Revue de Presse PSG : manque d’impact, Luis Fernandez, Ndour, Katoto…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mardi 30 janvier 2024. Le manque d’impact du PSG dans les gros matches, Luis Fernandez ne recevra pas sa Légion d’honneur au Parc des Princes, Ndour à Braga et Noha Lemina prend la direction de la Ligue 2, le retour en forme de Marie-Antoinette Katoto…
Dans son édition du jour, Le Parisien met en avant les difficultés affichées par le PSG lorsque le niveau des rencontres s’élève à l’image du match nul face au Stade Brestois (2-2) ce dimanche. Dans les grosses affiches, le PSG ne répond pas toujours présent comme face à Newcastle (4-1), l’AC Milan (2-1) et le Borussia Dortmund (1-1) en Ligue des champions, ou encore contre des équipes du top 5 du championnat comme Lille (1-1), Nice (2-3) et le Stade Brestois à l’aller malgré la victoire dans les dernières minutes (2-3). « Il manque toujours quelque chose aux hommes de Luis Enrique dans les sommets, de la constance, du caractère, de l’intensité, ou un sens aigu du combat », remarque LP. De quoi inquiéter à deux semaines du huitième de finale aller de Ligue des champions face à la Real Sociedad (14 février). Le principal défaut est le manque de puissance et d’impact dans les grosses affiches. Les Parisiens se font transpercer de partout lorsque l’adversaire met de l’intensité. La seule fois où ils ont su répondre présent dans ce domaine, c’était lors de la réception de l’AC Milan (3-0). Face aux Brestois dimanche, seuls Bradley Barcola, Marco Asensio et Warren Zaïre-Emery ont réussi à faire des courses et déplacements incisifs.
Autre fait marquant, l’attitude des leaders lorsque le niveau s’élève. Au PSG, trois titulaires occupent ce rôle sur le terrain, le capitaine Marquinhos, la star de l’équipe Kylian Mbappé et Danilo Pereira irréprochable dans son attitude. Mais « la bienveillance du capitaine brésilien ne constitue-t-elle pas un frein ? Le capitaine des Bleus lui ressemble davantage à un leader dans le jeu que dans les mots, alors que le Portugais, très apprécié du vestiaire, paraît trop gentil pour renverser la table dans les moments durs », estime LP. Cette équipe jeune menée par Luis Enrique semble aussi trop gentille sur les terrains. Elle occupe la deuxième place du classement du fair-play en Ligue 1 avec seulement 25 cartons jaunes récoltés, soit loin des 49 de l’AS Monaco, lanterne rouge de ce classement.
Mais ce manque d’impact peut aussi s’expliquer par un autre problème. Luis Enrique a tendance à changer de onze de départ d’un match à l’autre. « Cette absence de continuité, qui consiste à concerner tout le monde, prive Paris d’automatismes affirmés. Dans un temps faible, ce manque de repères ne permet pas aux hommes de Luis Enrique de s’accrocher à un fil. » Dimanche, lorsque le SB29 a commencé à maîtriser la rencontre, le PSG n’avait aucun plan B dans le jeu. « Luis Enrique n’en veut pas. Soit son équipe a le ballon et peut gagner, soit elle ne l’a pas et c’est quasiment fichu », conclut Le Parisien.
