
Revue de Presse PSG : OL, Joao Neves, Zaïre-Emery, défense…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce lundi 10 novembre 2025. La victoire sur le fil du PSG face à l’Olympique Lyonnais (2-3), les Parisiens peuvent remercier João Neves, Warren Zaïre-Emery prêt à remplacer Achraf Hakimi, une défense en difficulté…


Dans son édition du jour, L’Equipe consacre sa Une à la victoire sur le gong du PSG sur la pelouse de l’Olympique Lyonnais (2-3), en conclusion de la 12e journée de Ligue 1. Un succès qui permet aux Parisiens de récupérer leur place de leader du championnat. Dans une fin de rencontre animée avec l’expulsion de Nicolas Tagliafico, les Rouge & Bleu ont parfaitement profité de cette supériorité numérique pour punir les Lyonnais au bout du temps additionnel grâce à une tête de João Neves sur un corner de Lee Kang-In. Un deuxième succès d’affilée sur le fil pour le PSG, après celui contre l’OGC Nice (1-0) grâce à Gonçalo Ramos. « Hier, c’est un autre Portugais qui a surgi au premier poteau sur corner pour renvoyer Paris en tête de la L1, confirmer la faiblesse lyonnaise sur cette phase de jeu et parachever le drôle de paradoxe de cette rencontre : elle opposait deux des formations françaises les plus attachées à la possession et elle s’est décidée sur cinq buts à une passe. » Les Parisiens menaient logiquement 2-1 à la pause. Mais face à une équipe des Rouge & Bleu médiocre au retour des vestiaires, les Gones ont longtemps fait douter la formation de Luis Enrique après l’égalisation rapide d’Ainsley Maitland-Niles, qui a profité d’une défense parisienne désorientée. « Privé (entre autres) de ses deux latéraux d’un autre monde (Nuno Mendes et Hakimi) pour explorer les failles défensives adverses, ce PSG était un cousin très éloigné de la meilleure équipe européenne du printemps. Il s’en est tellement remis à la seule classe de Vitinha que le public lyonnais n’a pas été le seul à croire à un improbable renversement. »

Et le PSG peut remercier João Neves. Malgré son 1m74, le milieu portugais a fait de son jeu de tête l’un de ses points forts. Caché derrière Gonçalo Ramos, l’ancien du SL Benfica a eu le sens du timing et la détente pour tromper Dominik Greif. Un registre dans lequel il s’était déjà illustré la saison passée contre Manchester City (4-2) et l’Inter Miami (4-0). « Je suis petit c’est vrai, c’est peut-être pour ça qu’ils m’ont oublié (rires). Je travaille beaucoup à l’entraînement et pendant l’échauffement pour être prêt face à ce type de situation », a-t-il déclaré après le match. Logiquement en manque de rythme depuis son retour de blessure, le numéro 87 parisien avait jusque-là livré un match assez quelconque. « Le rythme et l’intensité lui font encore défaut, mais son sens de l’efficacité n’en a pas été altéré. » Il a bouclé la semaine avec deux buts au compteur, après sa réalisation contre le Bayern Munich (1-2). Toutes compétitions confondues, il comptabilise déjà cinq réalisations en huit rencontres disputées.

Enfin, le quotidien sportif pointe du doigt la défense du PSG, et notamment Lucas Chevalier et Illia Zabarnyi. Sur ses neuf derniers matchs, le club parisien a seulement réalisé deux clean-sheets. Mais il y a surtout l’impression générale laissée par la formation de Luis Enrique. Les deux buts encaissés face à l’OL ont confirmé la sensation que Paris est plus « friable et moins souverain, en particulier dans les situations de un-contre-un. » Sur le premier but lyonnais, Afonso Moreira s’est parfaitement joué de Warren Zaïre-Emery. Sur le deuxième but, Illia Zabarnyi est mal aligné et couvre Ainsley Maitland-Niles. Face au Bayern Munich quelques jours plus tôt, le PSG avait déjà été puni par des erreurs individuelles.
En plus de cela, Lucas Chevalier ne dégage aucune assurance, aussi bien dans ses face-à-face que dans ses sorties aériennes, « signe qu’il se cherche encore au sein de ce nouvel environnement plus exposé et dans le nouveau rôle envisagé pour lui dans la capitale. » Si l’absence des cadres amoindrit la qualité générale de l’équipe, le PSG est aussi moins efficace dans son pressing tout-terrain. « Faute d’avoir été bien préparés et d’être rodés sur le plan athlétique, ils peinent à mettre en place leur fameux pressing-tout-terrain, qui étouffe et décourage leurs rivaux, et sont moins précis dans les marquages, les alignements, avec les risques que ça implique. » Mais cette équipe arrive à trouver les ressources pour arracher les victoires.
- À lire aussi : Lyon / PSG – Les notes des joueurs parisiens

De son côté, Le Parisien revient aussi sur cette victoire sur le gong du PSG sur la pelouse de l’Olympique Lyonnais (2-3). En une semaine, le PSG a remporté ses deux rencontres de Ligue 1 dans le temps additionnel. Une vraie force de caractère de la part des Rouge & Bleu. « Malgré la victoire, le PSG entre dans le dur de sa saison, où chaque issue de match devient incertaine, même quand il mène, où il ne domine plus son sujet comme avant. Cette léthargie surgit parce que Paris possède trop de blessés, trop à ses postes clés – la relance, la finition, le premier pressing – et que les doublures restent des joueurs lambdas. » En l’absence de ses créateurs de jeu, Paris a eu toutes les peines du monde à produire du jeu. Sans ses joueurs cadres, les circuits de passes et les inspirations sont moins fluides à l’approche de la surface adverse. Seul Vitinha éclaire le jeu parisien. En revanche, défensivement, les Parisiens sont très friables depuis plusieurs rencontres. Un mauvais alignement a coûté deux buts hier au Groupama Stadium. « Quand manquent les plus beaux artificiers du PSG, on oublie qu’en plus, les Dembélé, Doué et consorts offrent une assise d’équipe beaucoup plus solide. En gros, ils font défaut devant mais aussi derrière ou plutôt dans leur pressing pour la relance adverse », rapporte LP.

Enfin, le quotidien francilien met en avant le match de Warren Zaïre-Emery en latéral droit. En l’absence d’Achraf Hakimi, le Titi a dépanné à ce poste. Un rôle qu’il sera amené à jouer ces prochaines semaines en raison de la longue indisponibilité du Marocain. Très actif dans son couloir droit, le milieu de formation a ouvert le score d’une frappe puissante, bien servi par Vitinha après son appel dans le couloir. Son premier but en Ligue 1 depuis le 23 août 2024 face à Montpellier (6-0). Mais avec sa position plutôt haute, le joueur de 19 ans s’est fait surprendre par Afonso Moreira sur l’égalisation lyonnaise. « Une action qui montre que, même s’il a déjà dépanné plusieurs fois à ce poste, il n’a pas toujours les réflexes d’un défenseur (…) S’il devait gérer le remuant Moreira, il a continué à être offensif en seconde période. On a retrouvé dans certains de ses appels et positions ceux d’Hakimi », souligne LP. Après des mois difficiles, Warren Zaïre-Emery revient en forme depuis quelques semaines, lui qui va faire son retour avec l’équipe de France A durant cette trêve, après un bref retour par la case Espoirs lors du dernier rassemblement.





