Revue de Presse PSG : RC Lens, Mbappé, Barcola, latéral droit…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce dimanche 14 janvier 2024. Le match face au RC Lens, un grand test avant la Ligue des champions, comment Bradley Barcola s’est imposé au fil de la saison, quel joueur pour remplacer Achraf Hakimi au poste de latéral droit, la communication maîtrisée de Kylian Mbappé sur son avenir…

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Dans son édition du jour, L’Equipe consacre sa Une à la belle affiche entre le RC Lens et le PSG, en conclusion de la 18e journée de Ligue 1 (dimanche à 20h45 sur Prime Video). Un beau test pour les Rouge & Bleu, un mois avant leur huitième de finale aller de la Ligue des champions face à la Real Sociedad (14 février). En difficulté à l’extérieur dans les matches à haute intensité, les Parisiens retrouveront des Sang & Or qui ont repris des couleurs depuis la confrontation aller (victoire 3-1 du PSG, le 26 août 2023). « Au regard des dynamiques actuelles, ce Lens-PSG, joué dans un froid polaire, ressemble à un match de Ligue des champions. » Et le coach parisien, Luis Enrique, a répété en conférence de presse l’importance de cette affiche : « Ça pourrait être une bonne manière de se tester. Lens a tous les ingrédients d’un adversaire de haut niveau. C’est un adversaire presque imbattable chez lui. Ils jouent bien, avec beaucoup d’intensité. Ils ne te donnent pas beaucoup de temps pour réfléchir. Ils occupent bien les espaces, ils t’étouffent. » Mais les Rouge & Bleu pourront aussi profiter de quelques absences majeurs du côté du RCL comme Nampalys Mendy, Ruben Aguilar, Salis Abdul Samed et Deiver Machado.

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Mais Luis Enrique devra surtout revoir son animation sur le côté droit. En l’absence d’Achraf Hakimi, retenu pour disputer la CAN avec le Maroc, le choix du technicien espagnol aura des répercussions sur le jeu de son équipe. Le coach parisien doit remplacer un titulaire indiscutable, qui est le troisième joueur de champ le plus utilisé lors de la première partie de saison (20 rencontres comme titulaire sur les 24 disputées par le PSG). Et le côté décisif du Marocain (4 buts et 4 passes décisives) sera aussi un manque dans le couloir droit. Lorsqu’il a laissé souffler Achraf Hakimi, Luis Enrique a choisi différentes options au poste de latéral droit comme Warren Zaïre-Emery (LOSC et Metz), Carlos Soler (Strasbourg et Reims) et Nordi Mukiele (US Revel). « À priori, l’ancien défenseur du RB Leipzig campe la doublure naturelle de Hakimi dans l’effectif ­parisien mais Luis Enrique voit, semble-t-il, les choses différemment. »

L’ancien de l’Inter est d’une importance capitale et est considéré plus qu’un simple défenseur grâce à sa vitesse, son volume de course et sa relation technique avec Ousmane Dembélé et même Kylian Mbappé, lorsque celui-ci est replacé dans l’axe. « C’est tout sauf un hasard si le point de gravité du PSG se situe sur le flanc droit », rappelle L’E. Pour maintenir ce côté droit collectif et décisif, Luis Enrique opte pour des profils offensifs comme Warren Zaïre-Emery et Carlos Soler. « Le fait que le PSG se soit penché sur le dossier Joshua Kimmich (Bayern ­Munich), un milieu capable d’évoluer latéral droit, témoigne des désirs profonds du technicien. » Mais, le coach des Rouge & Bleu pourrait aussi faire le choix d’inverser son système avec un côté gauche plus offensif. Lucas Hernandez a des réelles capacités de débordement, de centre et de finition. Ainsi, Nordi Mukiele pourrait être le joueur avec un rôle plus défensif sur le côté droit. « Le danger pourrait alors venir des deux côtés de manière plus égale et imprévisible, un des objectifs du coach parisien. »

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Enfin, le quotidien sportif se penche sur la communication ficelée de Kylian Mbappé sur son avenir. En fin de contrat en juin, le numéro 7 du PSG est libre de s’engager dans le club de son choix depuis quinze jours. Et l’attaquant de 25 ans se sait une nouvelle fois au centre de tous les regards. Tout le monde se demande si l’ancien Monégasque va enfin rejoindre le Real Madrid. « Une séquence ­d’attente dont il a l’habitude mais qu’il appréhende différemment cette fois, en structurant dans son quotidien comme dans ses sorties publiques une communication singulière. » Le principal concerné répète qu’il n’a toujours pas pris sa décision. Depuis son retour de vacances, Kylian Mbappé renvoie l’image d’un grand professionnel qui installe un contexte serein. « Pas question, par exemple, de se plaindre publiquement de son positionnement axial. » Début janvier, il a eu une discussion sur son avenir avec le président Nasser al-Khelaïfi pendant près d’une heure au Campus PSG. Et comme depuis sa réintégration au groupe l’été dernier, le champion du monde a pris le soin de ne pas fermer la porte à une prolongation de contrat à Paris. « Comme si, cinq mois après le clash entre les deux hommes, Mbappé s’efforçait, là encore, de créer un climat apaisé. Pour mieux préparer le dirigeant qatarien à sa décision ­finale ? Au PSG, ils sont certains à le penser. »

Le 3 janvier dernier, Kylian Mbappé s’est présenté en zone mixte, en marge du Trophée des Champions. Une intervention préparée par l’international français, qui a laissé la porte ouverte à toutes les options : « Déjà, je suis très motivé pour cette année. Nous avons des titres à aller chercher. Mais, non, je n’ai pas encore pris ma décision. Avec l’accord passé avec le président cet été, peu importe ma décision, nous avons réussi à protéger ­l’ensemble des parties et à préserver la sérénité du club pour les ­défis à venir. » Soucieux de son image publique, l’attaquant de 25 ans ne veut pas passer auprès du public parisien comme un joueur parti en « lésant » son club. « Une précision qui n’est pas ­passée inaperçue au PSG. Et qui a poussé Nasser al-Khelaïfi à ses sorties médiatiques de la ­semaine dernière ? », se demande L’E. Malgré un ultimatum du Real Madrid pour connaître la décision du joueur, Kylian Mbappé n’a pas fixé de calendrier pour faire connaître sa décision. Mais il a également affirmé qu’il ne traînerait pas pour annoncer son choix dès qu’il le saurait.