Le quotidien francilien a également obtenu une interview de l’ancien joueur et coach du PSG, Luis Fernandez. Fait chevalier de la Légion d’honneur en juillet 2022, l’ancien entraîneur des Rouge & Bleu va recevoir sa décoration le 22 février prochain à l’Hôtel de Ville de Paris. Pourtant, il rêvait d’organiser cet évènement au Parc des Princes, chose irréalisable, comme il l’a expliqué : « J’ai tout tenté pour organiser ça au Parc des Princes. On m’a proposé un salon pour 20 ou 30 personnes, sans accès à la tribune. Mes invités n’auraient donc pas pu assister au match. Je ne vais pas les laisser sur le trottoir. Et puis, je vais inviter entre 150 et 200 personnes : les anciens de l’équipe de France, les anciens du PSG, mes amis, ma famille… Le PSG n’avait pas de solution. Tout était compliqué. »
Luis Fernandez estime que le PSG manque de reconnaissance envers ses anciens : « Oui, je suis déçu parce qu’au PSG, la reconnaissance des anciens n’existe pas. Je m’en suis déjà rendu compte le soir de PSG-Milan. Je voulais rentrer dans le carré pour le faire visiter à un ami italien et on m’a refusé l’accès (…) Le Parc des Princes, c’était l’endroit idéal. C’est là où mon histoire a commencé avec le PSG et l’équipe de France. J’imaginais une estrade pour remercier le public… Mais il paraît qu’il ne faut pas toucher la pelouse… J’ai attendu plusieurs mois et j’ai arrêté d’insister. S’ils avaient vraiment eu envie, ils l’auraient fait. Quand ils veulent bien faire les choses, ils les font très bien, ils savent mettre les moyens. Ils m’ont proposé de me remettre un trophée des légendes. Je leur ai dit OK, mais le soir de PSG-OM ! J’ai l’impression de leur poser problème. Mais moi, je ne veux poser de problème à personne. Je veux juste faire les choses bien. La Ville de Paris s’est proposée, on va faire ça là-bas, ce sera bien. »
De son côté, L’Equipe rappelle que Cher Ndour a été prêté sans option d’achat au SC Braga jusqu’à la fin de la saison. En manque de temps de jeu lors de la première partie de saison, l’Italien de 19 ans était à la recherche d’un nouveau club, lui dont le contrat avec Paris court jusqu’en 2028. Concernant Noha Lemina, sous contrat jusqu’en 2025, il doit rebondir en France après une mauvaise expérience à la Sampdoria. Le milieu offensif de 18 ans devrait finir la saison à Amiens, en Ligue 2. « Le club picard a trouvé un accord avec le PSG autour d’un prêt avec option d’achat dont le montant n’a pas filtré. »
Enfin, L’Equipe revient sur le retour en forme de Marie-Antoinette Katoto. Alors que les Parisiennes disputeront leur dernier match de la phase de groupes de l’UEFA Women’s Champions League ce mardi soir sur la pelouse du Bayern Munich, elles pourront compter sur l’attaquante parisienne. Eloignée des terrains pendant plus d’un an en raison d’une grosse blessure au genou droit, l’internationale française a retrouvé son instinct et son flair devant le but. Revenue à la compétition à la mi-septembre après quatorze mois d’absence, l’attaquante de 25 ans a pris son temps avant de retrouver du rythme et des repères. Et actuellement, Marie-Antoinette Katoto est dans une forme étincelante. Elle est sur une série de huit matches de rang toutes compétitions confondues avec au moins une réalisation (10 buts et 2 passes décisives).
Un retour en grâce bien géré par le PSG, comme l’a indiqué le sélectionneur des Bleues, Hervé Renard : « Le Paris-Saint-Germain a très bien géré sa situation, en y allant très progressivement. Sans se précipiter, elle réussit à se rapprocher de son top niveau. » Son coach en club, Jocelyn Prêcheur, est fier du travail accompli par la numéro 9 : « Elle a montré une force de travail et une détermination pour revenir assez impressionnantes, notamment sur la pré-saison, pour accélérer son retour terrain. Aujourd’hui, elle prend du plaisir à jouer, ça se voit. » Sous contrat avec les Féminines du PSG jusqu’en 2025, Marie-Antoinette Katoto est apaisée. Une fraîcheur mentale qui s’explique par plusieurs facteurs : « Soulagée par le départ l’été dernier de son ennemie Kheira Hamraoui, cajolée par le staff, MAK a surtout appris à s’écouter davantage durant sa longue absence, à faire le point avec elle-même. Divers témoins la trouvent plus ouverte qu’avant, avec un sourire qui ne la quitte plus depuis l’installation des féminines au Campus PSG début janvier », explique L’E.