ajuster et de roder son équipe après le forfait certain de Neymar et celui, possible, de Verratti. A l’exception de Buffon, qui devrait laisser le but à Areola en vertu de la rotation entre les deux gardiens. En l’absence de Verratti et de Rabiot, et sachant que Tuchel a annoncé hier que Paredes ne débuterait pas (mais devrait entrer en cours de partie), certains choix sont limités. Marquinhos devrait de nouveau prendre place au milieu, au côté de Draxler ou de Dani Alves. Résultat, en défense, Silva sera associé à Kimpembe, à moins que Kehrer n’évolue dans l’axe pour donner du temps de jeu à Meunier couloir droit. À gauche, Bernat va enchaîner vu que Kurzawa est blessé. Enfin, aux avant-postes, pas de surprise a priori avec la paire formée par Cavani et Mbappé, qui commence à trouver une certaine complicité.« 

Le Parisien

« Le choc entre l’OL et le PSG est devenu le match le plus attractif du Championnat de France. Il s’agira aussi d’une répétition générale avant les 8es de finale de la Ligue des champions, résume Le Parisien. Le prestige compense le manque de rivalité sportive et il n’est pas non plus impossible que les dirigeants parisiens aimeraient éviter à Jean-Michel Aulas de sourire. Ils aimeraient qu’il parle moins également, moins d’eux en tout cas, et tout ce qui peut le contrarier, ils en redemandent. Lyon – PSG est devenu un match explosif[…] Avec Tebas, Aulas est devenu le premier opposant au PSG.« 

« Depuis 48 heures, les deux clubs s’échangent des amabilités à grands coups d’arguments financiers, poursuit le journal francilien. Comme souvent, c’est Aulas qui a donné le coup d’envoi. Vendredi, dans Le Progrès, le patron de l’OL a décoché la première frappe cadrée avant le choc de L1, claironnant qu’avec le PSG « le fair-play financier est bafoué ». « Économiquement, les Parisiens sont  no limit. Le PSG est dans l’irréel, et nous allons jouer contre un Etat. Quand le PSG affronte l’OM, il fait historiquement son derby. Et contre nous, c’est la lutte des classes », poursuivait-il, évoquant « 700 à 800 M€ de budget » pour le club parisien. Cette première action toute en percussion a cette fois trouvé une opposition en défense. Jean-Martial Ribes, le directeur de la communication du PSG, a répliqué aussitôt via Canal Supporters, évoquant d’abord son « respect pour Jean-Michel Aulas », avant de lancer la contre-attaque : « Le budget dont il parle […] est de 40 % supérieur à la réalité, et nous aurons grand plaisir à lui envoyer prochainement notre rapport d’activité, qui lui sera remis en même temps qu’une écharpe collector du club. Nous espérons que dans ses rapports avec ses actionnaires chinois, il fait preuve d’une plus grande rigueur dans l’utilisation des chiffres et ne se trompe pas de 40 % lorsqu’il s’agit de convertir les euros en yuans. » La réplique lyonnaise est venue hier soir, sur le terrain du budget parisien. « L’OL se réfère aux comptes sociaux de l’exercice 2017-2018 déposés par le PSG au greffe du tribunal de commerce de Paris, et qui font état d’un cumul de charges de 625M€ pour l’exercice 2017-2018. Il n’est donc pas utopique d’envisager que pour l’exercice en cours 2018-2019, le montant des charges cumulées du PSG se situe bien entre 700 et 800M€ ». Avant d’adresser un ultime tacle au second degré à l’endroit du patron du club parisien, rappelant qu’Aulas a « soutenu avec conviction la nomination d’Al-Khelaïfi comme 2 e représentant de l’ECA au comité exécutif de l’UEFA et il est certain que le président du PSG saura défendre la position de la France et donc de tous les autres clubs français ». Nul doute que le match de ce soir sera nettement moins tranchant… »

« Qu’on le veuille ou non, on joue mieux au football avec Verratti et Neymar, observe Le Progrès. Le PSG sera privé et de l’un et de l’autre ce soir. Du coup, et en tenant compte de la mise à l’écart de Rabiot, en conflit ouvert avec ses dirigeants, le PSG ne semble pas complètement imperméable. D’ailleurs, Tuchel a fait monter Daniel Alves et Marquinhos au milieu. Il y a très rarement de bons moments pour affronter de grandes équipes comme le PSG. Mais, cette 23ème journée de L1 semble en être un. »

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