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De son côté, Le Parisien évoque aussi ce choc entre le RC Lens et le PSG en Ligue 1. Le premier vrai gros test de l’année 2024 pour les champions de France en titre. Cette affiche permettra de prouver que le club de la capitale est en ordre de marche, un mois avant son match de Ligue des champions face à la Real Sociedad. « Surtout, il a l’opportunité de montrer qu’il est bel et bien dans une forme ascendante et sur le chemin de la progression tant espérée par l’entraîneur espagnol lors d’un rendez-vous en haute altitude pour la reprise de la Ligue 1″, rapporte LP. Les deux premiers matches de l’année (Toulouse et l’US Revel) ont montré l’image d’une formation sérieuse et appliquée. Mais on pourra tirer davantage d’enseignements après cette rencontre face aux Sang & Or. Dans un Stade Bollaert quasiment imprenable (une seule défaite cette saison à domicile pour Lens toutes compétitions confondues) et dans des conditions climatiques glaciales (un ressenti de -5°C au coup d’envoi), les Parisiens vont devoir monter d’un cran leur intensité, chose qui leur fait défaut dans ce type de rencontres. Concernant Kylian Mbappé, il voudra continuer sur sa lancée, lui qui est déjà à 4 réalisations en 2024, et marquer pour la première fois de sa carrière à Bollaert. Mais surtout, les Parisiens voudront mettre fin à leur mauvaise série dans ce stade. Leur dernier succès remonte à octobre 2014. Depuis la remontée des Lensois en 2020, le bilan est d’un match nul et deux défaites.

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Enfin, le quotidien francilien fait un focus sur la montée en puissance de Bradley Barcola. Depuis début décembre, l’ancien Lyonnais a su s’imposer dans le onze de départ de Luis Enrique. En un an, l’ailier de 21 ans a connu une ascension fulgurante entre ses titularisations avec l’OL et l’équipe de France Espoirs, son transfert à 50M€ et désormais sa présence plus régulière dans le onze de départ des Rouge & Bleu. Pourtant, Bradley Barcola n’a pas changé grand chose dans son quotidien, comme le rapporte son père, Yves : « Je savais qu’il garderait les pieds sur terre et je voulais qu’il continue à faire les efforts, à travailler. C’est ce qui nous préoccupait le plus car il y a des moments où tout allait vraiment vite. » Profitant des nombreux problèmes à Lyon à l’hiver 2022, l’international Espoir a su tirer son épingle du jeu lors de la seconde partie de saison 2022-2023, terminant avec 7 buts et 9 passes décisives. Dans son club formateur, Bradley Barcola est souvent resté dans l’ombre des autres talents de sa génération comme Rayan Cherki. « On lui reproche ce gabarit très frêle créant quelques doutes sur ses capacités physiques pour le haut niveau. » Le coach adjoint de l’OL la saison passée, Claudio Caçapa, a gardé un bon souvenir du joueur : « Il n’a jamais été la priorité mais au final c’est lui qui finit devant les autres. Ce n’est pas seulement quelqu’un qui travaille plus que les autres, c’est un joueur qui aime ça. Peu importe si tu lui demandes de répéter les efforts, il va le faire. J’ai travaillé avec lui pendant deux saisons et je ne l’ai jamais vu râler. »

Cette saison avec le PSG, il a notamment été critiqué après ses occasions manquées dans un match important face à Newcastle (1-1) en Ligue des champions. « Les critiques après ce match ? On en a parlé avec lui, c’est le genre de choses qui ne l’affectent pas. C’est ce qu’il nous dit, ça le pousse à faire plus. On ne lui a jamais rien donné dans sa jeune carrière, il a toujours dû aller chercher les choses avec sa patience et ses qualités », raconte le père de Barcola. Dans son entourage, on estime que sa progression passe par une plus grande efficacité devant les buts. Preuve du sérieux du joueur, Luis Enrique lui accorde sa confiance depuis quelques matches. « S’il lui a fallu un temps d’adaptation pour appréhender les séances tactiques de l’Espagnol, Barcola apprécie ce que propose son entraîneur et ressent désormais sa pleine confiance », rapporte LP.

Dès son arrivée à Paris, le coach espagnol s’était impliqué pour la venue du Lyonnais. Et la conversation entre les deux a été déterminante face à la concurrence de Manchester City et Chelsea. Bradley Barcola s’impose désormais comme un titulaire sur l’aile gauche de l’attaque parisienne, reléguant Randal Kolo Muani, Gonçalo Ramos et Marco Asensio sur le banc. Il ressent aussi la confiance de ses partenaires, et notamment de Warren Zaïre-Emery avec qui il a noué des liens profonds. À Paris, le joueur de 21 ans commence à prendre ses marques. Après être resté un mois à l’hôtel, il s’est désormais installé proche du Campus PSG. « Plutôt casanier, il n’a pas encore découvert les charmes de Paris, préférant le cinéma et les jeux vidéo qui le passionnent. Comme s’il s’était déjà créé sa bulle pour mieux poursuivre une ascension qui pourrait prochainement l’amener chez les Bleus », conclut LP.

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