Revue de presse PSG : Neymar, OM, Marquinhos, Di Maria, Payet…

Vu et lu dans la presse hexagonale au sujet du PSG ce mercredi 28 février 2018.

« La vie sans Neymar commence ce soir pour le PSG, écrit Dominique Séverac dans Le ParisienJusque-là, les coups durs s’enchaînent. La défaite à Madrid place le PSG en position d’éliminé. Le coaching d’Unai Emery a fragilisé un entraîneur très clivant. Neymar, au bord du forfait, entame le moral des troupes d’un PSG plus vintage. […] À ceux que l’on voit moins de se montrer. La révolte, c’est maintenant. D’autant plus que les Marseillais ont continué de polluer l’avant-match. « J’ai envie d’aller au duel à 100 %, lance Adil Rami dans un appel à l’arbitre. Je regrette les clasicos des années 90, où tu donnais ton corps à la science. »

« Di Maria a commencé tous les matchs suivant la trêve avec brio (10 buts et 9 passes décisives en 13 apparitions en 2018 !). Tous les matchs, jusqu’à celui qui comptait vraiment. Même pas entré en jeu une minute, le n° 11 se voit donc propulsé dans le rôle du sauveur attendu. Il fait peu de doute qu’il sera le troisième homme de l’attaque, avec Cavani et Mbappé, mardi prochain, constate le journal francilien. Les deux matchs à venir (Marseille puis Troyes) doivent permettre à Paris d’affiner ses automatismes. Petit indice, lors de 4 de ses 5 matchs avec Mbappé et Cavani, l’Argentin a plutôt évolué dans le couloir gauche. »

« Marquinhos espère retrouver l’entraînement lundi et postuler à une place de titulaire contre le Real. Pour ce type de blessure, la durée d’indisponibilité est généralement de 7 à 10 jours, lit-on également. Faire souffler la flamme du soldat Neymar, coûte que coûte. Même lorsque tout converge en direction d’un forfait de longue durée. C’est ce à quoi Emery s’est employé, hier, en conférence de presse. Une prise de parole contredite quelques heures plus tard de façon très abrupte par Neymar Sr (lire ici). Le PSG se paye en plus le luxe d’un imbroglio par micros interposés entre deux de ses principales figures. »

« C’est sans Neymar et avec le Real en tête que Paris retrouve Marseille. Élimination interdite, affirme L’Equipe. Il s’agira de nouveau de se tester face à un Marseille revanchard. En ballottage défavorable en Ligue des champions, une élimination draperait les jours qui précéderont la réception du Real d’une atmosphère irrespirable. D’autant que Paris est triple tenant du titre de l’épreuve et souhaite conserver son trophée. L’enjeu paraît moindre du côté de Marseille. […] La suspension de Daniel Alves, les blessures de Neymar et Marquinhos vont conduire à une rotation naturelle. Meunier et Kimpembe seront alignés d’entrée.. Verratti (douleurs abdominales) sera de retour. La principale incertitude concerne la sentinelle. Emery pourrait être tenté de relancer Thiago Motta. »

« L’attitude de Dimitri Payet et les mots qu’il aurait prononcés dimanche (qu’ils voulaient faire mal à Neymar, ndlr) ont été mal perçus par les Parisiens, rapporte le quotidien sportif. Au point de réserver à Payet un accueil particulier ce soir ? Pas sûr, mais il faudra être attentif aux premiers contacts. Surtout si Payet est aligné d’entrée. »

Au sujet de la blessure de Neymar Jr, on peut lire que la « position du PSG est plutôt de temporiser et de ne pas se précipiter avant de prendre une décision. Un nouveau point devait d’ailleurs être fait demain après de nouveaux examens, même si Neymar Sr semble s’être déjà forgé son avis, de son côté. Le médecin de la Fédération brésilienne est arrivé à Paris hier soir. La chose n’est pas impossible en soi : victime d’une fissure au même métatarsien en novembre dernier avec Valence, Gonçalo Guedes avait pris le risque de jouer sous infiltration pour un choc face au Barça, avant de se faire opérer dès le lendemain. Le PSG et le joueur pourraient donc décider de forcer mardi soir, quitte à programmer une intervention dans la foulée, afin que Neymar puisse être rétabli en fin de saison et disponible pour la Coupe du monde. »

« Tout le club veut croire à l’impossible rétablissement de Neymar avant la venue du Real Madrid, commente Le Figaro. Face au séisme que pourrait provoquer une absence de plusieurs mois de sa tête de gondole, le PSG joue la carte du minimalisme et du repli sur soi. Moins on en dit, mieux on se porte. Communiqué laconique diffusé lundi soir, coach envoyé seul face aux médias pour éteindre l’incendie. Une attitude compréhensible s’il s’agissait d’un joueur de moindre renommée, moins quand on parle de Neymar, qui attise et attire les regards de tous les médias français et étrangers. Surtout lorsqu’une Coupe du monde se profile dans 106 jours en Russie, avec toutes les pressions (sportives, politiques, financières) qu’elle comporte quand on est le capitaine du Brésil. Privé de tout soutien public d’al-Khelaïfi ou d’Henrique, qui ne se sont pas exprimés sur le sujet, Unai Emery est donc le seul au PSG à passer sur le gril médiatique, avec la malice et la mauvaise foi indispensables dans pareille situation. »

La Provence fait de ce match « une question d’honneur, de fierté et d’amour-propre. Aussi logique soit-elle, une défaite lors d’un Clasico touche toujours les Marseillais dans leur orgueil. Celle de dimanche (3-0) n’échappe pas à la règle. À la différence près qu’une chance de se rattraper est offerte à la bande à Payet ce soir en quart de finale de la coupe de France. »

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