Revue de presse PSG : Neymar, Audition UEFA, Wenger…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce samedi 21 avril 2018.

L’Equipe fait sa une sur le départ d’Arsène Wenger avec le titre suivant « Bye-Bye Arsenal, Hello PSG ? » Un article est consacré à l’entraîneur français qui a toujours été associé au club de la capitale ces dernières années. « Devenir entraîneur du PSG n’est plus d’actualité pour le coach français d’Arsenal. En revanche, y occuper un poste de manager général serait susceptible de l’intéresser », lance le quotidien sportif.

L’Equipe évoque ensuite l’avenir de son directeur sportif, Antero Henrique en cas d’arrivée de Wenger. « Le futur entraîneur du Paris Saint-Germain sera l’Allemand Thomas Tuchel et, sur ce dossier, il ne reste plus qu’à signer le contrat. Mais l’organigramme de la direction sportive parisienne sera-t-il le même la saison prochaine ? La nomination quasiment actée de l’ancien coach du Borussia Dortmund pour remplacer Unai Emery, contraire aux recommandations d’Antero Henrique, qui préférait Antonio Conte ou Sergio Conceiçao, constitue un vrai désaveu pour le directeur sportif portugais. En privé, il arrive ainsi à ce dernier d’émettre des doutes sur son avenir et de confier ne pas être certain d’être encore en place d’ici à trois ou quatre mois. Une grande partie de l’état-major parisien n’est d’ailleurs pas vraiment convaincu par la première saison de l’ancien du FC Porto. Henrique n’a pourtant pas nécessairement envie de quitter Paris. Il travaille sur les contours du prochain effectif et a pris des contacts avec les entourages de joueurs. Mais son champ d’action apparaît réduit, ce qui n’était pas prévu au départ. Du coup, le Portugais s’attend un peu à tout. Même à une éviction, un an après son arrivée. Ce n’est pas la solution privilégiée pour le moment mais elle n’est pas complètement écartée non plus. Et elle le serait d’autant moins si une personnalité comme Arsène Wenger était intéressé par un tel poste. »

« A priori, Wenger n’entraînera plus d’équipes de club. Après s’être montré fidèle à Arsenal pendant plus de vingt ans, avoir repoussé des offres du Real Madrid, du Bayern Munich ou… du PSG, il ne semble plus avoir envie de se relancer dans un projet de terrain. Mais s’investir dans le développement d’un grand club, de la formation à la construction de l’équipe première en passant par les infrastructures, dessine une autre perspective. Le profil de Wenger ressemble étrangement à ce qui manque aujourd’hui au Paris Saint-Germain. Un dirigeant qui pourrait peser dans les instances internationales, avec un carnet d’adresses étoffé et une connaissance précise des rouages du très haut niveau. À Doha, l’émir Al-Thani le tient ainsi en haute estime. Wenger a également tissé une amitié assez forte avec Nasser al-Khelaïfi, ce dernier lui demandant conseil, par exemple, lorsqu’il s’est agi de recruter Jean-Claude Blanc comme directeur général délégué. À au moins deux reprises, en 2011 et en 2014, le président du PSG aura tenté de débaucher Wenger pour s’installer sur le banc du Parc des Princes, mais la fidélité de celui-ci pour le club londonien était trop forte. Désormais, la donne a changé. L‘Alsacien, qui a toujours suivi l’actualité parisienne d’un œil averti, est libre. Et prêt à ouvrir un nouveau chapitre de sa vie professionnelle. S’il n’est pas du genre à aller frapper à la porte de Doha, il pourrait, cette fois, être du genre à ouvrir la sienne si Paris lui manifestait son intérêt. »

