Revue de presse PSG : Saint-Etienne, Pochettino, Verratti

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mercredi 6 janvier 2021, jour de première match de l’année civile et de l’ère Pochettino. Ce sera à Saint-Etienne (21h/Téléfoot Stadium 1) dans le cadre de la 18e journée de Ligue 1. Mauro Icardi (adducteurs), Layvin Kurzawa (ischios), Danilo Pereira (ischios), Presnel Kimpembe (ischios), Neymar (cheville), Leandro Paredes (hanche), Alessandro Florenzi (cheville), Rafinha (COVID) et Juan Bernat (genou) sont indisponibles. Pablo Sarabia et Abdou Diallo réintègrent eux le groupe.

« Voilà enfin Pochettino dans le bain, ou plutôt dans le Chaudron », écrit l’AFP. « Il doit composer avec les mêmes problèmes que son prédécesseur, à la tête d’un effectif criblé de blessures depuis le début de la saison. Son premier onze sera quand même scruté de près par les suiveurs du PSG, et notamment son système de jeu. Un 4-2-3-1, comme à Tottenham ? Il ne sera pas forcément jugé tout de suite, il lui faut du temps pour découvrir ses joueurs, mijoter son équipe, redécouvrir la L1, qu’il a connue joueur, de 2001 à 2003, sous ce même maillot. Mais il y a quand même une forme d’urgence, sinon Tuchel n’aurait pas été écarté. […] Le PSG de Pochettino, même diminué, reste largement favori. S’il dépend des résultats de l’OL et du LOSC, il a l’occasion de remettre son équipe en tête et pourquoi pas de chiper le titre honorifique de champion d’automne avec un match contre Brest à suivre samedi pour la 19e journée, la dernière de la phase aller. »

« Remplaçant d’un Tuchel qui a viré paranoïaque après deux ans dans la capitale, Pochettino hérite d’un club où tout le monde se tire dans les pattes pour les beaux yeux de Doha.«  Vous avez du reconnaitre le fond et la forme… c’est la première ligne proposée dans le journal Libération

Sinon Le Parisien a trouvé Mauricio Pochettino « sur la défensive » lors de sa conférence de presse hier. « Souriant et disponible, il s’est montré prudent dans sa communication », juge le journal francilien qui a vu de la « langue de bois ». Côté terrain, le quotidien s’attend à un PSG en 4-3-3 ce soir. « Devant une défense composée du quatuor Dagba, Marquinhos, Kehrer, Bakker, la séance du jour a en effet été axée sur le travail offensif et le lien entre l’entrejeu et les attaquants. Dans un milieu à plat avec Herrera (à droite) et Gueye (à gauche), Verratti, positionné au cœur du jeu, s’est ainsi vu confier les commandes afin de faire le lien avec un trident offensif composé de Di Maria – Kean – Mbappé. La séance a été hachée, le coach n’hésitant pas à arrêter le jeu et rassembler ses troupes pour leur délivrer ses consignes. […] La séance, un poil plus longue que celles que dirigeait Tuchel les veilles de match, a permis aux onze titulaires de peaufiner les remontées de balle. Comme s’il souhaitait avoir le retour de ses joueurs sur le contenu de la séance, Pochettino n’a, là encore, pas hésité à installer le dialogue. Si Verratti et Mbappé ont fait partie des plus bavards, tous ont traversé la séance dans une ambiance des plus studieuses. A voir si cela portera ses fruits. »

Le nouvel entraîneur du PSG « sait les défis vertigineux mais il se sent excité à l’idée de les relever. Et cela commence ce soir », lit-on dans L’Equipe. « Pochettino sait qu’il sera surtout guetté sur le terrain du jeu et sa capacité à offrir une véritable identité à une équipe qui en a trop souvent manqué depuis deux ans et demi. […] Ce soir, il semble qu’il reviendra à un schéma à quatre défenseurs. Mais les circonstances lui dictent une autre idée, qu’il a travaillée ces deux derniers jours avec insistance. […] Faire jouer Verratti dans une position plus haute. En fonction des phases, dans un poste de numéro 8/10 hybride. Une initiative déjà lancée à l’été 2016 par Emery. Avec un succès relatif. Cette fois, peut-elle mieux fonctionner ? Génial quand il est sous pression dans le premier tiers du terrain et passé maître – en raison notamment de son éventail de feintes exceptionnel – dans la déstabilisation de la première ligne de pressing, l’Italien a affiché ses limites depuis des années dans ses derniers choix. Altruiste, il s’est toujours refusé à tenter des frappes, privilégiant la passe. Dans cette position plus haute, cette arme est indispensable. Mais c’est surtout dans son jeu dos au but que l’Italien va souffrir à ce poste. […] En demandant à Verratti de jouer plus haut, Pochettino peut se priver d’un premier relais. Paris ne dispose pas de circuits de relances automatisés efficients. La responsabilité de la relance va être confiée dans un premier temps aux axiaux et à la paire Herrera-Gueye. Mais hier matin, à l’entraînement, Pochettino, comme conscient de ce déficit potentiel, a demandé à Verratti de prendre en charge, ponctuellement, cette première relance. Au départ des actions, à l’arrivée, le « petit Hibou » va devoir voler… »

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