Revue de presse PSG : Reims, Vitinha, Lucas Beraldo…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce dimanche 10 mars 2024. Le PSG retrouve la Ligue 1 avec la réception de Reims, Vitinha joueur indispensable de l’équipe de Luis Enrique, Lucas Beraldo se fait une place dans la rotation de Luis Enrique….

Lequipe 10 Mars 2024

Dans son édition du jour, l’Equipe fait un focus sur Lucas Beraldo, qui enchaîne les matches et les belles performances avec le PSG. À son arrivée, le Brésilien (20 ans) inspirait plus de doutes que de confiance, avance le quotidien sportif. « Encore plus après ses premières apparitions sous le maillot parisien, au poste de latéral gauche : léger au marquage, en difficulté dans les duels, pas assez rapide, l’erreur de casting ne semblait pas loin. » Mais deux mois plus tard, Luis Enrique en a fait un homme de base de sa défense, note l’Equipe. L’ancien de Sao Paulo a en effet été aligné 12 fois sur 13 depuis son arrivée, dont 10 titularisations, toutes compétitions confondues. « En interne, on admet qu’il n’a pas convaincu sur le côté et qu’il reste perfectible. Depuis qu’il a été recentré dans l’axe, ses qualités ne sont en revanche pas passées inaperçues et confirment pourquoi Paris a misé sur lui. » L’Equipe explique qu’en décembre, quand Luis Campos comprend que le retour rapide de Kimpembe à la compétition est compromis, le dirigeant portugais se rend au Brésil pour activer le recrutement d’un défenseur gaucher. Dans ses desiderata, Luis Enrique a fait valoir un élément précis, indique le quotidien sportif. « Il souhaiterait un défenseur susceptible de réguler le tempo, capable d’absorber la pression adverse pour relancer avec calme. Campos rencontre trois joueurs et jette son dévolu sur Beraldo, déjà sur les radars l’été dernier. » À Anoeta contre la Real Sociedad, Beraldo a livré une performance majuscule dans le jeu avec ballon. D’une adresse diabolique à la relance, il a permis à Paris de sauter systématiquement les lignes et de valider le plan de Luis Enrique. La marque de fabrique du natif de Piracicaba, lance l’Equipe. « Mardi dernier, dans le couloir d’Anoeta, au milieu des visages fermés de ses coéquipiers concentrés avant le coup d’envoi, Beraldo trimballait ainsi un immense sourire jusque sur la pelouse. Un rituel travaillé avec son préparateur mental, sa manière à lui de se relaxer avant un match qui lui a valu au Brésil le surnom de « Joker », en référence au personnage de Batman« , conclut le quotidien sportif.

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L’Equipe fait aussi un focus sur la méthodologie de Luis Enrique. « Luis Enrique donne parfois l’impression de vivre dans deux dimensions différentes. Il doit, dans la première, tout mettre en œuvre pour finir la saison du mieux possible dans toutes les compétitions. Dans la deuxième, le technicien a le regard tourné vers le prochain exercice, sans Kylian Mbappé, avec un recrutement déjà lancé et en se laissant du temps pour permettre à son équipe de continuer à assimiler son style de jeu, son management et ses méthodes. » Comprendre, acquérir et s’approprier les nombreuses consignes de Luis Enrique demande une capacité d’adaptation importante, lance le quotidien sportif. Le coach parisien « utilise les séances, toujours, et les matches de Ligue 1, maintenant que le PSG a de la marge en tête du classement, comme des laboratoires pour faire avancer son groupe. » Quelques heures avant le 8e de finale retour de Ligue des champions face à la Real Sociedad mardi (2-1), les joueurs ne savaient pas dans quel système tactique, ni avec quels joueurs, ils allaient débuter. À l’entraînement, les Parisiens travaillent de nombreuses animations, explique l’Equipe. « Luis Enrique le dit souvent en privé, il ne change jamais de système, il adapte son animation et le rôle de ses joueurs à ce que l’adversaire peut proposer. » L’idée directrice de son jeu ne varie jamais : possession, contrôle, déséquilibre. Ses joueurs doivent être prêts, généralement jusqu’à deux heures avant un match, à pouvoir évoluer dans toutes les animations travaillées. Une sorte de catalogue dans lequel l’Espagnol pioche en fonction du contexte, note l’Equipe. « Très tôt cette saison, Dembélé a ainsi appris à évoluer comme il l’a fait à Saint-Sébastien. Luis Enrique n’a pas hésité à lui apprendre la nouvelle très tard, car il savait que le Français était prêt, grâce aux différents exercices réalisés depuis son arrivée. Même chose pour Vitinha, devant la défense ou en position de relayeur, pour Warren Zaïre-Emery, au milieu ou comme latéral droit. » C’est une manière pour lui de garder son groupe sous pression, conclut le quotidien sportif.