Le quotidien sportif fait ensuite un point sur Neymar et l’article d’El Pais qui évoquait une cluse de départ dans son contrat à 300 millions d’euros pour le Brésilien. « La LFP a démenti l’existence d’une clause dans le contrat de l’attaquant brésilien, qui devrait être de retour à Paris courant mai. Le hasard fait bien les choses. À moins, qu’en fait, il n’existe pas et que la concomitance entre le passage du Paris-SG vendredi devant l’instance de contrôle financier des clubs (ICFC) de l’UEFA à Nyon et l’affirmation du journal espagnol El Pais, selon laquelle Neymar disposerait d’une clause libératoire de 300 millions d’euros dans son contrat, ait été orchestrée sciemment côté espagnol. Avec un objectif clair : perturber le club de la capitale à l’heure d’un rendez-vous primordial pour convaincre l’instance européenne que le PSG présente des comptes dans les clous et a respecté les règles du fair-play financier (FPF) en vigueur. Sur le site L’Équipe vendredi après-midi, la Ligue de football professionnel s’est exprimée officiellement sur ce sujet, et a par là même démenti les informations d’El Pais. « La LFP rappelle très clairement ce que stipule l’article 202 de son règlement : « Les clubs ne peuvent pas conclure un contrat contenant une clause libératoire prévoyant la rupture de la relation contractuelle par l’un ou l’autre des cocontractants et ne peuvent pas conclure non plus une clause de résiliation unilatérale ». En un mot, une telle clause en France est illégale. De son côté, le PSG dément aussi fermement l’information du quotidien espagnol ainsi qu’une possible clause signée sous seing privé, comme certaines sources l’ont laissé entendre. »

Le quotidien sportif évoque ensuite la suite des événements pour le numéro 10 parisien, attendu à la mi-mai à Paris. « Si sa blessure évolue bien après son opération, il est délicat d’assurer aujourd’hui que Neymar rejouera cette saison avec son club. En revanche, l’attaquant (26 ans) est attendu en France par sa direction au plus tard vers la mi-mai afin de participer à deux événements : la célébration du titre de champion de France et potentiellement des deux Coupes nationales en marge de PSG-Rennes, le 12 mai, et, trois jours plus tard, la soirée de la Fondation PSG, chère à Nasser al-Khelaïfi. Son absence ne changerait rien. Jusqu’à preuve du contraire, son avenir s’inscrit à Paris la saison prochaine. »

L’Equipe fait également sur la réunion d’hier avec l’UEFA. La question posé, « le PSG a-t-il convaincu l’instance de contrôle financier des clubs (ICFC) ? ». La réponse sera donnée « courant juin ». « Le rendez-vous d’hier, en raison du rapport de l’agence Octagon, mandatée par l’UEFA, dévaluant sensiblement les contrats du PSG avec des sociétés qatariennes (QNB, QTA, Oredoo) a pris une tournure capitale ces derniers jours. Le PSG a répliqué avec une autre étude réalisée par la société Nielsen, elle aussi affilié à l’UEFA, et ses conclusions sont tout autres. Les dirigeants disposaient dans leur jeu de nouveaux sponsors français et étrangers avec lesquels un accord est finalisé ou sur le point de l’être. Ce sont des ressources supplémentaires pour le club d’ici la fin  de la saison, tout comme une ou plusieurs ventes de joueurs, afin d’être sans discussions possible, dans les clous du fair-play financier. »

Enfin l’Equipe fait un point sur l’effectif à la vieille de la réception de Bordeaux. Diarra, touché à la cuisse gauche s’est entraîné a part hier et est incertain pour le déplacement en Gironde tout comme Rabiot, qui a reçu un coup et est resté aux soins. Absent depuis le 31 mars, handicapé par son adducteur gauche, Verratti est lui aussi incertain. Enfin, Kurzawa est apte après avoir été forfait à Caen pour des douleurs au dos.

De son côté le Parisien évoque également le cas Arsène Wenger. Le quotidien francilien titre son article « Wenger, une opportunité pour le PSG ? » Il explique que Wenger n’a pas encore pris de décision pour son avenir mais qu’il pourrait se laisser tenter par le PSG. « Selon ses proches, Wenger n’a pour l’instant rien décidé sur son avenir. Mais il sait déjà ce qu’il ne veut pas faire. Pas question, par exemple, de reprendre du service comme entraîneur dans un club ou de répondre à des offres somptuaires venues de Chine. En revanche, il n’écarterait pas un poste de sélectionneur national, si une opportunité se présentait après la Coupe du monde. Reste enfin l’éventualité d’un poste de manager général ou de directeur sportif dans un grand club comme… le PSG. Depuis le rachat du club parisien par le Qatar en 2011, Wenger a été régulièrement convoité pour un poste d’entraîneur. Sans succès, l’entraîneur des Gunners préférant à chaque fois respecter son contrat avec le club londonien. Cette fois, le Français pourrait trouver sa place au PSG, non pas sur le banc de touche, mais plutôt dans un rôle de grand organisateur, à cheval sur le centre de formation et le groupe professionnel. À ce jour, aucun contact n’a toutefois été amorcé mais certains à Paris y pensent déjà. D’autant que le directeur sportif actuel n’est plus tout à fait en odeur de sainteté. »

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