Revue de presse PSG : Tuchel, Rafinha, infirmerie, retours…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce jeudi 26 novembre 2020 alors que la planète foot pleure Diego Armando Maradona et que l’OM a perdu un treizième fois de suite en Ligue des champions : l’attitude, la communication de Thomas Tuchel, irritable et irrité, auteur notamment de cette réponse mardi soir en conférence de presse : « Posez la question au vestiaire si vous avez les couilles de le faire. »

« L’entraîneur du PSG montre des signes de nervosité depuis quelques mois. Une attitude qui ne surprend guère en Allemagne, son pays d’origine », écrit Le Parisien. « Un coach aux antipodes de la tempérance et de la maîtrise de soi dont il avait fait preuve lors de ses deux premières saisons. » Et on peut lire ce témoignage : « A Mayence, mais aussi à Dortmund, il avait déjà des problèmes avec les médias, se souvient Henning Kunz, rédacteur au Allgemeine Zeitung Mainz. Le football est tout ce dont il a besoin. Les médias, il doit faire avec, mais, pour lui, il n’en a pas besoin. A partir du moment où les journalistes écrivent comment il doit jouer et ce qu’il doit faire, c’est le point de non-retour. C’est un élément clé et vous découvrez alors l’autre facette de sa personnalité. C’est un coach avec deux visages. En Allemagne, on connaît ses colères. C’est un des meilleurs coachs du monde et son problème n’est pas le football, mais sa relation avec les gens, sa façon de réagir. J’ai parlé avec des joueurs de Dortmund et Mayence qui ont eu des relations difficiles avec lui, il est capable d’emportements. »

Thomas Tuchel « est très exposé », observe L’Equipe. « Certes, Leonardo s’offre davantage de sorties publiques que ses prédécesseurs (y compris pour recadrer son entraîneur), mais son technicien est l’une des rares voix du PSG en ce moment puisque les joueurs, en raison du contexte sanitaire, ne sont pas présentés à la presse. Alors qu’il sait son avenir parisien quasi scellé, il n’est plus dans un rapport de séduction. Et laisse donc davantage sa personnalité, volontiers éruptive, s’exprimer. […] Isolé parce qu’il estime que Leonardo dispose d’un réseau médiatique influent, volontiers critique sur son action. Et incompris parce qu’il s’étonne de ne pas avoir eu plus de crédit après sa dernière saison très accomplie, Tuchel ne s’attendait pas à être immédiatement sous le feu des critiques, qui lui paraissent en outre infondées. En protégeant son effectif de manière véhémente, le technicien renforce le sentiment d’appartenance et tente de jouer la carte de l’unité, du « eux » contre « nous ».

Il va être question encore une fois au PSG de gestion des temps de jeu et des retours des blessés. « Auteur de 10 minutes assez impressionnantes, Verratti devrait avoir un temps de jeu plus conséquent contre Bordeaux samedi soir. Toujours privé de Bernat, Gueye, Kehrer et Draxler (blessés) ainsi que Diallo (suspendu), Tuchel pourrait de nouveau disposer d’Icardi. Le buteur a participé à plusieurs séances ces derniers jours. S’il ne ressent pas de douleurs d’ici là, sa présence n’est pas à exclure », rapporte le journal sportif. « Alors que Neymar a pris beaucoup de coups contre Leipzig, le cas de Marquinhos est surveillé. Le Brésilien, strappé à une cuisse, a joué sous anti-douleurs contre les Allemands. »

Idrissa Gueye « postule aussi à un retour dans le groupe dès ce week-end », assure Le Parisien. Julian Draxler (cuisse) « devra en revanche encore un peu patienter. Kherer poursuit un protocole pour soigner sa pubalgie et aucune date de retour n’est évoquée. Bernat est lui en pleine rééducation. Son retour sur les terrains est espéré en février. » Un joueur longtemps blessé dans sa carrière mais toujours vaillant désormais, c’est Rafinha. « Son entrée en jeu face à Leipzig a aidé Paris à reprendre du contrôle dans un match mal embarqué. Le Brésilien espère devenir un élément important du groupe », explique Le Parisien. « Physiquement, il approche de son pic de forme. Son association avec Verratti, combinée avec la présence d’un Danilo ou d’un Paredes, au profil plus défensif, paraît séduisante. Les retours en forme des uns et des autres pourraient permettre à Tuchel, qui soufflait le nom de Rafinha à ses dirigeants depuis deux ans, d’explorer des nouvelles pistes. Pourquoi pas dès samedi contre Bordeaux, pour préparer au mieux Manchester United ? »

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