Revue de presse PSG : Orléans, Rabiot, Manchester United…

Vu et lu au sujet du PSG ce mardi 18 décembre 2018 dans la presse hexagonale.

« Le Paris Saint-Germain, quintuple tenant du titre, fait son entrée en lice contre Orléans en huitième de finale de la Coupe de la Ligue, ce mardi (21h00), rappelle l’AFP. Ce court déplacement se fera sans sa star Neymar, préservé en raison de douleurs aux adducteurs. »

« La malédiction espagnole va-t-elle faire place au porte-bonheur anglais ? se demande l’agence de presse. Après la funeste remontada de 2017 contre le Barça et la leçon du Real en 2018, Paris voulait absolument éviter un troisième géant espagnol, l’Atlético de Madrid, à ce stade de la compétition. Non seulement le champion de France échappe au club madrilène mais, en terminant premier de son groupe « de la mort », il a surtout réussi éviter les principaux favoris, comme la Juventus Turin, Manchester City, le Barça et le Real, triple tenant du titre. C’est le club anglais de Manchester United, triple vainqueur de la prestigieuse compétition européenne qui a perdu de son lustre depuis le départ de son entraîneur mythique Alex Ferguson en 2013, qui sera sur la route de Paris. »

« Chat échaudé craint l’eau froide, écrit Le Figaro. En héritant de Manchester United, les Parisiens auraient pu se laisser aller à un rictus de satisfaction. Après la tristement célèbre remontada et la claque infligée par le Real en 2018, le PSG a évité le troisième cador espagnol, l’Atlético Madrid, à ce stade de la compétition. Les Mancuniens sont, qui plus est, en grande difficulté en championnat avec 19 points de retard sur le leader Liverpool et 11 sur la quatrième place, actuellement occupée par Chelsea. Entre les mauvais résultats, le style de jeu minimaliste et décrié de José Mourinho, sans oublier un vestiaire sous tension et même divisé – notamment sur la situation de Paul Pogba -, Manchester United a tout, aujourd’hui, d’un bon tirage. Et pourtant, dans le clan parisien, l’heure était plutôt à la prudence. »

France Football évoque le probable départ d’Adrien Rabiot : « Un éventuel accident industriel qui crispe le club parisien, mais une situation avantageuse pour Rabiot, suivie de près par plusieurs intermédiaires influents à l’international et par de nombreux cadors, parmi lesquels le FC Barcelone, Liverpool, Tottenham et la Juve, qui ont avancé leurs pions au cours des derniers mois. Déjà au forcing l’été dernier, le Barça lui a formulé une offre orale de 10M€ par an et une prime à la signature du même montant. Véronique Rabiot, la mère et conseillère du joueur, a pris des informations sur quelques maisons. L’intérêt du club catalan, dont la priorité se nomme Frenkie de Jong (Ajax), également courtisé par le PSG, est double. « Ils sont intéressés par Rabiot, bien sûr, mais ils veulent aussi mettre un coup à Paris, explique notre habitué du contexte. Il y a une guerre ouverte entre les deux clubs. Le Barça a approché Thiago Silva, Marquinhos, Verratti et, ensuite, il a fallu les prolonger et les revaloriser. Puis, il y a eu l’épisode Neymar. Maintenant, c’est la réponse avec l’assaut Rabiot. » […] Si l’on en croit l’entourage du joueur, en plus de ses arguments financiers, Al-Khelaïfi devra (pour le faire prolonger) en avancer d’autres, d’ordre sportif et sentimental. Rabiot n’est pas toujours convaincu de pouvoir s’offrir le palmarès de prestige qu’il vise avec son club actuel. »

« Désireux de quitter le PSG en fin de saison, Rabiot est exclu du groupe jusqu’à nouvel ordre. Une mesure de rétorsion qui vise à provoquer son transfert dès janvier, constate Le Parisien. Une mise au placard actée par Henrique et le président Al-Khelaïfi, qui prendra effet dès ce soir à Orléans.
Pour le PSG, un transfert cet hiver de son milieu de terrain représenterait en tout cas une porte de sortie honorable. Au lieu de tenter de retenir Rabiot par la manche, Tuchel, lui, préfère construire l’avenir. Il milite ainsi pour le recrutement d’un milieu de terrain « niveau Ligue des champions ». Pas forcément un joueur de grand standing, attendu plutôt l’été prochain, mais capable en tout cas de répondre présent en cas de blessure ou de suspension d’un titulaire habituel. Pour financer ce projet, une enveloppe « de secours » aurait ainsi été provisionnée par le club à hauteur de 25 M€. »

« Cette fois, ç’a tout l’air du clap de fin, observe L’Equipe. Certains envisagent même de faire une proposition au PSG cet hiver, dans l’hypothèse où le club se résoudrait à un transfert pour ne pas voir Rabiot partir libre. Un scénario a priori peu probable car il supposerait que le joueur donne son accord. Or, il privilégie clairement un départ libre l’été prochain. Sa préférence va au Barça, avec lequel les conditions financières seraient proches de ses attentes, mais Rabiot aimerait avoir des garanties sportives avant de faire définitivement son choix, un « détail » assez délicat à obtenir au sein d’un tel effectif. […] La direction parisienne a donc décidé de reprendre la main, ou tout au moins d’essayer. Henrique a annoncé que le joueur serait installé sur le banc de touche jusqu’à nouvel ordre. Le discours d’Henrique est à destination de plusieurs cibles. Premièrement, le joueur et son entourage, avec lequel le club engage clairement un bras de fer. Mais c’est risqué. Deuxièmement, vers les médias, pour affirmer que c’est le club qui décide et pas l’inverse . Enfin vis-à-vis des supporters, où Rabiot, déjà très clivant, va apparaître comme un ingrat. Là encore c’est un pari des décideurs parisiens car leur salarié ne s’est jamais exprimé. À 15 jours du mercato hivernal, le timing de cette sortie ne peut pas être anodin non plus. En procédant ainsi le club semble indiquer qu’il est prêt à accepter un transfert dès cet hiver. Mais les clubs intéressés vont-ils se positionner pour un garçon libre dans cinq mois ? »

Enfin, après les reprogrammations du PSG-Montpellier le 19 ou le 20 février et du Dijon-PSG le 13 mars, le journal sportif estime que ce n’est qu’une « demi-victoire » pour le club francilien. Si le PSG pourra bien faire son Qatar Winter Tour, « il avait formulé le vœu, à la demande de Thomas Tuchel, de ne jouer ses deux matches ni en janvier ni en février. Il souhaitait disputer le premier en mars et attendre son résultat en 8es de finale de C1 avant de fixer son déplacement en Côte-d’Or. »