Le Parisien 10 Mars 2024

Dans son édition du jour, Le Parisien évoque le match entre le PSG et le Stade de Reims pour le compte de la 25e journée de Ligue 1. Le quotidien francilien rappelle que la série d’invincibilité du PSG a démarré lors du match aller (0-3). Cette dernière s’étend depuis 21 rencontres toutes compétitions confondues. Le Parisien explique que cette rencontre aller est aussi l’un des deux triplés de Kylian Mbappé cette saison et « le début de cette drôle de relation avec son entraîneur. » Malgré trois buts, Luis Enrique avait un peu tancé son attaquant. « Je ne suis pas vraiment content de Kylian aujourd’hui. Je pense qu’il peut aider l’équipe différemment. » Le quotidien francilien explique qu’à l’époque, personne ne savait si l’attaquant du PSG allait prolonger ou partir. « Et son coach devait réellement penser ce qu’il pense, puisque trois semaines plus tard, il le changera de poste, le plaçant dans l’axe. Il n’a retrouvé son côté gauche que ce mardi, au Pays basque, avec la réussite observée, un doublé fracassant. » Cette relation singulière – les deux hommes s’entendent bien dans le privé – rythme désormais la saison parisienne puisque seul l’Espagnol sait s’il l’alignera en championnat, avance Le Parisien.

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Le quotidien francilien fait également un focus sur Vitinha, titulaire quasiment indiscutable de Luis Enrique. Le Parisien indique que le numéro 17 du PSG coche toutes les cases souhaitées par l’entraîneur parisien et son staff. Depuis novembre, l’international portugais « hormis en de rares exceptions, il prend part aux rencontres les plus intenses et dans leur intégralité. » Cela peut s’expliquer avec plusieurs facteurs, avance Le Parisien. Il y a d’abord un changement d’animation initié définitivement au Havre. « Avant le repositionnement de Kylian Mbappé dans l’axe, Vitinha travaillait dans le couloir gauche pour bloquer les adversaires et offrir une sécurité supplémentaire pour que le meilleur buteur du PSG puisse avoir toute latitude sur le front de l’attaque. Le numéro 7 replacé dans l’axe, Bradley Barcola s’est installé à gauche et ses replis défensifs rigoureux permettent au Portugais de retrouver une place plus axiale, mais loin d’être fixe. » La publication indique également que Luis Enrique, depuis les premiers entraînements, apprécie l’aisance technique de l’ancien du FC Porto. « En privé, le technicien estime même qu’il coche toutes les cases par rapport à ce qu’il attend d’un milieu de terrain et le staff loue son moteur hors norme, sa capacité à enchaîner les rencontres sans se blesser et à récupérer. » De son côté, le joueur a pris plus d’épaisseur et s’est affirmé. En interne, on lui reconnaît une application de tous les jours et un caractère affirmé, capable d’apporter la contradiction quand il n’est pas d’accord, lance Le Parisien. « En privé, il travaille également sur la tactique. » En dehors du terrain, Vitinha entretient l’image d’un garçon discret, que les plaisirs et les vices de la Ville Lumière n’attirent pas vraiment et essentiellement entouré par sa famille et ses amis de toujours qui l’aident à atteindre le succès, conclut le quotidien francilien.

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