Revue de presse PSG : Thiago Silva, Bastia, vestiaire, Romagosa, Rodrigues…

Vu et lu dans la presse hexagonale au sujet du PSG ce samedi 6 mai 2017.

« Le PSG sait qu’il a sans doute laissé échapper le titre en chutant à Nice (3-1). Il faut tout de même essayer d’entretenir un semblant d’espoir et surtout viser une nouvelle couronne en Coupe de France, le 27 mai contre Angers, pour terminer sur une note positive, résume l’AFPSamedi (17h), les Parisiens reçoivent Bastia. Unai Emery est privé de plusieurs cadres, dont Angel Di Maria et Thiago Motta, suspendus après leurs cartons rouges à Nice. En défense, Kimpembe est également suspendu. »

« Il fallait se glisser un instant dans le vestiaire à Nice et observer le silence, les regards vides, pour mesurer l’état du groupe parisien, écrit L’Equipe. Les premières heures de la semaine ont été difficiles. Le traumatisme visible. Comme si ce groupe percevait enfin pleinement et concrètement le risque d’une saison ratée. « C’est difficile d’avoir un avis sur l’ensemble du collectif, mais quand je discute, j’ai l’impression de les retrouver dans le même état qu’après Barcelone, glisse le proche d’un cadre parisien. À Nice, ils ont ressenti en seconde période le même sentiment d’impuissance que là-bas. Comme s’ils ne maîtrisaient plus rien. » Les Parisiens peuvent-ils se sortir de cet état-là ? Recevoir Bastia, dernier de la L 1, n’a rien d’un obstacle insurmontable. Même pour un groupe marqué. Paris devra donc s’extraire de ce contexte-là. Et du reste. Les considérations personnelles qui pèsent sur plusieurs cadres (Marquinhos, Verratti, Matuidi, Aurier…). Et l’agitation née, ces derniers jours, autour de la nomination à venir d’un directeur sportif. En insistant sur l’importance des trois derniers matches de L1 et sur la nécessité de gagner la Coupe de France, Unai Emery a validé le caractère brûlant de son mois de mai. Il a aussi, pour l’instant, mis entre parenthèses ses démarches pour dénicher un nouvel appartement dans la capitale. Emery est prévoyant. »

« Le PSG pourrait refonder l’organigramme de son centre de formation, ajoute le journal sportif. Le cas du directeur technique Carles Romagosa est en suspens. L’entraîneur de la réserve François Rodrigues, également en charge des U19 en Youth League, est un technicien courtisé. Il dispose d’une offre du Havre (L2) ».

« Thiago Silva n’est plus tout à fait en odeur de sainteté au PSG, affirme Le Parisien. Il traverse surtout une zone de turbulences avec son entraîneur. A tort ou à raison, Unai Emery le tient encore, aujourd’hui, comme le principal responsable du naufrage de Barcelone. Deux mois plus tard, la pilule ne passe toujours pas. Le technicien lui reproche ainsi d’avoir failli dans son rôle de patron de la défense en plaçant Marquinhos et ses latéraux beaucoup trop bas, au mépris des consignes qu’il avait données. « Emery ne nous a jamais demandé de reculer autant, confirme un joueur parisien. C’est sur le terrain que cela s’est décidé. » Était-ce un choix délibéré de la part du Brésilien ou subi sous l’emprise de la panique ? […] Interrogé hier sur le bilan de la saison de Thiago Silva, l’Espagnol s’est contenté du service minimum. Étrangement, il a même parlé de l’ancien Milanais au passé. […] Evidemment, Unai Emery connaît le poids de son défenseur central sur l’échiquier parisien. […] Mais Emery a aussi compris que son leader défensif était friable, mentalement surtout, dès que la pression adverse monte en gamme. C’est précisément cette limite qui l’inquiète pour l’avenir. Unai Emery ne s’interdit rien. Y compris de faire bouger les lignes entre Thiago Silva, Marquinhos, Kimpembe et une éventuelle recrue. »

« Les objectifs qui s’offrent au PSG face à Bastia ne sont pas réjouissants, estime le quotidien francilien. Ils sont ceux d’une équipe qui a abandonné ses rêves et doit se reconcentrer sur ses devoirs. […] La fin de saison devrait marquer une transition vers un été agité. Pourtant, depuis des semaines, seul un noyau d’une quinzaine de joueurs est concerné, minimisant la concurrence et les perspectives de certains. Emery refuse ainsi, au moins publiquement, de se projeter vers l’avenir. Vu l’ampleur du chantier, il est temps de se retrousser les manches. »

 

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