Revue de presse PSG : Navas, Neymar, tactique, Mbappé, Herrera ou Paredes…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mardi 11 août 2020. J-1 avant le quart de finale d’UEFA Champions League face à l’Atalanta Bergame.

« Les trois jours de stage dans le sud du Portugal ont entretenu le physique et la bonne humeur des Parisiens, ainsi que l’espoir de retrouver Mbappé », rapporte l’envoyé spécial de L’Equipe qui conte cette anecdote : « Les joueurs ont réservé un petit bizutage à Kays Ruiz, en lui rasant une partie des cheveux, mais une partie seulement. Le gamin (17 ans) ne s’en offusquera pas, au contraire. Il finira le travail complètement.« 

« Finalement, après avoir traversé un début de préparation escorté par une forme de malédiction, le PSG s’avance vers son rendez-vous européen dans une sérénité retrouvée. Seul Verratti manque au décor », poursuit Damien Degorre. « Dans le schéma travaillé hier, Neymar évoluait le plus souvent en vrai meneur de jeu, derrière deux attaquants. […] Tuchel entend voir son équipe aller vite, très vite, sur les phases de transitions offensives. Dimanche, c’est Herrera qui avait participé à la majorité de l’opposition comme milieu relayeur droit dans l’équipe des titulaires supposés alors qu’hier, c’est Paredes qui a pris sa place. Mais à priori, l’Espagnol semble avoir une longueur d’avance. […] Le 4-3-3 attendu pourrait virer au 4-4-2 en losange, avec Neymar en vrai meneur de jeu, Sarabia, depuis la gauche, et Icardi, depuis la droite (quand ce n’était pas Mbappé et Choupo-Moting), plongeant dans l’axe sur les phases de possession. Déjà la veille, Tuchel avait travaillé par séquences ce type de schéma. Dans cette configuration, Neymar, qui n’est pas contraint par un replacement, exprime au mieux ses qualités techniques. L’apport des latéraux est également très précieux, d’où une participation offensive importante de Bernat et Kehrer, tous les deux parfaitement remis de leurs pépins physiques.« 

« Par ses performances et son attitude, Keylor Navas s’est imposé à une vitesse express et fait l’unanimité au PSG. Du jamais vu pour un gardien sous l’ère QSI », observe également L’Equipe. « En mission pour la première Ligue des champions de son histoire, le PSG peut compter sur Navas, un gardien aux qualités et à l’expérience indéniables », juge Le Parisien.

Le journal francilien se concentre également sur la dernière séance d’entraînement du PSG qui a livré de nouveaux enseignements, avec un 4-3-1-2 : « Tuchel et son staff ont encore un doute sur le nom du milieu de terrain qui remplacera Verratti, forfait. Comme Herrera la veille, Paredes accompagnait, dans un milieu à trois, Marquinhos et Gueye. Le staff travaille depuis ce lundi les exercices de transition offensive, de contre-attaque. La mobilité d’Herrera pourrait être décisive face à un Paredes, plus précis mais moins vif. […] Mbappé poursuit sa reprise avec le groupe et a encore participé à l’opposition. Sa présence sur le banc de touche semble assurée, 19 jours après une blessure à la cheville droite. » La composition probable du PSG donnée par la presse du jour : Navas – Kehrer, Thiago Silva (c), Kimpembe, Bernat – Herrera (ou Paredes), Marquinhos, Gueye – Neymar – Sarabia, Icardi.

France Football revient sur le passé européen du PSG avant le choc des quarts de finale alors que le club fête ses 50 ans. Et estime que c’est le moment de Neymar : « Après les rendez-vous européens ratés de ces deux premières années parisiennes, est-ce que celui-ci, unique en son genre, pourrait être son coup de maître ? Est-ce que ce tournoi au format si spécial ne serait pas l’occasion – idéale ou pas, ça on pourra en reparler – pour le Brésilien de faire la décision et de guider le PSG dans sa quête de consécration continentale ? La formule pensée par l’UEFA lui plaît. Il ne la considère pas comme une chance mais davantage comme une opportunité spéciale et jusqu’à présent sans pareille. Elle a renforcé sa conviction de parvenir à mettre son club sur le toit de l’Europe. Dans son esprit, celui que Tuchel a encore exposé comme le « joueur clé » de sa formation n’a jamais été aussi proche de remporter ce trophée avec le champion de France. « Chaque match est une finale », martèle-t-il. C’est comme ça qu’il voit les choses. »

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